Dans une séquence troublante diffusée sur les ondes du 98,5 FM, Luc Ferrandez s’en est pris publiquement à Luc Lavoie, allant jusqu’à l’imiter de manière grotesque, comme s’il souffrait d’une déficience intellectuelle.
L’origine de cette querelle? Lavoie a vertement critiqué la mairesse Valérie Plante, qualifiant sa gestion des pistes cyclables et des cônes oranges de catastrophique.
Fatigué des décisions de Plante qu’il considère comme nuisibles pour Montréal, Lavoie a « détruit» la mairesse en ondes sur LCN, dénonçant la multiplication incontrôlée des chantiers et des pistes cyclables qui paralysent la ville et exaspèrent les citoyens.
Résultat? Ferrandez a décidé de l'imiter comme s'il était une personne ayant un handicap mental.
Ce comportement inacceptable a suscité l’indignation de nombreux auditeurs, d’autant plus que Ferrandez semble avoir été poussé par sa proximité avec Valérie Plante, une amie personnelle, pour défendre sa gestion controversée des pistes cyclables.
Pendant ce temps, Jeremy Filosa, suspendu pour une simple opinion controversée sur le fait que l'homme marché sur la lune ou non, continue de faire face à l’incertitude et pourrait perdre son emploi.
Voilà un double standard intolérable : tandis que Ferrandez se permet une imitation humiliante, se moquant des gens ayant une déficience intellectuelle, sans subir de répercussions, Filosa, un journaliste sportif des plus réputés, est tenu à l’écart pour avoir exprimé un doute personnel.
Luc Ferrandez, ancien maire du Plateau-Mont-Royal et collaborateur au 98,5 FM, a imité Luc Lavoie de manière moqueuse, insinuant qu’il avait une déficience intellectuelle.
Cette attaque personnelle est survenue après que Lavoie ait critiqué durement Valérie Plante pour la gestion des pistes cyclables à Montréal, qu'il a qualifiée de désastreuse et déconnectée des besoins des citoyens.
Ferrandez, visiblement irrité par les propos de Lavoie, a choisi de riposter par la dérision, imitant son collègue sur un ton exagéré et humiliant comme s'il avait un handicap, ce qui a profondément choqué de nombreux auditeurs.
Cette sortie de Ferrandez s’explique en partie par sa proximité avec Valérie Plante, qu’il a souvent défendue, même au prix de dérapages verbaux.
Le lien entre les deux est bien connu, Ferrandez ayant été un acteur médiatique central de l’expansion des pistes cyclables à Montréal sous l’administration Plante.
Sa loyauté envers la mairesse semble l’avoir poussé à franchir la ligne rouge, au mépris des valeurs d'inclusion et de respect.
Pendant que Ferrandez se permet ce genre de dérapage en ondes, Jeremy Filosa reste suspendu, sans perspective claire de réintégration.
La suspension de Filosa, initialement décidée pour une durée indéterminée, a été prolongée d’une semaine supplémentaire, alimentant les spéculations sur un éventuel licenciement définitif.
Filosa n’a pourtant fait qu’exprimer une opinion personnelle, certes controversée, mais qui ne portait aucune attaque personnelle ni manque de respect.
L’indulgence dont bénéficie Luc Ferrandez dans cette affaire soulève des questions fondamentales : comment la direction du 98,5 FM peut-elle tolérer une imitation humiliante ciblant une personne et des déficiences intellectuelles tout en maintenant la suspension de Filosa?
Cette incohérence illustre un double standard flagrant, où les amis du « Country Club » médiatique bénéficient d’une immunité honteuse, tandis que les journalistes indépendants comme Filosa sont rapidement sacrifiés.
Cette affaire met en lumière le climat toxique et injuste qui règne au 98,5 FM. Luc Ferrandez, proche du cercle d’influence composé de Patrick Lagacé, Philippe Cantin et compagnie, semble jouir d’une impunité totale.
Son comportement en ondes montre à quel point certains collaborateurs bénéficient de passe-droits, tandis que d’autres, comme Filosa, sont écartés pour des motifs mineurs.
Les auditeurs sont en droit de se demander : pourquoi Ferrandez peut-il moquer impunément de Lavoie et insulter indirectement des personnes en situation de handicap, alors que Filosa est puni pour une simple opinion divergente?
Cette tolérance témoigne d’une gestion à géométrie variable au sein de la station, où les relations personnelles semblent primer sur les principes d’équité et de respect.
Les réactions à cette parodie indigne ne se sont pas fait attendre. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautesont exprimé leur dégoût face à l’absence de sanctions contre Ferrandez.
Des questions ont également été soulevées sur les valeurs prônées par la station. Le contraste entre la suspension prolongée de Filosa et l’immunité de Ferrandez a intensifié la colère du public, qui perçoit cette situation comme une injustice flagrante.
L’affaire Luc Ferrandez vs Luc Lavoie révèle une profonde incohérence dans la gestion interne du 98,5 FM. Pendant que Ferrandez se permet des dérives choquantes, Jeremy Filosa, un journaliste sportif respecté, est maintenu dans l’incertitude professionnelle.
Cette absence de cohérence et ce favoritisme évident minent la crédibilité de la station et nourrissent un climat de méfiance chez les auditeurs.
Dans une société qui prône l’inclusion et le respect, l’imitation de Ferrandez est non seulement inacceptable, mais aussi particulièrement offensante pour les personnes vivant avec une déficience intellectuelle.
Le fait qu’il n’ait pas été sanctionné montre à quel point la direction du 98,5 FM semble influencée par des intérêts personnels.
Jeremy Filosa, quant à lui, reste suspendu, en attente de son sort, dans un silence qui ne fait qu’amplifier l’injustice qu’il subit.
Les auditeurs méritent des réponses et une station qui applique ses règles de manière équitable.
En tolérant les écarts de conduite de certains tout en punissant d’autres sans raison valable, le 98,5 FM sape sa propre crédibilité et trahit la confiance du public.