Commotion à Toronto: Auston Matthews veut partir

Commotion à Toronto: Auston Matthews veut partir

Par David Garel le 2025-05-19

La guerre froide est déclarée chez les Leafs : Auston Matthews s'en prend à William Nylander.

Toronto brûle. Pas à cause des partisans. Pas à cause de l’élimination humiliante face aux Panthers. Mais à cause d’un vestiaire fracturé, au bord de l'effondrement.

Dimanche soir, après une septième défaite consécutive dans un match #7, Auston Matthews a laissé tomber une phrase qui a fait trembler la ville et la province de l'Ontario au grand complet.

« Il y avait trop de passagers ce soir. On n’était pas sur la même page. »

BOOM.

À Toronto, personne n’a douté une seconde : c’est William Nylander qui était visé. Le Suédois, mystérieusement absent du radar en fin de série et il a souvent semblé totalement déconnecté de l’effort collectif.

Et pendant que les médias cherchaient un bouc émissaire, Auston Matthews, lui, a choisi de pointer subtilement du doigt. Pas de nom, bien sûr. Mais l’intention était claire. Et dans les coulisses, tout le monde l’a compris.

Le divorce entre Matthews et Nylander semble consommé. Plusieurs sources affirment que l’américain n’a jamais digéré l’attitude nonchalante de Nylander dans les moments cruciaux. Et ce n’est pas nouveau : déjà l’an passé, des tensions avaient été ressenties pendant les séries, mais le tout avait été étouffé.

Cette fois, impossible de masquer l’évidence.

Le regard de Matthews en sortant de la conférence de presse était noir. Pas celui d’un leader brisé. Celui d’un homme écœuré. Surtout qu'il était blessé physiquement.

« Je ne parlerai pas de ma santé, ce n’est pas le moment », a-t-il dit, refusant de se protéger derrière une blessure.

Mais plusieurs journalistes torontois croient qu’il ne s’agit pas seulement d’une frustration post-match. Matthews, qui a signé un contrat de 13,25 M$ par saison jusqu’en 2028, commencerait à sérieusement envisager une demande de transaction.

« Il est au bout du rouleau avec cette organisation », a déclaré un chroniqueur proche du vestiaire.

« Il ne veut plus faire partie d’un projet où certains joueurs ne donnent pas tout, et où la direction reste sourde. »

Une reconstruction… autour de qui?

La situation devient intenable. On pensait que seul Mitch Marner serait le grand sacrifié de l’été. Mais si Matthews lui-même pousse vers la sortie, ou pire, demande à partir, c’est tout le “Shanaplan” qui explosera en mille morceaux.

Brendan Shanahan est déjà sur un siège éjectable. Brad Treliving, impuissant devant l’effondrement du noyau, pourrait être emporté dans la tempête.

Pendant ce temps, des rumeurs circulent en Californie. Les Kings de Los Angeles surveillent la situation, alors que le nom de Quinton Byfield commence à circuler à Toronto de façon intense.

Les Ducks aussi rêveraient à Matthews et serait prêt à envoyer Mason McTavish et plusieurs autres éléments à Toronto pour obtenir la vedette des Leafs,

Mais on s'entend que si Matthews devient libre sur le marché des transactions, 31 autres équipes seront intéressées. Imaginez à Chicago, ceux qui rêveraient d’un duo Bedard-Matthews avec les Hawks...

Et à Montréal? Oubliez ça. Matthews ne veut rien savoir d’un autre marché surmédiatisé. Il suffoque déjà sous les projecteurs torontois. Surtout que selon nos infos, dans le cadre d'une demande de transaction, l'attaquant exigerait de revenir aux États-Unis.

Mais ce qui est certain, c’est que le noyau des Leafs est fissuré. Et Auston Matthews vient, volontairement ou non, d’en faire sauter les fondations.

Mais ce qui a vraiment fait exploser le vestiaire, c’est la sortie troublante — et profondément hypocrite — d’Auston Matthews.

Ce qui a choqué le plus? C’est qu’Auston Matthews, lui-même, a refusé de faire son propre examen de conscience.

Il a tiré à boulets rouges sur ses coéquipiers, mais n’a pas pris une seule seconde pour se regarder dans le miroir. Pas un mot sur ses séries minables. Pas un mot sur son absence de production. Pas un mot sur son leadership fantôme.

3 maigres en 13 matchs éliminatoires. Et c’est lui qui vient parler de passagers? (6 buts et 15 points en 13 matchs pour William Nylander).

Les journalistes torontois n’ont pas pu retenir leurs critiques. Pour eux, Matthews a brisé un code sacré. Il a ciblé Nylander sans le nommer. Il a mis le feu à un vestiaire déjà en ruine. Et ce, sans jamais assumer ses propres torts.

« Il sacrifie ses coéquipiers en les lançant publiquement sous les roues du camion, puis il se cache derrière le podium. Si c’est ça, du leadership, alors c’est un leadership pourri jusqu’à la moelle. ».

Plusieurs se demandent aujourd’hui si Matthews prépare tout simplement son départ.

Son contrat? Signé à prix fort : 13,25 millions par saison jusqu’en 2028. Et il n’a pas caché, ces derniers mois, son inconfort avec le climat torontois. Trop de pression. Trop de critiques. Trop de micros. Et maintenant, trop de conflits.

Alors que tout le monde pensait que Marner serait le premier à quitter, voilà qu’un nouveau scénario prend forme : et si Auston Matthews demandait à partir aussi? À forcer une transaction?

On murmure qu’il ne veut pas rester coincé dans une reconstruction. Il a 27 ans. Il veut gagner. Il veut dominer. Il veut soulever la Coupe. Pas répondre à des questions sur des chapeaux jetés sur la glace ou sur des huées en fin de match.

C’est la tempête parfaite.

Matthews est en colère. Nylander se sent trahi. Marner est déjà en train de faire ses valises. Et dans ce chaos absolu, personne n’est là pour calmer les esprits. Brendan Shanahan est en train de tomber. Treliving est impuissant. Et Craig Berube vient d’hériter d’un cauchemar derrière le banx.

Ce n’est plus seulement une reconstruction de l’alignement. C’est une reconstruction identitaire.

Si Auston Matthews demande une transaction, imaginez le tremblement dans la LNH.

Ce qui est certain, c'est qu'il veut revenir aux États-Unis.

À suivre...