Cole Caufield, six buts en six matchs, l’idole des partisans, mais aussi celui qui commence à croire que tout lui est dû.
Sa réaction arrogante envers un journaliste, après la défaite contre les Islanders, a laissé tout le monde perplexe.
Quand la question portait sur l’état de son épaule, question tout à fait légitime après une opération sérieuse, Caufield a préféré la jouer « trop cool pour toi ».
Un simple « c’est une question folle » a suffi pour ridiculiser le journaliste et déclencher un malaise général dans la salle.
Pour enfoncer le clou, Caufield lui a aussi lancé : « T’as déjà eu une opération à l’épaule, toi? »
Voici l'extrait en question, où Caufield montre cette arrogance :
Mais la vraie question qu’on devrait se poser ici : pourquoi cette réaction aussi disproportionnée?
Parce qu’au fond, on sent qu’il y a un irritant plus profond. Caufield, plutôt que de répondre calmement à une question sur sa blessure, a décidé de sortir les griffes.
Pourquoi? Peut-être parce qu'il est encore piqué par cette histoire de nounou, cette affaire embarrassante où le Canadien a dû embaucher un ancien flic, Mitch, pour surveiller les jeunes joueurs lors de leurs sorties.
S’assurer que personne ne titube en public après avoir trop abusé du sirop... ou du Martini, selon les rumeurs.
Les détails de cette histoire ont fait surface il y a peu, et on sait tous que Caufield est ultra-sensible à son image.
Alors, quand on revient sur un sujet aussi délicat que son épaule, qui rappelle les moments difficiles de la saison passée, ça réveille une irritation mal digérée.
Mais soyons honnêtes : la question du journaliste n’avait rien de provocant. C’était du journalisme de base, celui que Caufield devrait être capable de gérer sans tomber dans l’arrogance.
David Garel de Hockey30 a d'ailleurs posé la question qui fâche : à partir de quel moment ce genre d’information devient-elle publique?
Quand un joueur du Canadien, payé des millions, est vu titubant sous l’effet de l’alcool dans un restaurant, est-ce que ça relève du privé?
Eh bien non, messieurs, mesdames, c’est ça être une star à Montréal. Et c’est justement là que Caufield montre ses limites. Il veut l'adulation sans les responsabilités.
Voici l'extrait de l'entrevue où Garel est revenu sur ce sujet avec Réjean :
Caufield, avec ses six buts, croit peut-être que ça lui permet de dicter les règles. Mais à Montréal, ce n’est pas comme ça que ça fonctionne.
Jouer la carte de l'arrogance face aux journalistes, c'est un jeu dangereux. Parce que ces derniers, tout comme les partisans, sont ceux qui te font monter ou descendre aussi vite qu’un ascenseur en panne.
Alors, oui, Caufield peut marquer des buts, mais la manière dont il gère la pression médiatique laisse sérieusement à désirer.
À long terme, s’il continue à montrer ce genre d’attitude, ça risque de lui coûter cher.
Montréal, c’est un marché où la patience a ses limites.
Les buts, c’est bien, mais le respect, c’est mieux. Et Caufield ferait bien de se souvenir que ce sont les mêmes journalistes qu’il méprise aujourd’hui qui le glorifiaient hier.
AMEN