C’est terminé entre Cayden Primeau et Martin St-Louis: le coach enterre son gardien

C’est terminé entre Cayden Primeau et Martin St-Louis: le coach enterre son gardien

Par David Garel le 2024-12-01

Cayden Primeau vit actuellement ce que tout athlète redoute : un lynchage médiatique et populaire d’une intensité rarement vue à Montréal.

Depuis sa récente débâcle contre les Bruins de Boston, les plateformes sportives se sont transformés en tribunal sans appel.

Et sa déclaration absurde après le match, où il affirme avoir « ressenti de bonnes sensations tout au long du match », n’a fait qu’attiser les flammes d’une frustration collective.

La citation exacte de Primeau, truffée d’hésitations et d’incertitudes, est devenue un symbole de l’échec et de l’inadéquation de son jeu :

« Je me suis senti bien tout au long du match. Comme je l’ai dit, sur le quatrième but, je l’ai lu, mais je n’ai juste pas exécuté.

Je n’ai pas, euh, obtenu la glace comme je le voulais pour pousser de l’autre côté. Mais dans l’ensemble, je me suis senti bien. »

Comment peut-on, après une telle performance, oser affirmer s’être senti bien? Voici l'extrait vidéo de cette déclaration malaisante à souhait.

Cette déclaration, perçue comme une insulte par les fans, a rapidement envahi les plateformes sociales. Sur les réseaux sociaux, les réactions cinglantes se sont multipliées :

"Primeau doit vivre dans une réalité parallèle. Il se sent bien après ça? Sérieux?"

"On parle de revirements mentaux, pas seulement sur la glace. Il est fini."

"Primeau, tu ressens de bonnes sensations? Eh bien, nous, on te veut au ballottage. Next."

Les amateurs n’en reviennent pas que le gardien puisse être à ce point déconnecté de la réalité. Une chose est claire : Primeau a perdu non seulement la confiance des entraîneurs, mais également celle des partisans.

Et à Montréal, où le hockey est religion, cela équivaut à une excommunication.

Pour Cayden Primeau, l’abandon vient aussi d’en haut. Martin St-Louis, connu pour son franc-parler, a été catégorique lorsque Patrick Friolet de RDS lui a demandé si les circonstances difficiles du match pouvaient excuser la performance du jeune gardien.

« C'est difficile à évaluer comme match pour Cayden Primeau, compte tenu de cette minute-là où tout a mal été ? »

La réponde se St-Louis a enterré Primeau:

« On évalue tout. Que ce soit un match facile, un match difficile, on évalue tout. J'ai évalué. »

Voici l'extrait vidéo de la question fatale de Friolet et la réponse cinglante de Martin St-Louis.

Aucun soutien, aucune nuance, aucun semblant de protection. St-Louis a littéralement enterré son jeune gardien avec cette simple phrase, laissant entendre que Primeau est désormais seul face à ses démons.

Il est évident que St-Louis ne voit plus Primeau comme une option viable pour l’avenir de l’équipe.

En contraste, un talent comme Jakub Dobes, travaillant dans l’ombre à Laval, apparait de plus en plus comme la solution aux problèmes chroniques devant le filet.

St-Louis, comme toute l’organisation, semble prêt à tourner la page.

Depuis ses débuts prometteurs, Primeau n’a cessé de décevoir. Les attentes étaient élevées, mais ses performances oscillantes et ses gaffes monumentales ont brisé la patience de tous, à commencer par celle de l’organisation.

Aujourd’hui, il est la cible de toutes les critiques, une figure tragique d’un potentiel inexploité.

Primeau n’est plus seulement critiqué pour ses performances; il est devenu l’incarnation des échecs de l’équipe devant le filet.

Et pendant qu’il sombre, des noms comme Jakub Dobes et Jacob Fowler brillent par leur promesse d’un avenir meilleur.

Cayden Primeau est au bout de son parcours avec le Canadien de Montréal. Chaque match semble précipiter sa chute, et sa capacité à rebondir semble inexistante.

À l’horizon, Jakub Dobes et Jacob Fowler se profilent comme les gardiens du futur, reléguant Primeau au rang de souvenir douloureux d’un potentiel jamais réalisé.

Pour Primeau, les prochains jours seront décisifs. Si Kent Hughes décide de le soumettre au ballottage, il pourrait être réclamé par une équipe en quête de profondeur, mais à Montréal, son histoire semble écrite.

Le Canadien ne peut plus se permettre d’accorder du temps et de l’espace à un gardien qui n’a jamais su s’imposer.

Martin St-Louis a pris sa décision : l’avenir du CH ne passe plus par Primeau. Dobes est prêt. Fowler suit la saison prochaine.

Et le rêve de Primeau s’effondre, emporté par des performances médiocres et des mots qui résonnent comme des dénis de réalité.

La messe est dite. Cayden Primeau n’a plus sa place à Montréal, et le futur entre les poteaux appartient à d’autres.

St-Louis vient de l'enterrer à vie.