Chandails à 6000 dollars: François Legault pris la main dans le sac

Chandails à 6000 dollars: François Legault pris la main dans le sac

Par David Garel le 2024-10-12

Le Journal de Montréal vient de révéler une véritable bombe : François Legault s’est offert un chandail de Guy Lafleur avec l'argent des contribuables, encadré avec soin pour la modique somme de 1282 $.

Et ce n’est que la pointe de l’iceberg ! Pendant que le Québec serre la ceinture, Legault dépense joyeusement avec une carte de crédit gouvernementale, comme si le budget de la province était un simple porte-monnaie personnel. Bravo, champion !

Avec 1282 $ d’argent public pour un chandail encadré, notre premier ministre prouve que rien n’est trop beau pour son amour du hockey.

Après tout, si on peut subventionner les Kings de Los Angeles à Québec pour 7 millions de dollars, pourquoi ne pas s’offrir aussi un peu de nostalgie avec un maillot du légendaire Guy Lafleur ?

Et soyons honnêtes, pourquoi s’arrêter là ? En 2021, ce sont 6000 $ de chandails du CH qui ont été facturés à l'État, dont un spécialement pour lui.

Qui a dit que l’austérité devait s’appliquer à tous ? Certainement pas le gouvernement du Québec !

Le Bureau du premier ministre a eu la brillante idée d’acheter 14 chandails de Guy Lafleur pour régaler ses homologues du Canada.

Coût total ? 4828 $ d’argent public. Ces maillots dédicacés par Lafleur lui-même, à 345 $pièce, étaient sûrement une priorité budgétaire de premier ordre !

« À François, meilleurs vœux », a même écrit Lafleur sur le chandail du PM. Quand on a le pouvoir, il faut savoir se faire plaisir, et rien de tel qu’une petite séance de shopping au Centre Bell pour cimenter des relations interprovinciales.

Et que dire de Doug Ford, qui a fièrement arboré son chandail après l’élimination des Leafs par le CH ? C’est beau l’esprit sportif !

Pendant ce temps, les contribuables québécois se tapent la facture. Mais, eh, au moins, on gagne des amis !

Une décoration à prix d’or, bien entendu aux frais de… vous devinez qui ?

Cerise sur le sundae : non content de se contenter du chandail, Legault l’a encadré pour un petit 937 $, toujours sur le dos des contribuables.

Oui, vous avez bien lu : 937 $ pour accrocher fièrement son trophée de fan dans son bureau. Au cas où vous vous demandiez, il a même pris le temps de poser avec l’encadreur pour une photo Facebook, tout sourire, comme s’il avait trouvé une aubaine. Au fond, c’est nous les pigeons qui avons réglé la note.

Interrogé par le Journal de Montréal sur ces dépenses douteuses, Legault a préféré esquiver les questions. Peut-être pensait-il que cela passerait « sous le radar », puisque tout a été discrètement payé avec une carte de crédit gouvernementale.

Malheureusement pour lui, le Bureau d’enquête a flairé la manigance dans les relevés ministériels. Bravo au Journal de Montréal.

Cette petite histoire démontre une fois de plus que François Legault est un vrai pro du « stickhandle » budgétaire : il feinte les responsabilités, passe entre les mailles du filet, et finit toujours par marquer… avec notre argent.

Si Guy Lafleur pouvait voir ça, il en serait sûrement révolté. Utiliser son nom, son image, et son héritage pour une transaction aussi malhonnête ?

Quelle insulte à la mémoire d’un homme qui a toujours été proche du peuple. Lafleur n’était pas du genre à rouler sur l’or ni à faire passer ses caprices avant le bien commun.

Il était l’incarnation de l’humilité, un héros simple et sincère, qui n’aurait jamais accepté qu’on se serve de son nom pour se faire encadrer un chandail à plus de 1000 $ avec l’argent des contribuables.

Lafleur, l'homme du peuple, trahi par les élites...

François Legault a oublié que Lafleur n’a jamais été un homme des privilèges. Ce genre de détournement de fonds publics pour un luxe personnel aurait profondément dégoûté le Démon blond.

Guy était un joueur au grand cœur, proche des gens ordinaires, de ceux qui se saignent à blanc pour payer leurs impôts, et non un adepte de la vie de pacha financée par les autres.

Lui, il jouait pour l’amour du hockey, pas pour accumuler des trophées encadrés dans des bureaux luxueux aux frais des citoyens.

Son héritage est sali par l’arrogance du pouvoir...

Le pire, c’est que tout cela se fait au nom de Lafleur, un homme qui incarnait la modestie et la générosité. Si Guy était encore parmi nous, il aurait probablement exigé que ce chandail soit vendu aux enchères pour remettre l’argent à une œuvre de charité.

Lui, il aurait refusé d’être complice de cette petite mascarade budgétaire montée par le gouvernement. Utiliser son nom pour graisser des relations politiques et décorer des bureaux de premier ministre ? C’est une véritable trahison de tout ce qu’il représentait.

Encadrer un chandail à 937 $ et offrir des cadeaux à 345 $ pièce à des premiers ministres canadiens, avec des fonds publics, tout en profitant de la mémoire de Lafleur ?

C’est non seulement du mauvais goût, mais aussi une honte absolue. Lafleur, avec son franc-parler, n’aurait jamais toléré cette cérémonie d’autosatisfaction à son nom.

Pendant que le citoyen moyen se serre la ceinture, le PM se pavane en Guy Lafleur. Peut-être que le prochain budget inclura une nouvelle ligne : « Cadeaux et chandails pour l’élite. »

Allez, la prochaine tournée est pour nous !