José Théodore monte au front pour Donald Trump et Wayne Gretzky : il faut saluer son courage indéniable
Dans un climat où Wayne Gretzky est devenu une cible de critiques virulentes au Canada, un ancien joueur a décidé d’aller contre le courant et de défendre l’icône du hockey avec force et conviction : José Théodore.
Face à Mario Langlois, qui n’a pas ménagé Gretzky pour son rapprochement avec Donald Trump, Théodore a tenu tête et a refusé de voir son compatriote réduit à une simple affiliation politique. Et il l’a fait avec un courage impressionnant.
Le débat a éclaté en direct sur les ondes du 98.5 Sports, alors que Mario Langlois dénonçait le choix de Gretzky comme capitaine honoraire du Canada, évoquant son absence de chandail canadien et sa relation avec Trump.
Langlois ne s’est pas gêné :
“Le gars, il nous méprise. Le gars, il veut nous écraser. Il va s’allier avec Poutine pour parler… Je veux dire, Théo, c’est ça la réalité. On peut pas se mettre la tête dans le sable.”
Mais José Théodore n’a pas plié. Il a défendu avec fermeté Gretzky et refusé de mélanger sport et politique :
“On est des joueurs de hockey, Mario, on n’est pas des politiciens! Tout l’argent qu’on gagne, les trophées qu’on gagne, c’est pour notre talent sur la glace, pas pour notre opinion politique.”
Il a rappelé que Gretzky n’a jamais cessé d’être un Canadien dans l’âme :
“Tu me dis que si quelqu’un vote pour Trump, il ne peut pas représenter le Canada? C’est absurde! Quand je pense à Gretzky, je ne pense pas à un Américain. Je pense à un Canadien, à Gretzky qui a joué pour les Oilers, qui a gagné les Coupes, qui a battu les records et qui a tout le temps représenté le Canada avec fierté.”
Langlois a tenté de faire flancher Théodore, l’accusant de nier la réalité politique actuelle. Mais l’ancien gardien du Canadien n’a jamais reculé :
“Pourquoi on lui a donné des trophées? Parce qu’il représentait le Canada sur la glace! Maintenant, parce qu’il vit aux États-Unis depuis 36 ans, on voudrait lui enlever son nom d’une rue à Edmonton? Come on!”
Un moment particulièrement intense a ajouté à la tension évidente entre les deux hommes : la mention de Mario Lemieux.
On sait que Langlois est "fefan" de Lemieux, et pourtant, dans un revirement inattendu, ce dernier a insinué que Lemieux aussi avait probablement voté pour Trump, comme la majorité des riches Américains.
Dès que cette idée a été lancée, un malaise évident s’est installé dans le studio. Langlois, qui menait la charge contre Gretzky, semblait soudainement hésitant.
Théodore a immédiatement saisi l’occasion et lui a retourné la question.
“Tu penses pas que Mario Lemieux, avec la fortune qu’il a, lui aussi a voté pour Trump? Tous les riches aux États-Unis l’ont fait!”
Langlois, habituellement incisif, a bafouillé quelques secondes avant de répliquer :
“Euh… Écoute, c’est pas… c’est pas pareil.”
Mais Théodore n’a pas lâché prise. Il a mis Langlois face à ses contradictions, le forçant à admettre que lui aussi appliquait deux poids, deux mesures.
Il faut le souligner : José Théodore a montré un courage exceptionnel. Dans un climat où critiquer Trump est la norme au Canada, où soutenir Gretzky est devenu une faute politique, il a eu la force de rester fidèle à ses principes.
Il a défendu Gretzky avec des arguments solides et a refusé de plier sous la pression de Langlois. Il a osé rappeler que l’héritage de Gretzky ne peut pas être effacé sous prétexte qu’il vit aux États-Unis.
Et surtout, il a eu le cran d’affronter un dogme médiatique bien établi : l’idée que toute personne associée à Trump doit être condamnée sans appel.
Son honnêteté brutale, son refus de suivre le troupeau, et sa défense intransigeante de Gretzky font de José Théodore une des rares voix qui osent affronter l’opinion publique dominante.
Respirons par le nez. Wayne Gretzky n’a rien fait de mal.
Il n’a pas insulté le Canada, il n’a pas tourné le dos à son pays, il n’a pas pris de position politique claire. Tout ce qu’il a fait, c’est ne pas porter un chandail du Canada lors d’un match et être ami avec Donald Trump.
Est-ce suffisant pour en faire un paria? Pour lui retirer l’Ordre du Canada? Pour débaptiser Wayne Gretzky Drive à Edmonton?
José Théodore a été l’un des seuls à avoir le courage de poser ces questions.
Et pour ça, il mérite notre respect.
José Théodore seul contre tous : le courage de défendre Gretzky et Trump
(Montréal) – Wayne Gretzky a eu le cœur brisé. C’est ce qu’a révélé son épouse Janet Gretzky après les violentes critiques qui ont suivi son rôle de capitaine honoraire du Canada lors de la finale de la Confrontation des 4 nations.
Le problème? Gretzky n’a pas porté le chandail du Canada. Ce simple détail a suffi à provoquer une vague d’indignation à travers le pays. Des pétitions circulent pour lui retirer l’Ordre du Canada. Des discussions enflammées prennent place sur toutes les tribunes. Certains réclament même que son nom soit effacé d’Edmonton.
Gretzky, autrefois l’icône intouchable du Canada, est maintenant un homme critiqué, méprisé par une partie du pays qui l’a adulé pendant des décennies.
Dans ce chaos, un homme s’est levé pour défendre The Great One : José Théodore.
L’opinion publique contre Gretzky : le choc d’une légende tombée en disgrâce
Les critiques à l’encontre de Gretzky n’ont cessé de s’accumuler depuis que des images de lui portant une casquette « Make America Great Again » ont circulé sur les réseaux sociaux. Sa proximité avec Donald Trump a ajouté de l’huile sur le feu.
Ce n’était déjà pas facile, mais l’onde de choc a atteint un nouveau sommet quand Trump lui-même a pris sa défense.
Dans un message publié sur Truth Social, Trump a encensé Gretzky :
« Wayne Gretzky est un gars fantastique! Ils l’appellent “The Great One” et il l’est véritablement. S’il tentait sa chance pour un poste politique au Canada, il gagnerait sans même faire campagne! »
Mais cette déclaration a eu l’effet inverse au Canada. Les critiques ont redoublé, Gretzky étant désormais perçu comme un « ami du régime Trump », un homme déconnecté de la réalité canadienne.
Loin de se contenter d’un simple appui verbal, Trump a ajouté une phrase qui a particulièrement choqué :
« Wayne est mon ami et il veut me rendre heureux. Aussi, il est modéré quant à l’idée de voir le Canada être un pays distinct, au lieu de devenir notre 51e État américain chéri et merveilleux. »
Avec ces mots, Trump a jeté Gretzky dans une tempête politique, le plaçant au centre du débat sur l’identité canadienne et l’influence américaine.
Dans cette atmosphère de condamnation générale, il aurait été facile pour José Théodore de suivre la vague.Après tout, Gretzky est critiqué de toutes parts, se positionner contre lui semble être la norme.
Mais Théodore a choisi un autre chemin.
Il a décidé de remettre en question l’ampleur des réactions et d’offrir une vision différente de la réalité.
Son argument? Le monde aime Donald Trump.
Il l’a dit sans détour : dans son entourage, dans son quartier en Floride, presque tout le monde vote pour Trump.Il a décrit une Amérique où afficher un drapeau Trump est la norme, où le soutenir n’est pas une aberration, mais une évidence.
Et c’est là que la rupture entre le Canada et les États-Unis devient frappante. Au Canada, Trump est banni. Aux États-Unis, il est vénéré.
Théodore a pris la peine d’expliquer pourquoi des gens comme Gretzky ou Mario Lemieux sont perçus différemment de l’autre côté de la frontière.
Ce sont des multimillionnaires. Ils vivent dans des communautés où les préoccupations économiques et sociales sont différentes.
Là où le Canada voit en Trump une menace et un danger, une grande partie des élites sportives et économiques américaines le voient comme un leader qui protège leurs intérêts.
Gretzky, un homme trahi par son propre pays?
Ce qui ressort de toute cette controverse, c’est que Wayne Gretzky, l’homme qui a fait rêver le Canada, se retrouve aujourd’hui étranger dans son propre pays.
Sa femme, Janet Gretzky, a dû prendre la parole pour défendre son mari. Dans un message sur les réseaux sociaux, elle a affirmé :
« Je n’ai jamais rencontré quelqu’un de plus fier d’être Canadien. Il ferait tout pour rendre les Canadiens fiers, que ce soit par son amour pour le hockey ou pour son pays. »
Mais le Canada veut-il encore de Gretzky?
Les Canadiens l’ont toujours vu comme l’incarnation de la fierté nationale, l’homme qui représentait le talent, la classe et la loyauté.
Or, il vit aux États-Unis depuis 38 ans. Il a bâti sa carrière et sa fortune là-bas. Il ne revient pratiquement jamais au pays. Son mode de vie, son cercle social, tout chez lui est devenu américain.
Alors quand Mario Langlois et d’autres analystes canadiens le traitent aujourd’hui comme un « traître », peut-être faut-il voir la situation sous un autre angle.
Gretzky a-t-il vraiment changé? Ou est-ce le Canada qui refuse d’accepter la réalité?
Dans cette polémique où presque tout le monde a condamné Gretzky, José Théodore s’est tenu debout.
Il a refusé de participer au lynchage collectif. Il a demandé aux Canadiens de respirer par le nez. Il a rappelé que Gretzky n’avait rien fait de mal.
Tout ce qu’il a fait, c’est ne pas porter un chandail canadien.
Tout ce qu’il a fait, c’est avoir des amis influents aux États-Unis.
Tout ce qu’il a fait, c’est ne pas s’excuser d’être ce qu’il est.
Un verdict injuste?
Aujourd’hui, on tente de réécrire l’histoire de Wayne Gretzky.
On veut oublier ce qu’il a accompli.
On veut effacer son nom des rues.
On veut le priver de son héritage.
Mais est-ce vraiment justifié?
José Théodore nous force à nous poser la question.
Est-ce que Wayne Gretzky mérite ce traitement?
Est-ce que le Canada doit rejeter celui qui a été son plus grand ambassadeur?
Est-ce que le sport doit être souillé par la politique?
Théodore a eu le courage d’affronter la tempête.
Et il se pourrait bien que l’histoire lui donne raison.