C’est terminé pour Jesperi Kotkaniemi dans son pays

C’est terminé pour Jesperi Kotkaniemi dans son pays

Par Marc-André Dubois le 2024-12-06

Jesperi Kotkaniemi vit actuellement l’un des moments les plus difficiles de sa carrière.

Son absence de la liste finale de l’équipe nationale finlandaise pour le prestigieux tournoi des 4 a été un choc non seulement pour lui, mais aussi pour sa famille, particulièrement son père Mikael.

Dévasté par la nouvelle, Kotkaniemi a confié qu’il avait du mal à accepter cette décision, une exclusion qui, selon plusieurs observateurs, trouve ses racines dans sa réputation.

Jesperi Kotkaniemi a avoué qu’il était profondément affecté par cette nouvelle.

« C’est dévastateur. Je rêvais de représenter mon pays à cet événement. Je sais que je peux faire mieux, mais c’est difficile de ne pas ressentir que je suis jugé pour des choses qui dépassent mon jeu sur la glace », a-t-il déclaré.

Pour Mikael Kotkaniemi, entraîneur et figure respectée du hockey finlandais, cette exclusion est un coup dur. Selon des sources proches de la famille, Mikael a exprimé son incompréhension et sa colère face à cette décision, qu’il perçoit comme une sanction injustifiée envers son fils.

En 2018, Jesperi était un héros national après avoir contribué à la médaille d’or de la Finlande au Championnat mondial junior. Aujourd’hui, il est vu comme un indésirable.

Les médias finlandais, qui avaient initialement soutenu Kotkaniemi dans ses moments difficiles à Montréal, ont radicalement changé de ton.

Des termes cinglants tels que « bébé gâté », « fils à maman » et « joueur égoïste » sont désormais couramment employés pour décrire le jeune attaquant.

Les critiques visent principalement son attitude perçue comme nonchalante lors des entraînements et des matchs, ainsi que son comportement hors glace jugé problématique.

Ce sont ces critiques qui, selon plusieurs sources, auraient pesé dans la balance au moment de constituer l’équipe nationale.

Le directeur général de l’équipe finlandaise, Jere Lehtinen, a souligné l’importance de choisir des joueurs non seulement pour leurs compétences techniques, mais aussi pour leur contribution à la cohésion du groupe.

« Nous avons besoin de joueurs prêts à tout donner pour l’équipe, sur et hors de la glace », aurait-il déclaré en marge de l’annonce des sélections.

Même Joel Armia, autre joueur finlandais sélectionné et ancien mentor de Kotkaniemi, a pris ses distances.

Autrefois considéré comme un grand frère pour Jesperi, Armia préfère désormais se concentrer sur sa propre carrière et éviter d’être associé aux controverses entourant son jeune compatriote.

Ce fossé entre les deux joueurs illustre à quel point Kotkaniemi s’est aliéné ses pairs, non seulement au sein de la LNH mais aussi sur la scène internationale.

Cette exclusion marque un tournant pour Kotkaniemi, qui devra maintenant travailler sur lui-même pour redorer son image et prouver qu’il peut être un atout, tant sur le plan sportif que sur celui du leadership.

Pour le moment, il reste dans l’ombre de ses compatriotes, dont les performances et l’attitude exemplaire les maintiennent au sommet de l’élite finlandaise.

Quand Joel Armia a une plus grande éthique de travail que toi, tu es dans le trouble.

En Finlande, cette absence est perçue comme un signal clair : les problèmes d’attitude de Kotkaniemi ne sont plus tolérés.

Si le joueur veut un jour retrouver une place au sein de l’équipe nationale, il devra montrer qu’il est capable de changer.

Mais le temps presse. À déjà 2a ans, Kotkaniemi voit son étoile pâlir à une vitesse inquiétante. L’avenir dira si cette épreuve servira de catalyseur pour une renaissance ou marquera le début d’un déclin i

Pour l’instant, Jesperi Kotkaniemi devra se contenter de regarder ses compatriotes briller au tournoi des 4 Nations depuis son salon, avec, dans le regard, le reflet d’un rêve brisé.

Il n'a que lui à blâmer. Et peut-être les médias montréalais qui lui ont fait mauvaise presse. Mais il le méritait sûrement.

Jesperi Kotkaniemi, autrefois vu comme un prodige du hockey finlandais et un espoir clé du Canadien de Montréal, s’est progressivement attiré les foudres des médias, des équipes et même de ses coéquipiers.

L’une des causes majeures de cette dégringolade est son comportement en coulisses, qui a brisé sa réputation et sa crédibilité.

Kotkaniemi a laissé entendre, lors de discussions privées, que les médias montréalais étaient « biaisés » et « toxiques ».

Ces propos, rapportés par des sources proches de l’organisation, ont provoqué des tensions palpables au sein du Canadien de Montréal.

Pire encore, ces critiques se sont transformées en rumeurs amplifiées lorsqu’il aurait confié à des journalistes étrangers que la pression médiatique à Montréal était la principale raison de ses performances inconstantes.

Cette attitude a été perçue comme une tentative de se déculpabiliser, ce qui a considérablement terni son image auprès des partisans et de la direction de l’équipe.

Les entraîneurs, tant à Montréal qu’en Caroline, ont régulièrement exprimé leur frustration face au manque de sérieux de Kotkaniemi lors des entraînements.

Contrairement à d’autres jeunes joueurs désireux de s’améliorer et de consolider leur place dans la LNH, Kotkaniemi a souvent été décrit comme « peu impliqué » et « distrait » pendant les séances.

Ce relâchement a conduit à des performances médiocres sur la glace, alimentant la perception qu’il ne prenait pas son rôle au sérieux.

Certains coéquipiers auraient même rapporté qu’il arrivait en retard ou mal préparé, un comportement inacceptable dans une ligue où chaque détail compte.

Au-delà de ses critiques et de son manque d’éthique de travail, Kotkaniemi est également accusé d’avoir une « grosse tête ».

Plusieurs sources ont évoqué un joueur qui se croyait au-dessus des critiques, refusant de reconnaître ses lacunes ou d’écouter les conseils.

Cette arrogance, combinée à son incapacité à maintenir des performances constantes, a fini par agacer aussi bien ses entraîneurs que ses coéquipiers.

Cette combinaison de critiques publiques, d’un manque de rigueur et d’une attitude hautaine a rendu Kotkaniemi indésirable non seulement en Finlande, mais aussi dans la LNH.

Ses relations tendues avec d’autres joueurs et sa mise en retrait progressive des rôles clés dans les équipes où il a joué témoignent de l’impact durable de son comportement sur sa carrière.

Jesperi Kotkaniemi aurait pu devenir une étoile montante de la LNH, un modèle pour la jeunesse finlandaise et un leader pour les équipes qui lui ont fait confiance.

Au lieu de cela, il s’est lui-même saboté par son comportement, ses excuses constantes et son incapacité à accepter ses responsabilités.

Sa carrière est désormais une leçon brutale sur l’importance de l’humilité et du travail acharné, des qualités qui, sans elles, peuvent transformer un potentiel exceptionnel en un triste gâchis.

Kotkaniemi est aujourd’hui un symbole de ce que le talent seul ne suffit pas à accomplir : le succès durable, que ce soit dans la LNH ou à l'international.

Au lieu de pleurer sur son sort, il est temps que KK se regarde dans le miroir.