Commotion au Circuit Gilles-Villeneuve: Lance Stroll s'effondre sur le chemin du casino

Commotion au Circuit Gilles-Villeneuve: Lance Stroll s'effondre sur le chemin du casino

Par David Garel le 2025-06-15

Le malaise a atteint un point de non-retour.

Ce n’est plus un simple doute. Ce n’est plus une critique isolée. C’est un effondrement public. Lance Stroll, alias Lance Troll, est aujourd’hui hué par son propre public, démoli par les anciens pilotes, ridiculisé dans les paddocks… et abandonné par la réalité.

Le Grand Prix du Canada 2025 n’aura pas été une célébration pour le seul pilote québécois du plateau. Il aura été, au contraire, le théâtre d’un rejet collectif. Et pas seulement sur la piste.

Samedi, sur le circuit Gilles Villeneuve, qui porte le nom du plus grand héros du sport automobile québécois, les huées ont retenti dès l’élimination de Stroll en Q1.

Une élimination pathétique, dans des conditions pourtant favorables. Pendant que Fernando Alonso propulsait sa monoplace dans le top 6, Lance Stroll, lui, s’écroulait , incapable de s'élever ça comptait. Et lorsqu’il est apparu sur l’écran géant… des huées. Glaciales. Inédites. Douloureuses.

À l’extérieur dans la portion est du circuit et au début du long droit du Casino qui ramène les pilotes vers les stands, on a pu entendre les huées quand Stroll a été montré à l'écran en face de la tribune, après avoir été disqualifié.

Le "chemin du casino" représente les sièges les moins chers du circuit. Donc, le vrai "peuple" a hué l'enfant gâté de Tremblant. Stroll s'est littérallement effondré devant ses compatriotes québécois.

Ce ne sont pas les partisans de Mercedes. Ce ne sont pas les tifosi de Ferrari. Ce sont les siens. Des Québécois. À Montréal. Qui le huaient. Et pas par plaisir. Par gêne. Par exaspération. Par ras-le-bol de voir cette farce se prolonger année après année.

Ce n’est pas la première fois que le public québécois montre un ras-le-bol, voire un malaise profond, envers Lance Stroll.

On se souvient tous de ce moment humiliant au Centre Bell, quand il a été affiché sur le jumbotron pendant un match du Canadien. Pensant qu’il allait recevoir une ovation, Stroll a levé les bras, comme une star du sport… mais personne ne l’a reconnu. Quelques applaudissements polis. Beaucoup de silence. Et un malaise figé dans le temps.

Comme l’a si bien résumé Richard Labbé de La Presse : 

« Il a reçu une ovation de cinq secondes, soit quinze minutes et cinquante-cinq secondes de moins que Maurice. »

Voilà le fond du problème : Lance Stroll veut être une légende. Mais il n’a rien fait pour mériter le respect du public.

Comme si ses performances pathétiques et ses accès de colère envers ses propres mécaniciens ne suffisaient pas, Lance Stroll a décidé de s’attaquer à un autre pilier fondamental de la Formule 1 : les journalistes. 

Il les a tous regardés de haut, ignorés, méprisés.

Même la presse internationale n’en revient pas. Ce que Stroll a fait lors de sa conférence de presse à Montréal passera à l’histoire et pas pour les bonnes raisons. Un moment surréaliste, un sommet de condescendance et de détachement, une gifle envers tous ceux qui donnent leur vie à la couverture du sport.

Lance Stroll revient au Grand Prix du Canada après une absence due à une blessure au poignet. Il devrait être souriant, reconnaissant, excité de retrouver sa course à domicile.

Mais non. Il grimpe les escaliers vers la salle de presse comme s’il se rendait à un enterrement. Il s’assoit. Fixe la table. Et méprises tous les médias l'un après l'autre.

Quand un journaliste tente une question légère, presque affectueuse: « Lance, tu te souviens de ta première visite au circuit Gilles-Villeneuve ? » Stroll aurait pu sourire, évoquer un souvenir d’enfance, partager un moment avec les fans. Il répond :

« Ça fait longtemps. »

Froid. Méprisant. Comme si la question était indigne de lui.

Quand un journaliste demande s’il se sent enfin remis après sa blessure, il lâche :

« Ouais, ça devrait être correct. »

Aucune passion. Aucune reconnaissance. Aucun respect. On aurait dit qu’on l’obligeait à être là.

Plus la conférence avançait, plus le malaise devenait invivable. Des journalistes de partout dans le monde se regardaient, incrédules. Ben Hunt, journaliste réputé, a résumé la situation comme suit :

« C’était comme voir un gars parler de sa blessure avec la même joie que s’il venait d’apprendre que son chien avait été euthanasié. »

La différence avec Fernando Alonso est honteuse. L’Espagnol, à 43 ans, répond aux questions avec sérieux, intelligence, intensité. Il respecte la presse. Il comprend l’impact de ses paroles. Il sait que l’image qu’il projette est aussi importante que les points qu’il marque.

Lance, lui, traîne les pieds, marmonne des banalités, détourne les yeux. Même quand on l’interroge sur ses accès de colère dans le garage, où il aurait brisé du matériel et insulté un membre de l’équipe, il répond en tirant la langue, comme un adolescent pris en faute :

« Ouais… j’étais frustré. Mon poignet m’embêtait depuis trois courses. Je savais que ça allait être difficile dimanche. »

Mais aucune excuse. Aucun remords. Aucune reconnaissance envers ceux qu’il a menacés physiquement.

Il n’est pas question ici d’un garçon timide ou d’un pilote discret. Il est question d’un fils à papa mal élevé qui refuse de jouer le jeu, alors qu’il est privilégié d’avoir un volant en F1.

Alors qu’on s’attendait à ce qu’il se montre reconnaissant de courir de nouveau à Montréal, sa ville, sa foule, son circuit, Stroll a affiché le même air blasé, ce visage hautain, cette nonchalance insultante.

Il ne veut pas aider son équipe. Il ne veut pas répondre aux journalistes. Il ne veut pas représenter le Canada. Alors… pourquoi est-il encore là ? Voilà pourqui les Québécois l'ont hué.

Chez Aston Martin, les mécaniciens ont peur de ses excès de rage. Son visage était rouge de colère quand la foule québécoise lui a fait comprendre qu'elle ne veut plus de lui.

Depuis le tout début, Jacques Villeneuve tire la sonnette d’alarme. On l’a traité de jaloux. De méchant. De “hater”. Aujourd’hui, il apparaît comme le seul à avoir eu le courage de dire la vérité.

Voici ce qu’il a martelé, encore et encore :

« Lawrence a construit son propre circuit de karting pour son fils, qui était seulement à 15 minutes de marche de la maison. Néanmoins, Lance faisait le trajet chaque jour en hélicoptère. »

« Vous me parlez de coéquipier, mais c’est le propriétaire ! N’oubliez pas que cette écurie a été rachetée pour Lance Stroll. »

« Lawrence est convaincu que son fils a l’étoffe d’un champion du monde. J’imagine mal Lawrence Stroll prendre la décision de ne plus rouler, à travers son fils dans sa propre écurie. »

« Je ne crois pas que le propriétaire s’attendait à de telles performances de Fernando Alonso. Il s’attendait à un Alonso fatigué et au niveau de Lance Stroll. »

Tout est là. Chaque mot est aujourd’hui confirmé par la réalité.

Et maintenant, Timo Glock en rajoute.

Ce week-end, même les anciens pilotes allemands se mettent à flinguer Lance Stroll en direct à la télévision.

Sur Sky Deutschland, Timo Glock a été brutal :

« Non. »

C’est tout ce qu’il a répondu quand on lui a demandé si Stroll devait encore faire partie de la grille en 2025.

Puis, il a développé :

« Il n’est pas au niveau où il devrait être après autant d’années en Formule 1. Il a été battu à plusieurs reprises, il manque de constance et il fait trop d’erreurs. »

« Parfois, il se rapproche de Fernando Alonso, mais sur une année complète, il est trop loin. Des ajustements doivent être faits. »

Même les Allemands, qui n’ont aucun enjeu politique avec le clan Stroll, le disent haut et fort : ce pilote n’a plus sa place en Formule 1.

En 2025, Fernando Alonso domine Stroll 9-0 en qualifications.

En course, il mène 5-1 dans les Grands Prix représentatifs.

Alonso a 43 ans. Stroll est dans la fleur de l’âge.

Et pourtant… l’écart entre les deux grandit au lieu de se resserrer.

Même en 2022, Sebastian Vettel, en semi-retraite, l’avait globalement dominé. Et maintenant, c’est un double champion du monde, proche de la retraite, qui le pulvérise course après course.

À Mont-Tremblant, Lance Stroll est une célébrité par procuration. Un produit de l’argent. De l’influence. De la surprotection. Il est arrivé en F1 comme une anomalie. Et aujourd’hui, il devient un cancer silencieux pour Aston Martin.

Il a :

Insulté des mécaniciens.

Brisé du matériel dans le garage.

Ignoré les règlements de la FIA à la sortie des qualifications.

Été impliqué dans des altercations physiques (Qatar 2023).

Blessé un mécano en arrêt aux puits.

Raté des courses pour raisons médicales… en pleine tourmente comportementale.

Ce n’est plus un pilote. C’est un boulet.

Et maintenant ?

Les investisseurs d’Aston Martin commencent à se poser la question qui fâche : jusqu’à quand faudra-t-il tolérer ce désastre humain et sportif ? Car ce n’est plus une histoire de famille. C’est une entreprise. Un projet technique. Une ambition mondiale.

Et dans ce projet, Lance Stroll est devenu l’obstacle.

Le Grand Prix de Montréal 2025 aura été la démonstration ultime que le divorce est consommé entre Stroll et son propre public. Les huées n’étaient pas une blague. Elles étaient un cri. Un signal d’alarme.

Comme si toute la semaine n’avait pas été déjà suffisamment catastrophique, Lance Stroll a terminé la course de son "Grand Prix maison" à la pire position possible : dernier des pilotes classés. Dix-septième sur dix-sept. Stroll n’a réussi à dépasser personne. Il est allé au bout, mais sans rythme, sans combativité, sans âme. 

Il a réussi à dépasser Pierre Gasly… pour immédiatement le pousser dans le gazon au virage suivant, écopant d’une pénalité de 10 secondes. Le genre d’erreur frustrante qu’une recrue commet sous pression. Lui, c’est sa 8e saison.

Et comme à son habitude, il s’est présenté devant les caméras avec ce ton monotone et défaitiste qui le définit maintenant plus que son style de pilotage. Aucun sens des responsabilités. Aucune volonté de trouver des solutions. Stroll a simplement lancé :

« On est lent et je pense que ce sera aussi le cas en Autriche. »

« Les problèmes qui limitent ma conduite ne changent pas. »

« Ça ne va pas aller en s’améliorant. Ce sera probablement ainsi encore et encore. »

Autrement dit, il nous annonce qu’il va continuer à échouer, semaine après semaine, sans espoir d’amélioration.

Puis il ajoute, presque dans un soupir d’abandon :

« Je ne sens pas vraiment de changement dans la voiture. Peut-être que Fernando Alonso en perçoit parce qu’il obtient de bons résultats. Je ne sais pas. J’étais très lent aujourd’hui. »

Et pendant que Fernando Alonso finissait 7e, arrachait des points importants, et relançait Aston Martin, Stroll gâchait tout.

Hué la veille. Méprisant avec les journalistes. Médiocre en course. Dangereux dans ses manœuvres. Déconnecté dans ses propos. Un perdant dans tous les sens du terme.

Les gens n’en peuvent plus de voir ce siège bloqué par un héritier déconnecté. Pendant ce temps, Théo Pourchaire, Felipe Drugovich, Liam Lawson et Oliver Bearman attendent dans l’ombre. Tous plus méritants. Tous plus affamés. Tous bloqués par un caprice familial.

La fin approche.

Lance Stroll n’est pas un pilote de Formule.

C’est un mirage. Un privilège. Un héritage. Mais pas un athlète.

Et à Montréal, sous les huées de ses propres concitoyens, le rideau est tombé.

Il reste peut-être quelques courses. Peut-être même une saison. Mais la vérité est là, claire, évidente, brutale :

Jacques Villeneuve avait raison depuis le premier jour.

Et maintenant, même la foule lui donne raison.