Cole Caufield "doit lâcher le biberon". Tels sont les mots durs entendus lors des lignes ouvertes à l'émission des Amateurs de Sports, après la défaite du CH contre les Bruins, jeudi soir dernier.

Pour certains, cette expression signifie bien plus que simplement abandonner le jouet de l'enfance. Cela représente un appel à maturité, à grandir non seulement sur la glace, mais aussi en dehors.

C'est un appel à agir avec plus de sérieux, à embrasser les responsabilités qui accompagnent le statut d'athlète professionnel recevant près de 8 millions de dollars par année.

De plus en plus de journalistes et de fans soulignent des comportements immatures de Caufield à l'extérieur de la patinoire, des moments où il semble agir comme un enfant gâté voulant faire la fête plutôt que comme un joueur professionnel.

Ils appellent à un changement, à ce que Caufield se débarrasse de cette image d'enfant prodige pour adopter celle d'un homme mature.

Pourtant, il y a une autre interprétation, une interprétation plus personnelle, inspirée des paroles d'Éric Lapointe, l'icône musicale québécoise qui a lui-même partagé son combat contre l'alcool et le fait qu'il se sentait beaucoup mieux sobre.

«Je suis en pleine forme. J’ai abandonné le biberon depuis quelques mois, ça me fait du bien. Je prends soin de mes enfants, et même eux me disent que ça fait du bien de me voir comme ça. Je me consacre aux spectacles et à ma famille.» (crédit: 7jours)

Lâcher le biberon peut également signifier abandonner les excès, se débarrasser des mauvaises habitudes de vie qui entravent le chemin vers le succès.

Dans ce contexte, l'appel à Caufield est double : lâcher le biberon, c'est aussi se détacher de toute forme d'excès, que ce soit l'alcool, les distractions ou les comportements autodestructeurs qui pourraient nuire à sa carrière et à sa vie personnelle.

Peu importe l'interprétation, une chose est claire : Cole Caufield est à un moment charnière de sa carrière. Il est confronté à des attentes élevées, tant sur la glace qu'en dehors.

La façon dont il répondra à cet appel déterminera non seulement son avenir en tant que joueur de hockey, mais aussi en tant qu'homme.

Il doit choisir s'il va rester attaché au biberon de l'enfance, ou au biberon de l'alcool. ou s'il va embrasser pleinement les défis et les responsabilités qui l'attendent dans le monde adulte de la LNH.

À suivre...

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