Richard Martineau a récemment humilié Valérie Plante en public, ajoutant à la semaine cauchemardesque que vit la mairesse de Montréal.
Plus tôt cette semaine, c'était Gary Bettman qui critiquait sévèrement la gestion des rues de Montréal, encombrées de cônes oranges et de fermetures, mettant en péril la tenue du Tournoi des 4 nations dans la ville.
Martineau a enfoncé le clou, en lançant un appel à la démission de Valérie Plante, affirmant qu’elle doit partir au plus vite.
Martineau, dans sa chronique, a sarcastiquement salué une idée « géniale » de Plante pour sauver Montréal. Il décrit comment la mairesse, levant les yeux de ses projets de bande dessinée, aurait eu un éclair de génie : aller courtiser les producteurs de cinéma à Los Angeles pour qu’ils viennent tourner leurs films à Montréal.
"Madame Plante a levé les yeux de son bureau où reposaient les premières planches de sa prochaine bédé, elle a regardé sa ville et s’est dit: «Mais qu’est-ce que je peux faire avec un trou pareil, saint bordel?»"
Puis elle a eu un flash.
«Je vais aller à Los Angeles courtiser les producteurs de cinéma pour qu’ils viennent tourner leurs prochains films ici!» (crédit: La Journal de Montréal)
Selon Martineau, l’état délabré des infrastructures montréalaises en fait un lieu parfait pour des films post-apocalyptiques.
Les rues défoncées, les commerces fermés et les graffitis, sans parler des « zombies » dans les ruelles, forment un décor idéal sans nécessiter de coûteux effets spéciaux.
"Vous voulez des rues défoncées? On en a!
Des commerces placardés? On en a!
Des devantures de maisons recouvertes de graffitis? On en a!
On a même des zombies, qui déambulent dans des ruelles infectes."
Cette critique mordante ne s'arrête pas là. Martineau évoque l'état général de délabrement de Montréal et du Québec, avec des infrastructures vieillissantes et mal entretenues.
Il souligne le besoin urgent de rénovation dans les stations de métro, les écoles, les routes, et même le Stade olympique, tandis que le parc immobilier des cégeps se détériore rapidement.
"Toutes nos infrastructures sont en train de tomber en morceaux. À Montréal, mais aussi ailleurs au Québec."
"Plusieurs stations de métro de Montréal ont un besoin urgent d’entretien. De nombreuses écoles sont vétustes. La moitié des routes du Québec sont en mauvais état. Le Stade olympique doit être rénové de fond en comble. Et selon la vérificatrice générale, les deux tiers du parc immobilier des cégeps se dégradent à la vitesse grand V."
Martineau va jusqu'à comparer la situation actuelle à un film de science-fiction dramatique, rappelant ironiquement que le film « Soleil vert », tourné en 1973 et se déroulant en 2022, décrivait un monde en déclin similaire à ce qu'il perçoit au Québec aujourd'hui.
"C’est comme le film de science-fiction Soleil vert, avec Charlton Heston. Rappelez-vous: tout se déglingue, tout fout le camp, la seule chose qui fonctionne, ce sont les centres d’euthanasie où l’on permet aux gens qui en ont marre de tirer la plogue en regardant des films montrant comment était la Terre autrefois."
Avant le déclin."
Vous vous souvenez à quelle époque se déroulait ce film tourné en 1973?
En 2022."
Pour Martineau, la situation à Montréal reflète un malaise profond et une incapacité à répondre aux besoins fondamentaux des citoyens.
Sa critique acerbe de Valérie Plante fait trembler la toile. La mairesse doit absolument démissionner. Avant qu'il ne soit trop tard...et que Montréal soit détruit à tout jamais...