C’est un véritable scandale qui a éclaté après la défaite du Canadien de Montréal face aux Oilers. Dans le vestiaire, la colère immense.
Brandon Gallagher, Cole Caufield, Alex Newhook et même Martin St-Louis ont vidé leur sac. Les propos sont d’une rare intensité, et la Ligue nationale n’aura pas d’autre choix que d’imposer des amendes dans les prochaines heures.
« Les Oilers n’avaient pas besoin d’aide » clame Brendan Gallagher avec un regard de feu.
C’est le vétéran qui a ouvert le bal, visiblement furieux de la tournure des événements :
« Tu sais que t’as fait une erreur. On était déjà à court d’un homme, donne-nous une seconde. Pas besoin de siffler ça. On jouait un match solide. On contenait leurs meilleurs joueurs, on faisait ce qu’on avait à faire.
Est-ce qu’on aurait pu mieux gérer nos émotions ? Bien sûr. Mais ce genre de situation, tu dois la comprendre. Ils ont déjà du talent de haut niveau, ils n’ont pas besoin d’aide. »
Gallagher a même remis en question la façon dont les officiels gèrent la température d’un match :
« Ce qui est frustrant, c’est que tu ne sais même pas ce qu’on te reproche. Une inconduite sans explication. Quand tu ne sais pas pourquoi tu es puni, c’est que les arbitres ont perdu le fil. Il faut savoir lire le moment, comprendre les émotions. Et là-dedans, ils ont échoué. »
Voici l'extrait vidéo de Brendan Gallagher furieux:
« On méritait mieux » affirme. Alex Newhook
Alex Newhook, d’ordinaire mesuré, n’a pas mâché ses mots non plus :
« On méritait mieux. On menait 5-3, on voulait fermer le match, mais on est tombé dans le piège des pénalités. On sait que c’est une des meilleures attaques à cinq de la ligue, mais ce soir, on n’a jamais eu le bénéfice du doute. C’est frustrant. »
Newhook a tenu à rappeler que l’équipe avait corrigé sa fameuse deuxième période, celle que St-Louis critique depuis le début de la saison :
« On voulait une meilleure deuxième période, et on l’a eue. On a pris le contrôle. Mais perdre un match comme ça, avec deux décisions ridicules à la fin, c’est dur à avaler. »
Mais celui qui a été le plus cinglant... est Cole Caufield...
« Les arbitres ont gagné le match »
« Les arbitres ont pris le contrôle du match. Honnêtement, félicitations à eux : ils l’ont gagné. »
Voici l'extrait vidéo cinglant:
Une phrase qui fera le tour de la ligue. Caufield n’a pas cherché à tourner autour du pot. Le message est sans pitié: le CH se sent trahi.
« Les Oilers ont gagné sur le tableau, pas sur la glace » affirme de son côté Martin St-Louis
Et quand même l’entraîneur en chef sort de ses gonds, c’est qu’il y a un problème. Martin St-Louis, généralement mesuré, a tenu un discours étonnamment dur après la rencontre :
« Honnêtement, ça dépend comment tu vois les choses. C’est facile d’être frustré du résultat, mais les Oilers ont gagné sur le tableau, pas sur la glace. »
Puis il a enchaîné, en visant clairement la LNH et son encadrement des officiels :
« Nous, les entraîneurs, on regarde les vidéos pour s’améliorer. J’espère que la ligue fera la même chose. Qu’elle reverra ce match et qu’elle comprendra ce qui s’est passé. »
Vous devez absolument voir cette entrevue du coach. On l'a rarement vu aussi remonté contre les arbitres:
Le ton de St-Louis n’était pas celui d’un homme résigné, mais d’un entraîneur en colère contre un système.
« On a joué 60 minutes ce soir. On a dominé à cinq contre cinq. On a eu nos moments forts. Mais à la fin, on a été punis pour rien. Quand t’affrontes McDavid et Draisaitl, t’as pas besoin que les arbitres s’en mêlent. »
Dans le vestiaire, la frustration se lisait sur tous les visages. Josh Anderson, qui avait écopé d’une inconduite pour avoir protesté, n’a pas parlé aux médias, mais selon plusieurs témoins, il aurait lancé à la sortie de la patinoire :
« C’est toujours la même maudite histoire. »
Le capitaine Nick Suzuki a tenté d’apaiser le tout, mais ses propos laissaient deviner la tension :
« On va gérer nos émotions, mais on ne peut pas se battre contre deux équipes en même temps. »
La LNH devrait réagir rapidement. Selon plusieurs observateurs sur place, le superviseur des officiels aurait déjà consigné les propos de Gallagher et Caufield, considérés comme une atteinte directe à l’intégrité de l’arbitrage.
C"est surtout Caufield qui risque une amende salée pour avoir publiquement affirmé que les arbitres étaient vendus.
Du côté de St-Louis, il a été stratégique en affirmant que les arbitres devraient regarder la vidéo de leur incompétence... pour s'améliorer. Il devrait s'en sortir sans amende.
Mais un ancien officiel cité par Sportsnet parlait déjà d’un cas « classique d’amendes disciplinaires », soulignant que « la ligue ne tolérera jamais des déclarations suggérant que des arbitres ont fait gagner un match à une équipe ».
Caufield est dans l'eau chaude.
Sur le plan du hockey, c’est aussi une débâcle. Montréal menait 5-3 avec un contrôle complet du jeu. Les pénalités discutables contre Matheson et Anderson ont renversé le momentum, mais c’est la réaction émotive et la perte de concentration qui ont précipité la chute. St-Louis l’a reconnu à demi-mot :
« Oui, on doit mieux contrôler nos émotions. Mais je refuse de croire qu’on méritait de perdre ce match. »
Ce nouvel épisode accentue un malaise déjà palpable. Le club se sent persécuté. Le coach se dit trahi. Et les joueurs n’ont plus peur de le dire. À Edmonton, le CH n’a pas seulement perdu un match : il a déclenché une guerre ouverte contre l’arbitrage.
Dans les coulisses, plusieurs directeurs généraux auraient déjà exprimé leur mécontentement face à la qualité de l’arbitrage cette saison. Si la sortie du Canadien coûte cher, elle pourrait aussi faire bouger les lignes au sommet de la LNH.
Mais pour l’instant, la réalité est crule : Montréal quitte Edmonton avec une défaite humiliante et un portefeuille plus léger à venir. Les arbitres ont été les héros du match, et le vestiaire du Canadien en ressort écœuré.