Il est en feu, et il ne veut plus qu’on lui parle du passé. En inscrivant ses 11e et 12e buts de la saison dans une victoire émotive du Canadien de Montréal, Cole Caufield est officiellement devenu le meilleur buteur de la LNH.
Et pourtant, malgré cette domination offensive, Bill Guerin continue de le snober pour les grandes compétitions internationales. Pourquoi? Parce qu’il est encore prisonnier d’un vieux récit, celui du "party boy", du gars qui préfère les soirées Tinder à l’engagement international. Il est temps de mettre fin à cette farce.
Depuis maintenant deux ans, Guerin, DG de Team USA et homme fort de la fédération américaine. traîne une dent contre Caufield.
L’élément déclencheur? Le Championnat du monde de hockey de 2024 à Prague, où les États-Unis ont été éliminés en quart de finale contre la Tchéquie.
Selon les rumeurs relayées à l’époque, Caufield aurait fait le party durant le tournoi, ramenant des filles à l’hôtel, s’éloignant du sérieux exigé d’un tournoi senior.
Ce comportement aurait profondément déçu Bill Guerin, qui en aurait gardé une image très négative du joueur. À partir de là, Guérin a vu Caufield comme un problème.
Pourtant, on parle d'une machine à buts, mais il n’a pas été appelé pour le tournoi des 4 nations.
Et aujourd’hui, alors qu’il domine la ligue, il ne figure toujours pas dans les plans de Team USA pour les Jeux olympiques de 2026 selon les insiders de la LNH, même s'il fait partie de la liste préliminaire de l'équipe.
Mais il y a une réalité que Bill Guerin refuse de voir : Cole Caufield a changé. Ce n’est plus le jeune insouciant du Mondial 2024. Il ne fait plus la tournée des dates Tinder à Québec.
Il ne loue plus des penthouses au centre-ville avec des modèles OnlyF. Il a tiré un trait sur cette vie-là, parce qu’il est aujourd’hui en couple, amoureux, et centré sur sa carrière.
Sa blonde, Samantha, est devenue une figure clé de son entourage. Sur toutes les lèvres, elle incarne le roc affectif que Caufield cherchait depuis longtemps.
@caufield_lockedin Cutest Couple❤️ #colecaufield #samanthaboos @Slafswife💍²⁰ @Cole’s wife💍 ¹³ @michelapriv13 ♬ original sound - user58719850602
Son amoureuse a frappé sans prévenir. (voir ses magnifiques photos à la fin de l'article)
Et a fait de Cole Caufield un nouvel homme.
Plusieurs observateurs du Canadien s’entendent pour dire que cette stabilité émotionnelle a transformé son jeu. Il est plus calme, plus discipliné, plus engagé défensivement. Il ne cherche plus à forcer les choses. Il joue avec confiance. Et surtout, il n’a jamais été aussi dangereux en zone offensive.
Il faut être aveugle pour ne pas voir cette métamorphose. Et c’est là que le jugement de Guerin devient intolérable.
Le DG américain est toujours coincé dans l’image du Caufield de 2024. Celui qui avait des rumeurs sur Instagram. Celui qui apparaissait dans des DM douteux. Celui qui, selon certaines sources étaait prêt à faire un aller-retour Montréal-Québec pour une nuit endiablée, à l’époque où il fréquentait des modèles québécoises.
Ce Cole Caufield n’existe plus.
Aujourd’hui, il est le visage d’un Canadien compétitif, un leader dans le vestiaire. Et pourtant, le message qui est envoyé par Team USA était clair au début de la saison:
“Tu n’es pas le bienvenu”. Guerin préfère miser sur un Patrick Kane fini à la corde? Ce soir, Guérin n'a plus le droit d'ignorer l'inévitable.
Ce mépris commence à faire réagir dans les cercles médiatiques. Team USA risque de créer un précédent dangereux si on commence à punir les joueurs sur des réputations datant d’il y a deux ans
Il faut arrêter avec les vieilles histoires ».
Mais Bill Guerin s’en fout. Il gère sa fédération comme un country club, où les invitations se méritent sur des liens personnels et non sur le mérite sportif.
On le sait : Tage Thompson, héros du dernier championnat du monde où les États-Unis ont été sacrés champions, n’était pas au 4 Nations. Il le sera assurément aux Jeux olympiques. Pourquoi? Parce qu’il est proche du "clan Guerin". Parce que les connexions valent plus que les performances.
Et parce que Caufield avait décidé de ne pas aller au championnat du monde 2025, sûrement parce qu'il ne voulait pas se faire surveiller par Bill Guérin.
Pendant ce temps, Caufield détruit tout sur son passage. Avec 12 buts, il domine la LNH. Il marque à forces égales, sur le jeu de puissance, en prolongation.
Il évolue avec Nick Suzuki, mais ne dépend plus uniquement de lui. Il est capable de générer son propre élan offensif. Il est devenu un vrai sniper, un franc-tireur au sens hockey pur, mais surtout un joueur two-way tellement complet, pas juste un joueur de "highlight reels".
Ce que Caufield fait, il le fait dans un système exigeant, parfois limité, et sous une pression constante. Ça ne fait que renforcer la portée de ses exploits.
Mais pour Guerin, ça ne suffit pas. Et c’est là que le dossier devient politique. Aux yeux de certains proches de l’équipe américaine, Guérin a voulu sacrifier Caufield pour envoyer un message à toute une génération de joueurs : "Si tu ne rentres pas dans le moule, tu restes chez toi."
Ce genre de mentalité pourrait coûter cher à Team USA. Car il n’y a aucun autre Américain dans la LNH capable de marquer comme Caufield, avec autant de régularité, de variété et de précision.
Même les fans américains commencent à le souligner. Sur les forums de discussion. des dizaines de partisans expriment leur incompréhension.
« Vous allez vraiment laisser le meilleur marqueur de la LNH à la maison » écrivait un utilisateur. Même Jeremy Roenick a liké un commentaire dénonçant l’exclusion de Caufield.
Alors à quoi joue Bill Guerin? Est-ce une vengeance personnelle? Une question de réputation? Ou simplement un entêtement malsain?
Peu importe la réponse, il devra bientôt faire face à la réalité : Cole Caufield est en train de forcer la main de la fédération américaine. Il ne leur laissera pas le choix. À ce rythme, le snober devient une insulte non seulement envers lui, mais envers le hockey américain lui-même.
Guérin veut donner une leçon, mais c’est lui qui va finir par être le dindon de la farce. Car Caufield, plus que jamais, est prêt. Il est en couple. Il est mature. Il est engagé.
Il veut juste jouer... et marquer ses buts.
Merci Samantha.
