La nouvelle tombe comme une bombe : si Jake Evans n’a pas signé de contrat d’ici la fin de la semaine, il sera échangé.
C’est ce qu’a révélé le site RG.org, après avoir discuté avec plusieurs recruteurs et dirigeants. Autant dire que l’histoire entre Evans et le Canadien est déjà écrite… et qu’elle touche à sa fin.
Dans le vestiaire du CH, l’ambiance doit être électrique—ou plutôt glaciale. Tout le monde sait que la fin approche pour Evans, et l’organisation n’a plus aucun scrupule à le lui faire comprendre.
Ce n’est pas un hasard si Owen Beck obtient une audition sur le top 6 ce soir. Le message est clair : Evans est déjà remplacé. On ne prend même plus la peine de faire semblant.
Kent Hughes, lui, ne perd pas de temps. Il sait que son centre défensif attire l’attention d’au moins huit équipes, et il compte bien maximiser la valeur de son actif avant qu’il ne parte pour rien le 7 juillet. Selon RG.org, plusieurs clubs sont en lice :
Kings de Los Angeles (3,4M$ d’espace sous le plafond)
Kraken de Seattle (4,2M$)
Blackhawks de Chicago (18,2M$)
Devils du New Jersey (1,2M$)
Islanders de New York (2,7M$)
Lightning de Tampa Bay (3,9M$)
Wild du Minnesota (8,2M$)
Predators de Nashville (23,5M$)
Ce qui frappe dans cette liste, c’est la présence de certaines équipes qu’on n’avait jamais vues dans les rumeurs entourant Jake Evans. Le Kraken de Seattle, les Blackhawks de Chicago et les Predators de Nashville n’avaient jamais été mentionnés auparavant comme des prétendants potentiels.
Et pourtant, ils figurent maintenant parmi les formations intéressées, selon RG.org.
Cela soulève une question intrigante : pourquoi des équipes qui ne sont pas en position de faire les séries voudraient-elles un joueur comme Evans, qui est perçu comme un spécialiste défensif et un atout en désavantage numérique pour un club aspirant aux séries?
La seule explication logique, c’est qu’une prolongation de contrat pourrait être en jeu. Sinon, pourquoi ces équipes voudraient-elles payer pour un joueur de location qui ne cadre pas dans une reconstruction?
S’il y avait seulement des formations comme les Kings, le Wild ou le Lightning dans la course, cela ferait plus de sens.
Mais avec des équipes hors du portrait des séries qui s’immiscent dans le dossier, on peut se demander si Evans n’est pas en discussion avec ces clubs pour un contrat à long terme.
Chose certaine, ces rumeurs, aussi surprenantes soient-elles, sont bel et bien réelles. Et si elles s’avèrent fondées, cela pourrait complètement changer la dynamique du marché pour Jake Evans.
La majorité de ces équipes sont en pleine course aux séries et cherchent à ajouter un joueur fiable en infériorité numérique.
Et si Evans représente un atout défensif recherché, la grande question demeure : le Canadien pourra-t-il obtenir plus qu’un simple choix de deuxième ronde en retour?
Evans doit être en train de tomber de haut. Il voulait un contrat de 5 ans à plus de 3 M$ par saison, convaincu qu’il valait un solide centre de troisième trio.
Or, sur le marché des transactions, sa valeur réelle semble bien plus faible que ce qu’il espérait. Son profil est apprécié, mais son impact offensif limité l’empêche d’avoir un statut plus élevé.
Ce n’est pas tout : les dirigeants du CH l’ont déjà condamné. Il est passé du statut d’un centre respecté de la reconstruction à celui d’un joueur sacrifié pour l’avenir.
Pendant que l’équipe pousse Owen Beck sous les projecteurs, Evans vit son enterrement professionnel en direct. Son regard en dit long : il sait qu’il ne reviendra pas.
Selon plusieurs sources, Kent Hughes tente de rassembler Evans et Joel Armia dans un "package deal" afin d’obtenir un choix de premier tour.
Si individuellement, Evans et Armia valent peu, les deux ensemble pourraient forcer la main d’une équipe en quête de profondeur et de renfort en désavantage numérique.
Toutes les spéculations mènent vers les Kings de Los Angeles, qui possèdent actuellement le 24e choix au total. Avec Marc Bergevin dans l’organisation, il est impossible de ne pas voir les connexions entre lui, Evans et Armia.
Ce sont ses joueurs. Et Los Angeles cherche exactement ce que les deux offrent : défensive, responsabilité et expérience des séries.
Si les Kings ne mordent pas, d’autres équipes pourraient être tentées :
- Les Jets de Winnipeg, qui veulent améliorer leur jeu défensif en séries.
- Les Devils du New Jersey, qui cherchent à solidifier leur profondeur au centre.
- Le Wild du Minnesota, en quête d’un désavantage numérique plus efficace.
Tout porte à croire que Jake Evans dispute ses derniers jours dans l’uniforme du Canadien. L’horloge tourne. Si rien ne change d’ici dimanche, Hughes va conclure une transaction. Les dés sont jetés.
Et pour Evans? Ce qui devait être un moment clé de sa carrière est en train de devenir un électrochoc brutal. Loin d’obtenir son contrat rêvé à Montréal, il réalise aujourd’hui qu’il est un simple pion dans le plan du CH. Un plan qui ne le concerne plus.
Il faut le dire : Renaud Lavoie est le dernier debout. Le seul qui croit encore, contre vents et marées, que Jake Evans pourrait s’entendre avec le Canadien de Montréal.
Pendant que tous les insiders, les preneurs aux livres et même les sources proches du dossier confirment qu’Evans est sur le point de partir, Lavoie refuse de céder à la vague. Il persiste et signe : selon lui, une entente à long terme est toujours possible.
Si Jake Evans finit par être échangé dans les prochains jours, Lavoie aura été le dernier à défendre cette théorie jusqu’au bout.
Mais si, contre toute attente, Evans prolonge son aventure à Montréal, alors il faudra le reconnaître : Renaud Lavoie aura eu le scoop de l’année.
Mais tant qu’il n’y aura pas d’annonce officielle, le doute persistera. Et ce doute, c’est Renaud Lavoie qui le porte sur ses épaules, seul contre tous.
Dans quelques jours, on saura si son instinct était juste ou s’il aura tenu debout pour rien.