Le nom de Dylan Cozens circule à Montréal depuis des semaines, alimentant les rumeurs d’une possible transaction entre les Canadiens et les Sabres de Buffalo.
Mais alors que de nombreux partisans rêvaient de voir l’attaquant de 24 ans s’amener dans l’uniforme bleu-blanc-rouge, un coup de tonnerre est venu secouer ces spéculations.
Martin Biron, ancien gardien de la LNH et aujourd’hui analyste des Sabres, a littéralement détruit Cozens en ondes, le qualifiant à peine de joueur top-6 dans la ligue.
Une sortie brutale qui a surpris tout le monde, car jusqu’ici, jamais un analyste aussi proche des Sabres n’avait critiqué le centre de manière aussi frontale.
@bpmsportsradio Le CH devrait-il s’intéresser à Cozens? La réponse est claire: absolument pas selon Martin Biron! 🥶😳 #ch #buffalo #Habs #cozens #leretourdessportifs ♬ son original - BPMSPORTSRADIO
« Il a connu une saison incroyable il y a deux ans avec 31 buts et 108 points, mais ça, ça n’arrivera plus jamais. »
Ce jugement sans appel remet sérieusement en question la valeur de Cozens sur le marché des transactions. À Montréal, plusieurs voyaient en lui une pièce manquante du casse-tête pour solidifier la ligne de centre derrière Nick Suzuki.
Or, si l’on en croit Biron, les lacunes du joueur seraient trop importantes pour qu’il puisse véritablement occuper ce rôle à long terme.
Selon Biron, l’attaquant des Sabres ne possède tout simplement pas le hockey sense nécessaire pour s’imposer en tant que centre de deuxième trio dans la LNH.
« Je veux tellement qu’il ait du succès, mais parfois je regarde son jeu et je me demande… il manque quelque chose. Il n’a pas ce sens du hockey nécessaire pour jouer au centre dans le top-6. »
Des propos d’une violence rare qui jettent une ombre immense sur Cozens et qui soulèvent une question légitime : Buffalo tente-t-il d’échanger un joueur qui a déjà atteint son plafond?
En 2022-2023, il avait explosé avec 31 buts et 68 points en 81 matchs, mais cette production semble être une anomalie. Depuis, ses statistiques sont en chute libre, et son influence sur la glace s’effondre à vue d’œil.
L’an dernier, il a vu sa production chuter à 20 buts et 47 points en 80 rencontres, une baisse marquée qui soulevait déjà des doutes sur sa réelle valeur.
Et cette saison, la situation est encore pire : en 57 matchs, il ne totalise que 14 buts et 35 points, ce qui, projeté sur 82 matchs, lui donnerait à peine une saison de 20 buts et 50 points.
Une production médiocre pour un joueur censé occuper un rôle clé sur un deuxième trio. Ce qui est encore plus alarmant, c’est que Cozens ne joue même pas dans un rôle défensif strict.
Il obtient des minutes offensives, joue sur l’avantage numérique, mais demeure incapable de produire au rythme attendu d’un joueur qui gagne 7,1 millions de dollars par saison jusqu’en 2030.
Sa meilleure saison semble être une anomalie, et avec cette nouvelle régression, il y a de quoi se demander si Cozens n’est pas déjà en train de devenir un fardeau financier pour les Sabres.
La conclusion est sans pitié : Cozens régresse. Si l’on se fie à cette tendance, il n’est pas impensable qu’il termine la saison sous la barre des 40 points, ce qui est largement insuffisant pour un joueur censé être un centre de deuxième trio.
L'attaquant n’a pas échappé aux rumeurs qui l’envoient à Montréal, et il a lui-même confirmé qu’il était bien au courant des spéculations qui circulent depuis plusieurs semaines.
« J’en ai entendu parler de Montréal, mais bon. J’essaie de bloquer ces distractions et de me concentrer sur mon jeu. J’ai signé ici pour du long terme… »
Ses propos sont clairs, mais son langage corporel l’était beaucoup moins. Plusieurs observateurs ont noté un malaise chez le jeune attaquant, comme s’il ne croyait pas lui-même à ce qu’il disait.
Mais ce qu’il n’a pas dit, c’est qu’il semble de plus en plus isolé à Buffalo. Lorsqu’un joueur commence à être mentionné dans toutes les discussions d’échange, c’est rarement un hasard.
Martin McGuire l’a d’ailleurs bien résumé :
« À Montréal, tu n’entendras jamais que Cole Caufield est sur le marché, parce qu’il n’a tout simplement pas affaire à l’être. Il est l’une des fondations du Canadien. Quand on entend qu’un joueur est sur le marché, en général, ce n’est pas une invention. »
Et lorsque Martin Biron, qui suit les Sabres de très près en tant qu’analyste, se prononce sur Cozens, ses propos sont tout simplement dévastateurs. Il ne tourne pas autour du pot :
« Dylan Cozens, 24 ans. Ce n’est plus une recrue, ce n’est plus un jeune joueur. Je n'y crois plus »
Biron va même plus loin en remettant en question l’intelligence hockey du joueur :
« Je regarde Dylan Cozens et je veux tellement qu’il réussisse. Je veux qu’il obtienne des résultats, et parfois il travaille fort, parfois on pense que ça va débloquer… mais il lui manque un élément très important pour un joueur de centre dans un top 6 : le sens du hockey. »
C’est un constat brutal pour un joueur qui devait incarner l’avenir des Sabres à la position de centre. Biron ne cache pas son inquiétude face à son développement.
« Il était un bon junior, parfait. Il a été bon au Championnat du monde, pourquoi ? Parce qu’il joue contre des équipes moins fortes sur une grande glace. Mais dans la LNH, on se dit souvent qu’il ne sait pas quoi faire. »
Et c’est là que tout bascule :
« Deux ans auparavant, tout allait bien. Mais maintenant, j’ai vraiment peur pour lui. C’est pourquoi, quand on parle des rumeurs à Buffalo, je me dis que les Sabres doivent échanger Dylan Cozens. Parce que je ne pense pas qu’il soit la solution pour eux. »
Montréal doit-il vraiment payer un prix exorbitant pour un joueur qui semble en perte de vitesse?
Le fait est que Cozens semble de plus en plus indésirable à Buffalo. Son nom circule sur le marché, et la direction des Sabres n’a fait aucun effort pour calmer les rumeurs.
Si une équipe tente d’échanger un joueur aussi jeune, signé à long terme, c’est rarement un bon signe.
Dylan Cozens est sous contrat avec les Sabres jusqu’en 2030 avec un salaire moyen de 7,1 millions de dollars par saison.
Un montant considérable pour un joueur qui, selon Biron, ne possède pas l’intelligence de jeu requise pour être un centre fiable sur un top-6.
À titre de comparaison, Cole Caufield, qui vient de récolter son 200e point en carrière, gagne 7,85 millions de dollars par année.
Si l’on suit cette logique, est-ce que Cozens mérite un salaire si proche de celui de Caufield? La question se pose.
Buffalo voudra assurément un prix élevé pour se départir de Cozens. On parle déjà d’un échange qui inclurait Owen Beck et un choix de première ronde. Mais avec les déclarations de Biron, est-ce que Cozens en vaut réellement la peine?
Montréal doit-il reculer?
À la lumière de tout ce qui vient d’être dit, le Canadien de Montréal devrait-il reconsidérer son intérêt pour Dylan Cozens?
Avant les propos incendiaires de Martin Biron, il semblait être une cible idéale pour Kent Hughes. Mais maintenant, plusieurs facteurs inquiètent :
1. Une régression inquiétante – Sa production diminue et il semble plafonner après une seule grosse saison.
2. Un manque d’intelligence de jeu – Si même les analystes proches des Sabres en viennent à le dire, c’est alarmant.
3. Un contrat à risque – 7,1 millions par année jusqu’en 2030, c’est énorme si son niveau de jeu continue à descendre.
4. Un joueur non désiré? – Buffalo semble désespéré de s’en débarrasser. Ça en dit long.
D’autant plus que Montréal dispose d’autres options. Sam Bennett demeure une cible très intéressante sur le marché des joueurs autonomes, et son style de jeu physique conviendrait parfaitement au CH.
À l’heure actuelle, si Cozens venait à Montréal, il arriverait avec une pression immense sur les épaules. La ville l’accueillait avec enthousiasme il y a encore quelques jours, mais aujourd’hui, après les propos de Martin Biron, la méfiance s’installe.
Les partisans du Canadien voulaient un deuxième centre de qualité. Ils croyaient que Dylan Cozens était la réponse.
Mais voilà qu’un analyste respecté et proche de Buffalo lève un immense drapeau rouge. Ce que Biron a dit sur Cozens, on aurait pu le dire sur Kirby Dach il y a quelques mois.
Et on sait tous comment ça s’est terminé…
Si Montréal décide d’aller de l’avant et d’acquérir Cozens, Kent Hughes devra s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une autre fausse bonne idée.
En attendant, l’étoile montante de Buffalo semble s’effondrer bien plus vite que prévu.