La conférence de presse de Kent Hughes aujourd'hui a été marquée par des moments embarrassants et des déclarations contradictoires qui ont entraîné l'incompréhension et la frustration chez les partisans.

Une grande part de cet échec de relations publique semble être liée à une préparation insuffisante de la part de Chantal Machabée, vice-présidente aux communications et elle-même ancienne journaliste.

Le DG des Canadiens a donné l'impression d'être pris au dépourvu à chaque question, laissant transparaître un manque de préparation flagrant.

La comparaison maladroite entre Shane Wright et Matvei Michkov a provoqué une réaction négative sur la toile, laissant les partisans perplexes quant à la pertinence de cette comparaison. Certains ont même été insultés. Déjà que le sujet de la non-sélection de Michkov est un sujet controversé, comparer le prodige russe au flop Wright a été la goutte qui a fait déborder le vase.

Cette erreur semble découler d'un manque de préparation de la part de Chantal Machabée, qui aurait dû anticiper les questions susceptibles d'être soulevées lors de la conférence.

Un moment particulièrement embarrassant s'est produit lorsque Hughes a tenté d'expliquer pourquoi le CH n'avait pas nécessairement besoin d'un attaquant capable d'amasser un point par match en se référant à Patrice Bergeron.

Cet argument s'est rapidement effondré sous le poids de la réalité lorsque le journaliste qui avait posé la question a souligné les contradictions du directeur général, notant que les Bruins comptaient sur plusieurs joueurs dépassant cette moyenne pendant que Bergeron était en action. Cette situation aurait pu être évitée avec une meilleure préparation de la part de l'équipe de communication.

L'un des moments les plus frustrants pour les partisans québécois a été le refus de Hughes d'admettre que Samuel Montembeault était le gardien numéro un de l'équipe.

Cette décision a non seulement alimenté la déception du Québec, mais a également laissé planer un doute sur la cohérence de la gestion de l'équipe.

Une préparation plus minutieuse aurait pu permettre à Hughes d'aborder cette question de manière plus claire et convaincante.

En tant qu'ancienne journaliste, Chantal Machabée aurait dû anticiper ces questions difficiles, surtout après la controverse entourant la non-sélection de Michkov.

La préparation insuffisante de Hughes a été mise en lumière, et il est inévitable de regarder du côté de la vice-présidente aux communications pour comprendre pourquoi le directeur général n'était pas prêt à affronter les journalistes (et les partisans).

Il est essentiel que l'équipe de communication revoie sa stratégie pour éviter de telles erreurs à l'avenir car en navigant sur les réseaux sociaux, on réalise à quel point Kent Hughes a perdu du capital sympathie auprès de la population québécoise.

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