Cole Caufield lance un dur message à Juraj Slafkovsky

Cole Caufield lance un dur message à Juraj Slafkovsky

Par David Garel le 2025-01-07

Lundi soir, Juraj Slafkovsky a offert sa meilleure performance de la saison dans une victoire enlevante contre les Canucks de Vancouver.

Pourtant, ce n’est pas seulement son jeu qui a retenu l’attention, mais aussi son attitude après le match. Son rire déconcertant et ses commentaires légers ont laissé plusieurs observateurs perplexes, surtout dans un contexte où sa saison est loin de répondre aux attentes.

Dès le début de la rencontre, Slafkovsky a brillé, récoltant une passe sur le but rapide de Cole Caufield. Son implication dans le jeu et le fait qu'il patinait enfin au lieu de rester immobile étaient une bouffée d’air frais pour un joueur critiqué pour son manque d’intensité ces derniers temps.

Il semblait enfin renouer avec le joueur en feu aperçu en deuxième moitié de saison l’an dernier.

Avec 22 points en 34 matchs, dont seulement 4 buts et un différentiel de -11, les statistiques de Slafkovsky ne reflètent pas le joueur dominant que l’on espérait voir cette saison. Mais contre Vancouver, il a démontré qu’il était capable de plus.

Après le match, dans le vestiaire, Slafkovsky a surpris tout le monde en riant de ses propres déboires récents :

« C’est drôle... à quel point j’ai été mauvais dans les deux derniers matchs ! »

Un sourire large aux lèvres, il semblait presque minimiser les critiques sévères à son égard.

Si certains y ont vu une tentative de relâcher la pression, d’autres, notamment parmi les partisans et les analystes, n’ont pas apprécié ce ton synonyme de "je-m'en-foutisme".

Est-il vraiment approprié de plaisanter quand on est sous le feu des critiques et que son rendement est en deçà des attentes pour un premier choix au repêchage?

Cette attitude contraste fortement avec celle de Cole Caufield, qui a admis sa faute après une pénalité coûteuse en fin de match :

« C’était égoïste de ma part. Je dois être meilleur et contrôler mes émotions. »

Caufield incarne la responsabilité et la remise en question que les partisans veulent voir chez leurs jeunes joueurs.

Slafkovsky, depuis son arrivée à Montréal, a souvent été critiqué pour son manque de constance et parfois, pour son attitude jugée arrogante.

Ce rire post-match s’ajoute à une liste de comportements qui ont irrité les partisans, notamment ses propos récents envers les médias québécois qui l'énervent au plus haut point et son style de vie scruté à la loupe.

Alors que d’autres joueurs comme Lane Hutson brillent par leur humilité et leur éthique de travail irréprochable, Slafkovsky semble parfois manquer de sérieux face aux défis auxquels il est confronté.

Le public montréalais, connu pour être passionné mais exigeant, commence à perdre patience avec Slafkovsky.

Son contrat lucratif de 7,6 M$ par année, qui débutera la saison prochaine, ajoute à la pression. Les attentes sont énormes, et chaque faux pas, sur ou hors de la glace, est amplifié.

Si Slafkovsky veut éviter de devenir une cible constante de critiques, il devra non seulement répéter ses performances solides sur la glace, mais aussi adopter une attitude plus humble et réfléchie.

La performance contre les Canucks pourrait marquer un tournant pour le jeune Slovaque. Mais ce ne sera pas suffisant. Il devra prouver qu’il peut maintenir ce niveau de jeu et qu’il est prêt à endosser les responsabilités qui viennent avec son statut de premier choix et son futur contrat.

Pour l’instant, son sourire et ses blagues ne suffisent pas à faire oublier ses lacunes. Si Martin St-Louis continue de le défendre, c’est à lui de répondre sur la glace avec des performances constantes et d’adopter une attitude plus en phase avec les attentes élevées des partisans et de l’organisation.

Juraj Slafkovsky est à la croisée des chemins. Le talent est là, mais la maturité doit suivre.

Montréal, où l’on pardonne difficilement l’arrogance sans résultats, attend maintenant des gestes concrets.

 Et cette fois, il n’y aura pas de place pour les rires.

Le message Cole Caufield à Slafkovsky est limpide.

Le buteur, malgré une saison exceptionnelle, n’a pas seulement reconnu son erreur en fin de match, il a également démontré une introspection rare et une humilité exemplaire. 

Se regarder dans le miroir, même dans un moment difficile, est le contraire de l’attitude de Juraj Slafkovsky, qui, plutôt que de se remettre en question, préfère rire de ses déboires.

Caufield, lui, ne s’en prend pas aux médias, ne cherche pas d’excuses, et encore moins à blâmer son environnement. Il se regarde le nombril, reconnaît ses torts, et cherche des solutions.

Slafkovsky, de son côté, préfère tomber dans l'arrogance.

Ses propos récents envers les médias québécois, où il a affirmé qu’il ne prenait pas leurs critiques au sérieux, ont laissé un goût amer. 

« Ce que vous dites? Non, ça ne m’importe pas », avait-il déclaré avec un sourire en coin, avant d’ajouter : 

« Je ne peux qu’en rire. »

Pour un joueur en difficulté, ces mots résonnent comme un côté déplacé. Ils contrastent d’autant plus avec l’attitude de Caufield, qui comprend l’importance de son rôle, non seulement sur la glace, mais aussi en tant que modèle pour l’équipe et les partisans.

Les distractions hors glace de Slafkovsky n’aident pas à calmer les critiques. Sa relation avec une serveuse du Flyjin, un lieu olé olé des soirées montréalaises, continue de faire jaser.

Si certains défendent son droit à une vie privée, d’autres s’interrogent sur l’impact que ce mode de vie pourrait avoir sur son jeu.

"uand tu te bats contre les meilleurs au monde, chaque détail compte. Et pour cause : dans une ligue où la discipline est clé, les choix de vie hors glace prennent une importance capitale.

Contrairement à Slafkovsky, Cole Caufield incarne la stabilité et l’humilité. Il ne cherche pas à flasher ou à se soustraire aux responsabilités.

Son approche professionnelle est exemplaire et montre qu’il comprend les exigences de jouer dans un marché passionné comme Montréal.

En déclarant publiquement qu’il devait « être meilleur », Caufield a indirectement lancé un message à Slafkovsky. Le hockey, à ce niveau, exige plus qu’un simple talent brut.

Il demande de la résilience, une remise en question constante, et une compréhension des attentes qui viennent avec le fait de porter le chandail du Canadien.

Slafkovsky est à un tournant. Si son talent brut reste indéniable, son attitude et sa gestion des pressions externes doivent s’améliorer rapidement.

À Montréal, la patience des partisans est limitée, et les attentes liées à son contrat de 7,6 M$ par année ne feront qu’amplifier les critiques.

Pour éviter de devenir un exemple de promesses non tenues, il devra s’inspirer de joueurs comme Caufield, qui incarnent l’éthique de travail et l’humilité nécessaires pour prospérer dans la LNH.

La balle est dans son camp. Slafkovsky a le talent pour réussir, mais c’est son état d’esprit et ses décisions, sur et hors de la glace, qui détermineront s’il deviendra une étoile ou une déception.

Pour l’instant, il doit choisir entre le rire facile et le sérieux nécessaire.

À Montréal, seuls les résultats parleront.