Christian Dvorak aurait été embarrassé devant ses coéquipiers.
Martin St-Louis aurait perdu patience si Antoine Roussel se met à la place du coach.
L’attitude de Martin St-Louis à l'égard de Christian Dvorak lors de la séance vidéo aurait était glaciale selon l'ancien joueur de la LNH.
Dvorak aurait été publiquement humilié par l’entraîneur-chef devant tous ses coéquipiers, une situation que Roussel a imaginée lors de son intervention avec Mario Langlois sur les ondes du 98,5 FM.
Ce genre de geste prouverait que St-Louis n'est pas un coach pee-wee mou, lui qui est visiblement tanné par l’attitude égoïste du vétéran.
Roussel a expliqué que lorsqu’un joueur ne livre pas la marchandise, c’est souvent à ce moment qu’un entraîneur doit agir en conséquence :
Si tu ne joues pas bien, le coach doit imposer des correctifs. La vérité fait mal parfois, et il faut l’entendre.
Lors du prochain match, Martin devrait le mettre dans les estrades pour passer un long message.
Roussel a particulièrement été dérangé par une séquence clé du match contre les Rangers. Après la mise en échec sévère de Jacob Trouba sur Justin Barron, Dvorak avait la chance de défendre son coéquipier en assénant une bonne mise en échec au défenseur des Rangers, mais il n'a rien fait, ratant l’occasion de montrer qu'il était un joueur d'équipe.
Un non-geste déplorable, dans tous les sens du terme.
Pour Roussel, l’inaction de Dvorak est un symbole du manque de solidarité au sein de l'équipe.
«Cette action-là, j'ai trouvé ça vraiment déplorable, parce que tu ne te tiens pas en équipe. C'est ça que ça démontre. Il y en a un qui se fait frapper... Tu ne gagnes pas avec du monde de même...
Ça, ça m'a dérangé au plus haut point. Ça ne mérite peut-être pas que tu passes un match dans les estrades, parce que Dvorak, et dans une séance vidéo, tu peux être certain que je l'embarrasse devant tout le monde.»
Quand tu ne réponds pas après un coup comme ça, tu démontres que tu ne soutiens pas ton équipe. Et tu ne peux pas gagner avec des gars comme ça.
Bien que Dvorak ait une certaine utilité en tant que vétéran, Roussel estime que ce type de comportement mérite d’être sanctionné, sinon publiquement, du moins en interne.
" Je ferais le couperet. Tu vas regarder un match dans les estrades." affirme Roussel. (crédit: 98,5 FM)
«Tu manques un match et tu le regardes dans les estrades parce que tu es blessé, ce n'est pas pareil que lorsque le coach vient te voir, puis dit: 'Écoute, tu n'as pas bien joué le dernier match."
"Je m'attends à plus de toi. Ce soir, tu regardes le match dans les estrades.' Ça, ça fait tellement mal à entendre. Mais la vérité, des fois, elle fait mal aussi. Et puis, il faut que tu l'entendes.»
Ce genre de message, aussi dur soit-il, est souvent nécessaire pour resserrer les rangs et créer une culture d’équipe forte.
Dvorak n’a jamais su s’intégrer de manière convaincante au vestiaire montréalais.
Rappelons qu'il était colocataire chez Cole Caufield, profitant de la vie nocturne montréalaise et organisant des fêtes dans le penthouse de l'attaquant.
Ce type de comportement ne joue pas en sa faveur, surtout dans une équipe en reconstruction qui mise sur la discipline et l’engagement.
Si c'était moi, je lui montrerais la porte de sortie demain matin.
Notre frustration grandissante envers des vétérans comme Dvorak, qui semblent déconnectés de l'esprit combatif de famille que l'équipe cherche à inculquer, nous met en colère.
Avec des performances invisibles et une attitude nuisible, Christian Dvorak pourrait bien être à un tournant de sa carrière à Montréal.
Martin St-Louis, de son côté, devra gérer cette situation avec autorité, surtout que la patience des partisans s'est écroulée envers ses capacités de devenir dur avec ses joueurs.
Croisons les doigts pour que Roussel ait raison et que Dvorak a bel et bien été humilié par St-Louis. Il le mérite à cent pour cent.