L'onde de choc traversa la scène du hockey international tel un éclair, lorsque les mots cinglants de Bill Guérin, directeur général de l'équipe américaine, ont atteint Cole Caufield comme un coup de tonnerre...comme un avertissement qui ne passe pas par quatre chemins...

Soudain, Caufield s'est senti ébranlé, choqué dans son "élan de party", comme si un électrochoc l'avait propulsé hors de sa zone de confort.

La déclaration de Guérin a résonné dans les couloirs du Centre Bell et surtout, a captivé l'attention de Caufield qui s'est senti visé aussitôt.

Dans un discours sans pitié, Guérin a adressé un message clair à Caufield : il était temps d'arrêter de "faire le party" s'il voulait avoir une chance de figurer dans l'équipe américaine lors des prochains Jeux Olympiques.

En rappel, voici ses propos: 

« Il y a des joueurs assurés de leur place pour les Olympiques et le Tournoi des quatre nations, mais d’autres cognent à la porte". (crédit: La Presse, The Athletic)

« Si vous n’avez pas joué en séries éliminatoires ou dans des matchs significatifs depuis un moment, ou jamais, je veux vous voir à l’œuvre. À quel point êtes-vous engagé ?"

"Si un voyage dans les Caraïbes est plus important que le Championnat du monde, vous n’êtes pas vraiment engagé. Notre bassin de joueurs est désormais important. Je ne veux pas faire de promesses, mais je tiens à voir des joueurs engagés."
Ce message, direct et franc, ne laissait aucun doute sur son destinataire, car Caufield est depuis longtemps surnommé "le party boy" dans les cercles du hockey en raison de son style de vie "intense et parfois hors-contrôle" en dehors de la glace.

Cette sortie publique a engendré une réaction immédiate dans le monde du hockey, alimentant les discussions et les spéculations sur l'impact que cela pourrait avoir sur la carrière de Caufield.

Certains ont salué la franchise de Guérin, estimant qu'il était temps que quelqu'un adresse un tel message à Caufield pour qu'il prenne conscience de ses responsabilités en tant que joueur professionnel gagnant 8 millions de dollars par année, surtout que Kent Hughes et Jeff Gorton dorment au gaz dans ce dossier.

D'autres, cependant, ont critiqué la méthode utilisée par Guérin, craignant que de telles remarques publiques ne portent atteinte à la confiance et au moral de Caufield.

Les "Caufield-lovers" affirment en bloc que le talent brut de Caufield sur la glace ne devrait pas être discrédité en raison de ses choix de vie en dehors de la patinoire.

Pourtant, Guérin n'a jamais nommé Caufield publiquement. Bien que le sous-entendu fût clair, Guérin exprimait simplement le désir de voir les joueurs américains s'engager pleinement dans les compétitions internationales.

Quelle que soit l'opinion, une chose est certaine : le message de Guérin a atteint son objectif en attirant l'attention de Caufield et de son entourage et ses activités nocturnes.

Désormais, le jeune joueur devra faire face à une décision délicate : sacrifier ses habitudes festives pour réaliser son rêve de représenter son pays aux Jeux Olympiques.

La balle est dans son camp, et le monde du hockey attend  avec impatience de voir comment Caufield réagira à cet avertissement cinglant de la part de l'équipe dirigeante des États-Unis.

On nous dit aujourd'hui que Caufield va participer au championnat du monde avec les États-Unis après la saison. Une autre preuve qu'il a été "SHAKÉ" par les déclarations de Guérin.

On aurait aimé que ce soit Hughes et Gorton qui le brassent. Mais au final, c'est le résultat qui compte...

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