Dans une décision qui secoue les partisans du Canadien de Montréal, Martin St-Louis a décidé de « punir » Cole Caufield, l’un des attaquants les plus prolifiques de la LNH.
Bien qu'il ait connu un début de saison fulgurant, l'entraîneur-chef a exprimé son mécontentement concernant le jeu de Caufield, allant même jusqu’à séparer le dynamique duo qu’il forme habituellement avec Nick Suzuki.
Ce geste, surprenant et déconcertant, laisse planer un doute sur la relation entre l'entraîneur et son jeune prodige.
À la fin du mois d'octobre, St-Louis n’a pas hésité à critiquer ouvertement Caufield, déclarant qu’il attendait davantage de son attaquant vedette, malgré ses excellents résultats.
Selon l'entraîneur, Caufield doit encore apprendre à se positionner dans des zones plus dangereuses pour augmenter ses chances de marquer, et son pourcentage de réussite inhabituel de plus de 30 % n’était, selon lui, pas soutenable à long terme.
« Je crois que Cole laisse encore des choses sur la table », a-t-il expliqué lors de la conférence de presse.
Il avait raison. Caufield a été blanchi à ses 4 derniers matchs depuis cette déclaration et est nuisible défensivement.
En vue de l’affrontement à Buffalo, St-Louis a décidé de placer Caufield sur une ligne avec Jake Evans et Alex Newhook, laissant Suzuki avec Kirby Dach et Juraj Slafkovsky sur le premier trio.
Ce remaniement a choqué les partisans, habitués à voir le duo Suzuki-Caufield comme l’avenir de l’équipe. D’autant plus que cette séparation survient après des propos cinglants de St-Louis, créant une onde de choc dans le vestiaire du CH.
La méthode et l’approche de l’entraîneur est passée de douce...à cruelle...le temps de le dire...
De nombreux observateurs et partisans se demandent pourquoi St-Louis cible Caufield, alors que l’équipe dans son ensemble peine à générer de l’offensive et à sortir de sa série de défaites.
Certains estiment que cette critique publique pourrait avoir un effet négatif sur la confiance du jeune attaquant, une figure adorée des fans montréalais.
L’entraîneur semble reprocher à Caufield de se contenter de rester en périphérie et d’éviter les zones plus physiques, une critique qui a fait réagir.
Pascal Leclaire, ancien gardien de la LNH, avait déjà évoqué cette idée, suggérant même qu’envoyer Caufield serait la solution pour motiver Caufield à s’impliquer davantage physiquement.
Ces commentaires alimentent un débat : Caufield évite-t-il vraiment de « payer le prix » pour ses buts?
Pour plusieurs partisans, cette perception de St-Louis ne reflète pas la réalité d’un joueur qui mène son équipe au chapitre des buts.
La critique de St-Louis amène également des interrogations sur le lien entre le coach et ses jeunes joueurs. Le choix de critiquer Caufield publiquement pourrait être perçu comme une forme de « cherry-picking » de la part de St-Louis, comme s’il visait son meilleur buteur pour montrer son autorité, sans vraiment prendre en compte l'impact sur l'ambiance de l’équipe.
Avec une équipe en reconstruction, Martin St-Louis risque gros en s'attaquant publiquement à l’un des jeunes talents les plus précieux du club.
En déstabilisant Caufield, il prend le risque de créer une fracture au sein du vestiaire, d’autant plus que le joueur est une figure si populaire du Canadien.
Les partisans craignent que cette situation affecte l’ambiance et la cohésion du groupe, un aspect essentiel pour un effectif jeune qui cherche encore sa place en LNH.
La pression monte donc pour Martin St-Louis, qui doit rapidement prouver que ses critiques envers Caufield étaient constructives et non destructrices.
Dans une saison déjà marquée par les incertitudes, cette controverse pourrait devenir un point tournant pour l’entraîneur-chef, obligé désormais de prouver que ses méthodes et ses choix stratégiques sont les bons.
Certains partisans et analystes se demandent si, dans le fond, cette « punition » n’est pas excessive. Caufield, en plus de dominer le classement des buteurs de la LNH, incarne une rare source de plaisir pour les fans dans cette saison morose.
Si l’intention de St-Louis est de pousser Caufield à se surpasser, le choix de l’humilier publiquement, plutôt que de discuter en privé, rend la stratégie de l’entraîneur très très louche.
Cette approche pourrait créer une pression inutile et détourner l'attention de l’objectif principal : faire progresser l’équipe et surtout, faire progresser les vedettes de ta reconsctrution.
L’avenir de Martin St-Louis en tant que coach en chef du Canadien repose sur sa capacité à regagner la confiance de ses jeunes talents, notamment celle de Caufield.
L'envoyer avec Evans et Newhook est courageux...mais extrêmement risqué.
Au moins, on ne pourra pas accuser le coach d'être trop "soft" dans ce dossier. Reste à voir si sa relation avec Cole Caufield va mal tourner.
Saga à suivre...