- Pauvre Cole Caufield..

- Il doit être en TABARN...contte Brian Gionta...

"Cole Caufield a de bons chiffres, mais il y a de la place pour dominer encore plus. Personnellement, je resterais le plus patient possible avec lui. Il n’y a rien de mal à gagner en confiance en marquant des tonnes de buts dans la NCAA, il pourrait survoler ce circuit s’il y reste encore au moins une année. On parle de deux époques différentes, mais aussi de deux réalités différentes. Quand je jouais à Boston College, les Devils formaient l’une des meilleures équipes de la LNH. Ils avaient gagné la coupe Stanley en 1995. J’ai fait mes débuts à Boston College en 1997. Il n’y avait pas d’urgence avec les jeunes joueurs. Ils m’ont repêché en 1998 et j’ai joué trois saisons de plus à l’université. J’ai fini mes études et j’ai obtenu mon diplôme. Pour le Canadien, c’est un autre contexte. L’équipe n’est pas aussi puissante et elle veut gagner rapidement. Il ne faut toutefois pas faire l’erreur de bousculer le développement d’un jeune joueur, il faut respecter les étapes. J’ajouterais aussi que la patience devrait être de l’or pour une ville comme Montréal. Quand tu portes les couleurs du Canadien, il y a de la pression. Et il y en a encore plus pour un choix de premier tour. Il ne deviendra pas le sauveur demain matin."- Brian Gionta

"À l’université, je jouais deux fois par semaine. Je passais d’un calendrier de 40 matchs à 80. C’est une grosse adaptation pour le corps puisque je devais me battre contre des gars plus forts et plus vieux. Mentalement, je découvrais aussi un autre monde. Je n’avais jamais connu un calendrier où tu joues pratiquement aux deux soirs."

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