Pierre-Karl Péladeau est sur le point de vivre un véritable séisme dans le monde des médias sportifs.

En effet, Bell, son plus grand rival, va récupérer les droits de diffusion des matchs du Canadien de Montréal dès la saison 2026-2027 selon les informations du journaliste Maxime Truman.

Cette nouvelle marque un tournant majeur et accentue la rivalité profonde qui sévit entre Quebecor et Bell. Péladeau doit être rouge de colète en ce moment.

Il y a dix ans, Rogers avait acquis en exclusivité les droits nationaux canadiens, revendant ensuite les droits francophones à TVA Sports pour 720 millions de dollars.

Cette fois-ci, les négociations s’annoncent plus complexes, et un modèle de diffusion hybride incluant la télévision traditionnelle et les plateformes de streaming semble probable pour 2026-27. Rogers, Bell et potentiellement Amazon pourraient être les principaux acteurs de ce nouveau deal.

Pour le marché francophone, les enjeux sont tout aussi cruciaux. Bell (RDS) et Québecor (TVA Sports) sont les deux grands prétendants pour les droits de diffusion en français. Et Québecor serait tassé au profit de Bell. 

Selon Maxime Truman, on pourrait voir RDS reprendre les droits de diffusion nationale en français, avec une diffusion occasionnelle sur Noovo.

Parallèlement, CBC continuerait à diffuser le traditionnel "Hockey Night in Canada" grâce à un accord avec Sportsnet (Rogers).

Enfin, la véritable bataille des droits régionaux est déjà gagnée par Bell, notamment avec les matchs du Canadien de Montréal. Bell, copropriétaire de l’équipe, pourrait conserver une majorité de ces droits sur RDS.

Toutefois, certaines rencontres pourraient migrer vers des plateformes de streaming comme Crave, reflétant une tendance croissante à l’abonnement numérique.

Le paysage médiatique du hockey au Canada s'apprête à subir des transformations profondes et complexes. Les amateurs de hockey devront s’adapter à de nouvelles plateformes et à une offre de plus en plus fragmentée, reflet des bouleversements actuels dans le monde des médias sportifs.

Et à la fin...TVA Sports n'existera plus. C'était écrit dans le ciel. C'est maintenant confirmé. L'ancien président de RDS, Gerry Frappier, l'avait prédit.

En 2014, Frappier avait bel et bien annoncé les difficultés financières que rencontrerait Québecor avec son contrat de diffusion de la LNH.

Son choix de ne pas virer fou et suivre la surenchère face à l’offre de Québecor pour conserver le monopole de RDS s’est révélé judicieux, compte tenu de l’évolution du marché.

TVA Sports a accepté de payer 720 millions de dollars sur 12 ans pour diffuser une vingtaine de matchs du Canadien de Montréal en saison régulière et les séries éliminatoires.

En contrepartie, RDS avait dû investir quelque 800 millions pour obtenir les droits de diffusion des autres matchs du Canadien.

Cette guerre des enchères a profondément affecté la rentabilité de RDS, mais les pertes de TVA Sports ont été bien plus catastrophiques.

Depuis sa création en 2011, TVA Sports accumule les déficits. Les résultats financiers publiés récemment montrent que les pertes cumulées dépassent les 300 millions de dollars.

Le fardeau de ce contrat de télédiffusion a brû; l’ensemble du Groupe TVA, au point où TVA a dû emprunter 91 millions à Québecor Média pour équilibrer son budget.

En 2014, TVA Sports comptait 1,8 million d’abonnés, chiffre qui a chuté à 1,323 million en 2022, puis à moins qu'un million en 2024.

RDS, quant à elle, est passée de 3,3 millions d’abonnés à 1,711 million. Malgré une situation financière difficile, RDS reste dans une position relativement stable par rapport à TVA Sports.

La rentabilité des chaînes sportives québécoises est en jeu, et la survie de TVA Sports semble plus incertaine que jamais. L'avenir de TVA Sports est sombre, et la chaîne pourrait bien disparaître dès la fin de l'actuel contrat de diffusion de la LNH...si ce n'est pas avant..

Le phénomène du débranchement du câble (cord-cutting) et l'évolution des habitudes de consommation des médias continuent de réduire les marges bénéficiaires des chaînes câblées, rendant leur survie de plus en plus difficile.

La profitabilité de TSN, le grand frère de RDS, et de Sportsnet, en dépit de la perte d’abonnés, montre que la situation n'est pas désespérée pour les chaînes sportives. C

ependant, la réalité est différente pour TVA Sports. Les pertes accumulées et l'absence de perspectives de rentabilité rendent son avenir très incertain.

Pour éviter une destruction totale, une option viable serait pour Québecor aurait été de céder TVA Sports à un autre diffuseur comme Sportsnet.

Cette solution aurait pu éviter les pertes continues et permettre une restructuration qui bénéficierait à Pierre-Karl Péladeau.

Mais il semble maintenant assuré que ce RDS va reprendre son monopole sur les matchs du Canadien de Montréal, du moins à la télévision traditionnelle.

TVA Sports est confrontée à un futur incertain, sombre...et une fermeture évidente en 2026. Les prédictions de Gerry Frappier se confirment, et la chaîne sportive de Québecor va de toute évidence disparaître dans un avenir proche, victime des coûts exorbitants de diffusion et des changements rapides dans le paysage médiatique.

Pierre-Karl Péladeau a parié...et a perdu...

TVA Sports fermera ses portes en 2026. C'est maintenant inévitable...

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