Une fois de plus, Marc Bergevin a évité les médias québécois lors de son passage à Las Vegas pendant le repêchage, une habitude qui commence à soulever des questions.
Depuis son départ des Canadiens de Montréal, l'ancien directeur général a été très discret, voire méprisant, refusant toute entrevue et restant dans l'ombre.
Cette attitude silencieuse contraste fortement avec son passé où il était régulièrement sous les feux des projecteurs montréalais.
La non-nomination de Bergevin au poste de DG des Blue Jackets de Columbus l’a particulièrement affecté. Columbus semblait être une destination idéale pour lui, offrant un environnement propice à ses talents.
En effet, cette ville paisible et accueillante aurait pu lui fournir le cadre parfait pour se concentrer sur la construction d’une équipe compétitive, loin des distractions et des pressions intenses des grands marchés de hockey comme Montréal.
Surtout, il aurait pu reconstruire sa carrière et redorer sa réputation entachée. Les Blue Jackets possèdent déjà des jeunes talents prometteurs comme Adam Fantilli, qui va devenir une pierre angulaire de la franchise.
De plus, avec plusieurs espoirs de qualité et un quatrième choix au total qui est devenu Cayden Lindstrom, Bergevin aurait eu une excellente base pour renforcer l’équipe dès son arrivée.
Peu importe s'il est affecté ou non, Bergevin devra, à un moment donné, sortir de son silence médiatique. Il doit être prêt à dialoguer avec les médias, justifier ses choix et s’exprimer sur les décisions importantes concernant l’équipe.
Il est notable qu’aucun directeur général congédié dans l'histoire de la LNH n’a refusé de parler aux médias aussi longtemps après son départ. Plus de deux ans après son congédiement, Bergevin n’a toujours pas accordé une seule interview.
Tony Marinaro l'a tout simplement ramassé dans son balado "The Sick Podcast", après que Bergevin l'ait complètement ignoré à Vegas.
"Marc fait semblant de ne pas nous connaître."
"Il pense que c’est de la faute des médias s’il a été congédié, mais je pense en fait que c’est grâce à nous s’il est resté encore quelques années."
Les journalistes québécois ne manqueront pas de rappeler à Bergevin à quel point il est mérpisant.. Ils seront particulièrement attentifs à son évolution et chercheront à obtenir des réponses sur son silence prolongé.
Bergevin devra faire face à des questions croustillantes sur ces deux années de retrait médiatique, où il a préféré rester discret plutôt que de s'expliquer. Un jour, il devra affronter ses démons.
Tony Marinaro a offert à Marc Bergevin une opportunité rare de parler dans un environnement favorable, à Vegas, dans une ambiance détendue, loin de Montréal.
Mais Bergevin n'est pas assez tranquille d'esprit pour parler...plus de 2 ans et demi plus tard. Tony Marinaro aurait pu l'aider à neutraliser ses émotions, qui ont souvent été des montagnes russes amplifiées par l'ambiance vibrante de Montréal.
Bergevin veut du calme dans sa vie et une couverture médiatique qui le laisse tranquille. Mais en se murant dans le silence et en snobant les médias québécois, il méprise une province en entier.
Un jour, il devra briser le silence. Les médias québécois ne le lâcheront pas. Et il deviendra le DG avec la pire réputation dans toute l'histoire du Québec...