Le conflit entre Mikko Rantanen et le directeur général de l’Avalanche du Colorado, Chris MacFarland, prend une tournure de plus en plus publique et tendue.
Alors que le DG accuse le franc-tireur finlandais de vouloir surpasser Nathan MacKinnon comme joueur le mieux payé de l’équipe, Rantanen n’a pas tardé à riposter avec des déclarations cinglantes.
Une chose est certaine : les deux hommes ne passeront pas leurs vacances ensemble.
Chris MacFarland a publiquement insinué que Rantanen exigeait un contrat qui dépasserait les 12,6 millions de dollars par saison de Nathan MacKinnon, mettant ainsi l’équipe dans une situation impossible.
Mais Rantanen, loin de se laisser accuser sans répliquer, a livré sa version des faits.
« J’étais prêt à faire un rabais par rapport à ma valeur sur le marché. Nous étions en discussions, puis ils m’ont échangé. Je n’ai jamais demandé à être payé plus que Nathan MacKinnon, c’est faux, » a affirmé Rantanen au Denver Post.
Ces propos, loin d’apaiser la situation, ont amplifié la tension. Pour MacFarland, la décision de se séparer de Rantanen était nécessaire pour préserver la flexibilité salariale de l'équipe, en prévision notamment de l’énorme contrat attendu pour Cale Makar en 2027.
Mais pour Rantanen, cette justification manque de transparence et de respect.
Malgré la rancoeur, Rantanen tente de tourner la page en se concentrant sur son nouveau départ avec les Hurricanes de la Caroline.
Il reconnaît que le choc initial a été difficile à digérer, mais il adopte attitude positive.
« Au final, c’est le travail. Les gens changent d’équipe, tout comme les médecins ou les employés changent d’hôpital ou d’entreprise. C’est émotif, mais il faut garder le moral, » a-t-il expliqué.
Son intégration rapide en Caroline semble lui permettre de canaliser ses émotions sur la glace. Avec une équipe ambitieuse et la complicité de son meilleur ami Sebastian Aho, Rantanen espère rapidement retrouver son statut de joueur d’impact.
Cette chicane ne se limite pas aux simples mots entre Rantanen et MacFarland. Elle prouve aussi une fracture dans l’équipe.
Le départ de Rantanen, un leader offensif de l’Avalanche depuis une décennie, a laissé un vide à Denver.
Certains joueurs, à l’image de Nathan MacKinnon, se sont dits choqués par la transaction. Mais après la divulgation de l’offre refusée par Rantanen (8 ans, 11,75 millions de dollars par saison), tout a changé.
MacKinnon, qui avait initialement critiqué la direction pour ne pas avoir fait assez pour retenir Rantanen, s’est retrouvé dans une situation embarrassante.
Les médias du Colorado ont insinué que le capitaine souhaitait rester le joueur le mieux payé de l’équipe, une rumeur qu’il a démentie avec force.
« Ce n’est pas vrai. Je me fiche de ça. Tout ce qui m’intéresse, c’est de gagner, » a-t-il juré.
Avec ces tensions publiques, la question qui demeure est la suivante : le Colorado peut-il vraiment tourner la page?
L’équipe semble divisée, et l’éclat de cette chicane jette une ombre sur une organisation pourtant habituée à être au sommet.
Pour Rantanen, la blessure est profonde, mais il semble déterminé à performer dans un nouveau contexte.
Cette saga laisse un goût amer, un rappel des défis d’équilibrer relations humaines et contraintes économiques dans une ligue où l’argent et la loyauté s’entrechoquent régulièrement.
La tension entre Mikko Rantanen et Chris MacFarland continuera de résonner longtemps dans les couloirs de la LNH.
Interrogé sur la possibilité d'une prolongation de contrat avec les Hurricanes, Rantanen a évité le sujet, préférant se concentrer sur le présent.
Cette réticence à discuter de son avenir alimente les débats autour de ses exigences salariales. Ceux qui rêvent de le voir rejoindre le Canadien de Montréal peuvent continuer de rêver.
Après tout, Rantanen a déjà refusé une offre de 11,75 millions de dollars par année sur huit ans, ce qui l’aurait fait l’ailier le mieux payé de la LNH. Comment peut-il alors clamer qu’il était prêt à accepter un "rabais"?
Pour Kent Hughes et la direction du CH, cette réalité rend l’idée d’ajouter Rantanen à l’alignement presque impossible.
Hughes, soucieux de la gestion à long terme de l’équipe, ne se risquera jamais à offrir un contrat de 13 ou 14 millions par saison à un joueur de 28 ans.
MacKinnon, qui avait initialement critiqué la direction pour ne pas avoir fait assez pour retenir Rantanen, s’est retrouvé dans une situation embarrassante.
Les médias du Colorado ont insinué que le capitaine souhaitait rester le joueur le mieux payé de l’équipe, une rumeur qu’il a démentie avec force.
« Ce n’est pas vrai. Je me fiche de ça. Tout ce qui m’intéresse, c’est de gagner, » a-t-il juré.
Quelqu'un ment quelque part. Rantanen? Le DG du Colorado?
Ou...Nathan MacKinnon...
Mikko Rantanen ne s’attendait clairement pas à ce que son ancien directeur général dévoile publiquement les détails de l’offre qu'il a refusée.
Pour Rantanen, ce coup d’éclat public de la direction du Colorado est une trahison. Lui qui affirmait être prêt à accepter un "rabais" pour rester avec l’Avalanche doit maintenant faire face à une vérité cruel : les faits présentés par MacFarland contredisent son discours.
Est-il vraiment disposé à s’adapter et à faire les compromis nécessaires pour s’intégrer dans un système prévis?
Ou est-il simplement à la recherche du plus gros chèque?