Indignation à Montréal: Cole Caufield écarté des jeux olympiques

Indignation à Montréal: Cole Caufield écarté des jeux olympiques

Par David Garel le 2025-11-11

Bill Guerin a décidé d’humilier Cole Caufield. Et c’est maintenant une guerre ouverte.

C’est à l’antenne de RDS, en pleine discussio sur la construction des alignements internationaux, que Pierre LeBrun a laissé tomber une bombe que plus personne ne pourra ignorer :

 « Si la sélection de Team USA avait lieu aujourd’hui, Cole Caufield ne ferait pas partie de l’équipe. »

LeBrun a ajouté que, selon ses sources, Bill Guérin et ses adjoints ont beaucoup de mal à lui trouver un rôle.

« Il est sur la liste, il est dans la conversation, mais présentement, pas sur l’équipe », a-t-il précisé, tout en insistant sur le fait que les six postes du “top six” américain seraient déjà comblés.

En d’autres mots, Guérin cherche un prétexte technique, un problème de place dans l’alignement, pour justifier une mise à l’écart qui, à la lumière du parcours de Caufield, sonne faux.

Car personne ne croit vraiment que le meilleur buteur américain de la LNH n’a pas sa place au sein d’une équipe qui mise sur l’explosivité offensive.

La vérité, c’est que cette décision dépasse la simple stratégie. Elle découle d’un jugement personnel qui n’a jamais été effacé.

Ceux qui ont suivi de près la scène internationale se rappellent que Bill Guérin n’a jamais digéré les nuits endiablées de Cole Caufield à Prague, lors du Championnat du monde de 2024.

Les images et les rumeurs d’un Caufield festif, sortant tard avant la défaite contre la Tchéquie en quarts-de-finale, avaient circulé jusque dans les bureaux de Team USA.

Depuis ce jour, Guérin le considère comme un joueur au “comportement risqué”, malgré sa métamorphose complète depuis deux ans.

Ce que LeBrun appelle “difficulté à lui trouver un rôle” n’est qu’une excuse pour un malaise beaucoup plus profond : une fédération américaine incapable de tourner la page sur un épisode hors-glace.

Pendant que Caufield marque but après but et s’impose comme un modèle de maturité à Montréal, Guérin, lui, demeure figé en 2024, incapable de reconnaître que le jeune homme qu’il a jugé à Prague est aujourd’hui un leader accompli.

Parce que si le meilleur buteur américain de la LNH n’est même pas sur la liste du directeur général Bill Guerin, c’est qu’on a dépassé le terrain du hockey. On est maintenant dans la vendetta personnelle.

Caufield explose cette saison. Il marque à un rythme de sniper élite.. Il est partout : en avantage numérique, à forces égales, dans les moments clés, en prolongation.

Il joue avec cœur, constance, et une maturité qu’on ne lui reconnaissait pas il y a deux ans. Le public l’adore. Les médias l’encensent. Ses 12 buts en 14 matchs parlent plus fort que n’importe quel discours. Et pourtant, il serait écarté. Purement et simplement.

Pourquoi?

Parce que Bill Guerin ne lui a jamais pardonné ses excès de jeunesse. Les virées de fin de soirée. Les rumeurs de fête. Les accusations de comportement de party boy digne des fraternités américaines.

Cette réputation de "frat boy", Cole la porte comme un boulet aux yeux de Bill Guérin , même après avoir changé.

Mais le DG des États-Unis, lui, n’a jamais changé d’idée.

Il s’est formé une image de Caufield : celle d’un joueur talentueux mais instable, trop petit, trop flamboyant, pas assez sérieux pour représenter l’Amérique sur la grande scène.

Et depuis, peu importe les buts, les efforts, les transformations humaine, la décision est prise d’avance. Ce sera non.

Et maintenant, cette décision, il la confirme publiquement à travers LeBrun. L’exclusion est officielle.

Et le pire, c'est que c'est clairement Guérin qui a fait fuiter l'info à LeBrun. Comme pour envoyer le message aux partisans du CH que c'est lui qui décidait de son alignement et qu'il se foutait comme de l'an 40 si les fans montréalais pensaient le contraire.

Ce n’est pas seulement une injustice. C’est une insulte.

C’est un message toxique envoyé à tous les jeunes : peu importe ce que vous accomplirez, vous serez jugés sur ce qu’on pense de vous, pas sur ce que vous démontrez.

Peu importe si vous avez grandi. Si vous dominez la LNH. Si vous êtes irréprochable dans votre organisation. Vous resterez, pour certains dirigeants de la vieille école, le kid de trop, le joueur “Instagram”, le danger de vestiaire.

Cole Caufield est tout ce que le hockey moderne devrait célébrer. Il est rapide, créatif, imprévisible et électrique. Il fait lever les foules, fait vendre des billets et inspire la jeunesse.

Il est le cœur offensif de l’une des équipes les plus regardées au monde. Il est l’incarnation du hockey de 2025. Et on le met de côté pour des raisons politiques, culturelles et surtout hors-glace. Pas sportives.

C’est une trahison du sport lui-même.

Et pour ceux qui pensent que Cole va s’effondrer sous cette humiliation, détrompez-vous. C’est exactement ce genre de carburant qu’il transforme en dynamite.

Il ne marque plus seulement pour aider le CH. Il marque pour prouver que Guerin a tort. Il marque pour forcer les États-Unis à le ramener à genoux dans leur alignement. Il marque pour que l’opinion publique impose à USA Hockey ce que la logique sportive aurait déjà dû faire.

Caufield est un joueur ciblé par Bill Guérin. Imaginez. Par sa propre fédération. Il ne peut plus prétendre que c’est un oubli. Que ce n’est pas personnel. C’est personnel. Et il doit maintenant choisir comment répondre.

La meilleure réponse? Continuer de marquer. Continuer d’enflammer les arénas. Continuer d’être une étoile. Et forcer le monde à reconnaître ce que Bill Guerin refuse de voir.

Et si USA Hockey s’en tient à sa position, si l’équipe américaine part à la guerre sans sa "meilleure gâchette", alors tant pis pour eux. Ils apprendront, à leurs dépens, qu’on ne sacrifie pas l’élite au nom de l’orgueil.

Cole Caufield ne demande pas d’être aimé. Il demande juste d’être reconnu. Et si on continue de lui fermer les portes, il va finir par les défoncer.