La nouvelle qui circule depuis ce matin a fait l’effet d’une véritable bombe dans l’univers déjà survolté des partisans du Canadien de Montréal.
Bob McKenzie, ce vieux renard du repêchage, celui qui ne parle jamais pour rien dire, a placé Justin Carbonneau pile au rang du CH dans sa liste finale.
Résultat ? Toute la province tremble. Toute la province s’emballe. Et avec raison !
Parce que ça, mes amis, ce n’est pas un simple nom glissé entre deux prospects fades.
Non. C’est une déclaration, un clin d’œil aux recruteurs, un signe que Justin Carbonneau est dans la mire du Tricolore pour vrai.
Et ça, ça change tout. Montréal pourrait bien s'apprêter à vivre un repêchage qui marquera l'histoire... ou un cauchemar de plus dans ce feuilleton sans fin qu’est la quête d’un sauveur local.
Justin Carbonneau. Un nom qu’on commence à connaître sur le bout des lèvres dans les chaumières québécoises.
Un nom qui se chuchote dans les arénas et qui se crie dans les salons quand on regarde les matchs juniors à la télé.
Un nom qui évoque un espoir, un souffle nouveau.
Un joueur « d’ici », comme on les aime, comme on les attend. Parce qu’au-delà des statistiques, des classements, des vidéos sur YouTube où il enfile des buts contre des gardiens égarés, Justin Carbonneau, c’est un rêve québécois emballé dans un chandail de hockey.
Et ce rêve-là, Bob McKenzie vient de l’emballer avec un gros nœud rouge et de le déposer sur le pas de la porte du Centre Bell.
Le hic ? C’est qu’on sait trop bien comment ça se passe dans ce fichu marché montréalais.
L’attente est immense. La pression est démesurée. On l’a vu mille fois.
Pour un Caulfield qui livre la marchandise, combien de prospects « prophètes annoncés » se sont écrasés sous le poids des attentes ?
Alors quand on voit le nom de Carbonneau accolé au CH, oui, on rêve, mais on flippe aussi. Parce qu'on sait comment ça peut virer au cauchemar. Et vite.
Il faut dire que Justin Carbonneau a connu une saison qui force le respect.
Pas un monstre physique, mais un cerveau de hockey. Un instinct. Une intelligence sur la glace qui saute aux yeux.
Capable de transformer une séquence anodine en highlight reel.
Un joueur qui sent le jeu comme peu de jeunes de son âge. C’est ça que les recruteurs adorent. Et c’est exactement ça qui alimente la commotion actuelle.
Parce qu'on le sait : ce type de profil, ça fait vibrer les partisans à Montréal. Ça fait rêver ceux qui en ont marre des espoirs fades qu’on tente de nous vendre année après année.
Et pourtant, malgré toute cette excitation, une question reste en suspens : est-ce que Kent Hughes et Jeff Gorton vont oser ?
Parce que placer Carbonneau au 16e rang sur une liste, c’est bien beau. Mais le repêcher pour vrai, c’est un autre game.
C’est prendre un pari énorme sur un jeune qui va débarquer dans la ville la plus folle de hockey au monde.
Un jeune qui va devoir porter sur ses épaules tout le poids d’une province affamée de succès.
Un jeune qui va devenir, du jour au lendemain, l’objet de toutes les discussions, de tous les espoirs… et de toutes les critiques.
Et qu’en est-il des autres noms qui circulent ? Jack Nesbitt, Carter Bear, Caleb Desnoyers… des gars solides.
Des gars qui pourraient remplir des besoins criants dans l’alignement du CH.
Des gars qui, peut-être, feraient moins jaser, mais qui apporteraient un peu de cette robustesse, de cette fiabilité dont l’équipe a tant besoin.
Mais non. Aujourd’hui, c’est Carbonneau qui électrise le débat. Parce que Bob McKenzie a frappé là où ça fait réagir : dans le cœur des partisans.
Et puis, il faut en parler, de cette fameuse liste de McKenzie. On le sait tous, ses classements ne sont pas des coups de dés.
C’est le fruit de conversations avec des dizaines de recruteurs, des gars qui vivent dans les arénas, qui dorment dans les gradins, qui connaissent les prospects comme personne.
Quand McKenzie place un nom au 16e rang, ce n’est pas pour remplir une ligne sur un tableau Excel.
C’est parce qu’il y a du vrai derrière. Parce que des gens bien placés voient Justin Carbonneau comme un choix légitime, comme un pari qui pourrait rapporter gros.
Mais le timing est cruel. Parce que ce repêchage 2025, il est tout sauf facile à lire. Un top 12 solide… et ensuite ? Un marécage.
Un labyrinthe d’incertitudes. Où chaque choix devient un jeu de dés. Et dans ce contexte, miser sur un joueur comme Carbonneau, c’est audacieux.
C’est osé. C’est un coup de poker qui pourrait faire de Hughes et Gorton des génies… ou les clouer au pilori pendant des années.
Et parlons-en, de Hughes et Gorton. Ces deux-là savent que chaque décision au prochain repêchage sera scrutée à la loupe.
Que chaque geste sera disséqué. Que chaque choix sera applaudi… ou hué. Ils savent que le 16e et le 17e rang sont des munitions précieuses.
Mais aussi des pièges. Des rangs où le risque d’erreur est grand. Où le talent se mélange aux mirages. Où un mauvais choix peut coûter des années de reconstruction.
Alors oui, on comprend l’excitation. Oui, on comprend la commotion. Oui, on comprend les partisans qui se mettent à rêver de voir Carbonneau enfiler le chandail du CH sous les applaudissements du Centre Bell.
Mais on comprend aussi la prudence. Parce qu’un nom sur une liste, ça ne gagne pas des matchs. Parce qu’un espoir prometteur, ça ne se transforme pas toujours en joueur dominant.
En attendant, Montréal retient son souffle. Les rumeurs vont continuer de fuser. Les débats vont continuer de faire rage.
Et Justin Carbonneau, sans même avoir joué une seule seconde dans la LNH, est déjà devenu le centre de l’univers hockey du Québec.
Le prochain chapitre s’écrira le 27 juin. Et peu importe l’issue, ce sera un chapitre dont on se souviendra longtemps.
À suivre ...