Brendan Gallagher est devenu l'éléphant dans la pièce pour le Canadien de Montréal.
La relation entre Gallagher et Martin St-Louis n’est plus ce qu’elle était.
Pire encore, elle s'envenime. En fait, on dirait qu’ils ne peuvent plus se sentir. Le malaise grossit entre les deux hommes, et on ne peut plus faire semblant : St-Louis n'est plus capable de voir Gallagher en photo, même dans rôle insignifiant sur le quatrième trio.
St-Louis n'est tellement plus capable qu'il ignore le vétéran.
Gallagher, avec son contrat ridicule de 6,5 millions de dollars par saison jusqu'en 2027, se retrouve en mode survie, forcé d’évoluer dans un rôle qui ne lui convient pas.
Et la vérité crue est que tout le monde dans l'organisation sait très bien que l’avenir de Gallagher est scellé. Racheté en 2025? C’est pratiquement écrit dans le ciel.
Pourtant, malgré sa place presque garantie sur la liste des rachats, le vétéran traîne son mal-être dans le vestiaire comme un fardeau trop lourd à porter.
Pire encore, il fait la baboune car Martin St-Louis ne lui a donné aucune audition sur le top 9. Tout le monde a eu droit à une audition, même les plombiers les plus obscurs.
Mais pas Gallagher le FINI. Ce n’est plus le guerrier d’antan. Il est devenu un MALAISE ambulant.
Martin St-Louis, de son côté, semble avoir tourné la page sur ce qu’a représenté Gallagher dans le passé. Sa façon de l’ignorer durant ce camp est humiliante.
Pas une mention de Gally lors des points de presse. Pas une allusion à un rôle plus important. Rien. Gallagher ne fait plus partie des plans, et tout le monde le sait.
Pourtant, le plus alarmant dans tout cela, c'est cette tension évidente entre les deux hommes. On n’a peut-être pas de déclaration choc pour confirmer leur animosité, mais les regards fuyants et l'absence totale d'interaction parlent d’eux-mêmes.
Gallagher est invisible. Mais on le voit quand même bouder à des kilomètres.
C’est comme si St-Louis et Kent Hughes avaient déjà fait le ménage dans leur tête. Le hockey d’aujourd’hui, c’est pour les jeunes, et Gallagher fait figure de dinosaure dans cette nouvelle ère.
Un dinosaure au corps fini. Un dinosaure boudeur. Un dinosaure qui ne devrait plus être sur la glace, mais bien dans les gradins.
Personne ne veut vraiment le dire à haute voix, mais tout le monde sait que Gallagher ne sera plus là bien longtemps.
À 32 ans, avec son corps usé et ses meilleures années derrière lui, il est condamné.
Condamné à être racheté. À être humilié à gauche du 4e trio alors qu'il est un ailier droit. Condamné à se retrouver dans la nice de son coach pour sa dernière année à vie dans la LNH.
Même son influence dans le vestiaire a pris un coup. Sa présence est un rappel gênant de ce qu’il n’est plus. Le malaise est réel, et la fin approche à grands pas. Son rachat en 2025 ne fait plus de doute.
Pour l’instant, tout le monde joue à l’autruche. On le laisse jouer quelques minutes ici et là, sur un quatrième trio où il n’a clairement pas sa place, comme si on essayait de le pousser doucement vers la sortie sans faire trop de bruit.
Mais la vérité éclatera bientôt : Brendan Gallagher est l’ombre de lui-même depuis des années, et Martin St-Louis n’est plus prêt à défendre un joueur dont il ne veut plus.
Gallagher en veut à St-Louis. Pour plusieurs raisons.
Martin St-Louis a clairement fait savoir qu'il privilégie les jeunes joueurs au détriment des vétérans usés. Mais ce qui choque Gallagher, c’est la manière dont il est traité.
Dans sa tête, contrairement à d’autres vétérans qui bénéficient d’un certain respect pour leurs services rendus, il est littéralement mis de côté, sans égard pour ce qu'il a accompli dans le passé.
Le reléguer à une quatrième ligne, qui plus est à l'aile gauche alors qu'il est un ailier droit naturel, c'est comme planter un clou dans le cercueil de sa carrière. Et ça, St-Louis le sait très bien.
Gallagher, qui était autrefois le roi du vestiaire, se retrouve dans une position humiliante. Pire encore, St-Louis n’a jamais pris la peine de justifier ce choix publiquement.
Est-ce une volonté délibérée de faire comprendre à Gallagher que son temps est révolu?
Il faudrait quand même rappeler à l'attaquant que s'il y avait une vraie justice sur cette terre, ou plutôt sur cette glace, Gallagher serait dans les gradins.
S'il y avait une vraie justice, Marc Bergevin ne lui aurait jamais accordé ce contrat et il serait déjà à la retraite. Alors quand Gallagher fait la baboune à propos de la manière dont il est traité, disons que les fans du CH doivent avoir envie de lui dire la vérité en pleine figure.
Si Martin St-Louis n’a pas voulu publiquement remettre en question les performances de Gallagher, c’est peut-être parce que tout le monde connaît déjà la réponse: le déclin physique est évident.
À 32 ans, Gallagher a accumulé une quantité incroyable de blessures qui ont laissé des séquelles indéniables. Ses nombreuses chirurgies aux mains, son jeu intense qui a fait son succès, tout cela a fini par user son corps à un point de non-retour.
Gallagher souffre. Il a mal partout. Il n’est plus capable de supporter le rythme effréné de la Ligue nationale de hockey.
Gallagher, autrefois un leader vocal et une figure d’inspiration pour les jeunes, est aujourd'hui un malaise ambulant.
Ses collègues le respectent, bien sûr, mais sa situation embarrassante crée un climat étrange dans le vestiaire.
Comment soutenir un joueur qui n’a plus la capacité de suivre le rythme tout en sachant qu’il empêche l’équipe de progresser en accaparant une portion significative de la masse salariale et du temps de glace d'un joueur qui serait beaucoup plus utile que lui?
Gallagher sait qu’il est un problème, qu'il est LE PROBLÈME, même s’il refuse de l’admettre publiquement. Et ce malaise est ressenti par tous.
C'est la patate chaude que personne n'ose aborder. Même Martin St-Louis, qui a toujours été franc et direct, évite le sujet.
Mais en coulisses, les discussions sont beaucoup plus franches. Gallagher n’a plus sa place dans cette équipe en pleine transition.
Le pire dans cette situation, c’est que Brendan Gallagher n'a aucune porte de sortie. Contrairement à certains vétérans qui trouvent une seconde vie en Europe ou dans des rôles de soutien ailleurs, Gallagher semble coincé.
Il est profondément enraciné au Québec, et ses attaches familiales (notamment avec sa fiancée Emma Fortin) le lient à Montréal. Un exil en Europe pour finir sa carrière semble donc peu probable.
Et dans la LNH? Quelle équipe voudrait s’encombrer d’un joueur usé et surpayé? Gallagher n’a tout simplement plus de marché. Le Canadien de Montréal est devenu sa prison dorée.
Brendan Gallagher sait que son temps avec le Canadien est compté. Mais plutôt que d'accepter cette réalité avec grâce, il continue de se battre contre un courant trop puissant pour lui...en boudant.
Il s’accroche à un rôle de leader qu’il n’a plus les moyens d’assumer, et cela rend tout l’entourage du CH gêné, voire incommodé.
Les journalistes n'ont pas manqué de souligner que Gallagher semble être pris dans une spirale néfaste, conscient de ses limitations de plus en plus évidentes dans la LNH.
Sa frustration et son sentiment d'impuissance semblent l'avoir poussé à adopter une approche de plus en plus destructive sur la glace.
Il semble que le moment soit venu pour une intervention décisive. Il est largement anticipé que Martin St-Louis prendra des mesures en coulisses, demandant personnellement à Kent Hughes de racheter le contrat de Gallagher à la première opportunité l'été prochain.
Au fait, il est clair qu'il lui a déjà demandé. En attendant, mieux vaut l'envoyer dans les gradins qu'à la gauche du 4e trio.
À un moment donné, il est temps d'accepter la réalité.