Le couperet est tombé : Rafael Harvey-Pinard, le chouchou de l’an dernier, a été soumis au ballottage, et tout indique que son aventure avec le Canadien pourrait bien s’arrêter ici.
Un joueur qui, il y a à peine quelques mois, était vu comme un modèle de combativité et d’efficacité, se retrouve aujourd’hui en pleine incertitude.
Pourquoi cette décision? en le plaçant au ballottage, le Canadien a ouvert la porte à un départ définitif.
Avec son profil de joueur énergique, polyvalent et à faible coût, il est difficile d’imaginer que les 31 autres équipes ignorent une telle opportunité.
La saison dernière, il avait été une bouffée d’air frais dans un alignement marqué par les blessures et les difficultés. Son intensité, son sens du jeu et son éthique de travail avaient fait de lui un joueur apprécié des partisans et respecté dans le vestiaire. Mais cette année, les choses ont changé.
Sa blessure, suivie d’une réhabilitation à Laval marquée par une production décevante (un seul point en cinq matchs), semble avoir scellé son sort.
Le Canadien, déjà en pleine congestion d’alignement avec des jeunes comme Emil Heineman et Joshua Roy qui réclament des minutes, a choisi de prendre le risque de le perdre pour rien.
Ouch!
Si Harvey-Pinard est réclamé le Canadien perdra un joueur qui aurait pu encore contribuer, surtout dans une équipe en reconstruction où chaque talent compte.
Et si personne ne le réclame? Il devra accepter de continuer sa réhabilitation à Laval, un coup dur pour son ego et sa carrière dans la LNH.
Cette situation soulève également des questions sur la gestion de Kent Hughes et de son équipe.
Harvey-Pinard, un joueur qui symbolisait tout ce que le Canadien veut représenter — travail acharné, développement interne et passion —, est maintenant laissé à lui-même. Était-ce inévitable ou un simple mauvais calcul?
Les critiques commencent déjà à pleuvoir.
Certains voient cette décision comme une preuve que personne n’est à l’abri, même ceux qui ont donné leur cœur et leur âme à cette équipe.
D’autres, plus pragmatiques, se demandent si le Canadien ne vient pas de donner un cadeau à une équipe adverse.
Quoi qu’il en soit, une chose est claire : c’est une fin amère pour Harvey-Pinard.
Qu’il soit réclamé ou qu’il retourne à Laval, le rêve qu’il vivait avec le Tricolore semble s’être effondré.
Pour les partisans, c’est une pilule difficile à avaler.
Harvey-Pinard était plus qu’un simple joueur; il était un symbole.
Et aujourd’hui, ce symbole semble brisé.
Le hockey est un sport cruel, et Harvey-Pinard en apprend les leçons les plus dures. À lui de trouver un moyen de rebondir, que ce soit à Montréal, à Laval ou ailleurs.
Mais pour l’instant, une chose est sûre : Ça va être un longue nuit pour Rafael.