Commotion à LCN: Luc Lavoie choque le Québec

Commotion à LCN: Luc Lavoie choque le Québec

Par David Garel le 2025-08-20

Huit mois. C’est le temps qu’il aura fallu pour que la plus grande figure politique de TVA/LCN rerenaisse de ses cendres.

Mais pas sans faire trembler les couloirs de Québecor.

Le retour de Luc Lavoie, après avoir été effacé de l’antenne dans les circonstances les plus humiliantes de sa carrière, a provoqué une commotion totale à LCN.

Une onde de choc qui soulève des passions, des colères, mais aussi une vérité brutale : TVA avait besoin de lui. Désespérément.

Rappelons les faits, sans filtre. En décembre dernier, Luc Lavoie est arrêté en pleine nuit, à la suite d’un incident à caractère passionnel dans une résidence de la Rive-Sud. Lavoie est soupçonné d’avoir tenté d’entrer par effraction chez une femme de 54 ans qui ne voulait plus lui parler, ne répondait plus à ses appels.

Une femme dont il était encore éperdument amoureux, selon les témoignages qui circulent depuis. Une relation sulfureuse, marquée par l’obsession, le rejet, et surtout l’incapacité de Lavoie à faire son deuil amoureux. Il ne voulait pas lui faire de mal. Il voulait parler. Mais la rupture n’était pas acceptée.

Le chroniqueur politique signe alors un article 810 du Code criminel, s’engageant à ne plus contacter la plaignante, sans qu’il y ait procès, ni condamnation criminelle. Pas de casier. Pas de peine. Mais pour Québecor, c’est déjà trop.

TVA le suspend immédiatement. LCN le raye de ses grilles. Le silence est total. Plus de joutes verbales. Plus d’analyses. Plus de face-à-face. On efface un monument.

Le vide.

Mais rapidement, le public se fait entendre. Les messages affluent. Les téléspectateurs sont furieux. Ils crient leur désespoir dans un message qui circule depuis :

« Je regarde tous les jours LCN et je suis profondément déçue qu’on l’ait suspendu de ses fonctions. Il n’a tué personne et toute personne est innocente jusqu’à preuve du contraire. »

« La personne qui le remplace… ce Monsieur inconnu est plate à mort. Il n’a aucun doute qu’il manque royalement dans les débats. »

Rodolphe Husny, ex-conseiller politique de Stephen Harper, tente de prendre le relais. Il est poli, calme, compétent, mais "soft". Il n’a ni le feu, ni la langue cinglante, ni la rage contrôlée de Lavoie.

Et pendant ce temps, les cotes d’écoute s’effondrent. Les débats deviennent fades. LCN perd ce qui faisait sa signature : des opinions tranchantes, des affrontements intelligents, des nuances mordantes. Et plus personne n’ose critiquer le gouvernement de François Legault, comme Lavoie le faisait jadis.

Officiellement, Pierre-Karl Péladeau n’a jamais pardonné à Luc Lavoie. Pas pour son geste amoureux. Mais pour ses propos répétés contre le dossier des Nordiques.

Lavoie, en ondes, avait osé dire que Péladeau était trop émotif, qu’il se trompait, qu’il s’accrochait à un rêve irréaliste. 

« Québecor est une compagnie qui se porte extrêmement bien, qui est profitable… mais Québecor n’est pas capable de se lever un matin et de dire : je vais mettre 1,1 milliard sur la table pour avoir une licence pour payer une équipe de hockey. Ils vont fermer, ils vont faire faillite. »

« Il n’y a pas personne qui va arriver à démontrer que la communauté de Québec a suffisamment d’argent pour acheter des loges de hockey à 150 000 $ ou 200 000 $ par année. »


Avec ces phrases, Lavoie ne critique pas seulement un projet sportif, il dénonce une élite économique, prête à tout dépenser pour nourrir un rêve sans fondement.

Dans ses commentaires, Lavoie se montre sans aucune pitié. Il jugé Péladeau trop émotif pour porter un tel projet sur ses épaules. 

Il peint ainsi Péladeau comme quelqu’un qui laisse son cœur guider ses décisions, plutôt que des faits et des bilans rigoureux.

Le contraste se fait d’autant plus cruel si l’on songe que, dans le dossier privé de sa crise personnelle, Lavoie lui-même a commis un acte irréfléchi… poussée par ses sentiments les plus profonds.

Péladeau ne l’a jamais digéré. On le comprend. Certains devraient parfois se rappeler qui signe leur chèque de paie ». 

Alors quand l’incident amoureux de Luc Lavoie éclate, Péladeau saute sur l’occasion pour s’en débarrasser. L’affaire est réglée. Lavoie, rayé. Humilié.

Mais le public n’oublie pas.

« Depuis leur licenciement de personnel, Québecor en arrache. Pour conserver ses canaux sportifs, Pierre-Karl Péladeau met TVA et LCN en problème. »

« On veut des panélistes comme Bock-Côté et Luc Lavoie. Pas des ex-ministres qui viennent se justifier en douce. »

Et c’est là que la vérité éclate au grand jour : TVA ne peut survivre sans Luc Lavoie. Sans sa voix forte. Sans sa crédibilité. Sans sa brutalité calculée. Et, malgré les tensions, Péladeau finit par plier.

En août, c’est le choc : Luc Lavoie est réinvité sur les ondes de LCN. Pas à La Joute, son émission fétiche. Mais à Le Bilan, animée par Paul Larocque, son complice de toujours.

Un test. Un retour discret, limité aux enjeux internationaux.

Mais l’effet est immédiat.

Explosion sur les réseaux sociaux.

Les clips seront partagés massivement.

LCN regagne en crédibilité.

Et surtout : la preuve est faite que Luc Lavoie reste irremplaçable.

Plusieurs observateurs notent que ce retour à LCN signifie une réconciliation évidente entre Péladeau et Lavoie.

Certains parlent d’un « pacte de silence ». D’autres d’une stratégie de survie.

Mais une chose est certaine : c’est un aveu d’échec de Québecor. Luc Lavoie, le chroniqueur qui a défié l’autorité, qui s’est planté dans sa vie amoureuse, qui a payé publiquement pour un geste privé, revient en roi.

Et les spectateurs comprennent ce qu’il s’est vraiment passé.

Luc Lavoie était amoureux. Fou amoureux. Selon plusieurs sources, la femme en question avait coupé toute communication. Elle ne répondait plus. Il ne voulait pas l’agresser. Il voulait lui parler. La revoir. Refuser la fin. Un geste tragique, certes, mais humain.

Et TVA, sans cœur, l’a mis au banc. Jusqu’à ce que l’auditoire hurle pour le revoir.

Le retour de Luc Lavoie à LCN, même limité, est la preuve vivante que la télévision ne peut survivre sans ses voix singulières.

Lavoie n’est pas parfait. Il est impulsif, direct, orgueilleux. Il a commis une faute.

Mais il a payé. Il n’a ni été accusé, ni condamné. Il s’est retiré. Il a attendu.

Et le public, lui, ne l’a jamais oublié.

TVA a commis une grave erreur en le sacrifiant pour des motifs politiques et émotionnels. Aujourd’hui, elle tente de réparer, sans le dire, sans l’admettre. Mais le peuple n’est pas naïf

Luc Lavoie est de retour. Et TVA-LCN avouent leur défaite...