Logan Cooley connaît une saison vraiment difficile le jeune prodige des Coyotes de l'Arizona, lui qui a été humilié sur toute la ligne par Juraj Slafkovsky.

Mais voilà qu'il commence à bouder en Arizona, lui qui s'est perdu dans les réseaux sociaux au lieu de se concentrer sur "la game", préférant les clips de 30 secondes sur Instagram aux véritables leçons du jeu de hockey.

Cette préférence apparente pour la superficialité virtuelle lui a valu une leçon bien méritée de la part de son coach, André Tourigny.

Leur saison s'est rapidement transformé en cauchemar. Leur fiche de 3-15-2 lors de leurs 20 derniers matchs révèle un virage négatif alarmant.

L'une des raisons de ce déclin est attribuée à la jeunesse de l'équipe, se classant comme la quatrième plus jeune formation de la Ligue nationale de hockey en cette saison 2023-2024.

Pour Tourigny, l'apprentissage de la bonne façon de jouer est crucial pour les jeunes joueurs s'ils veulent un jour briller dans la ligue.

« La prochaine étape pour nous autres, c'est d'apprendre à gérer les matchs », a-t-il déclaré dans une entrevue accordée à Jean-Charles Lajoie.

Il souligna la nécessité de savoir fermer les matchs et de bien gérer la rondelle, des compétences vitales pour réussir dans la NHL.

Cependant, il a également pointé du doigt l'attrait des réseaux sociaux et la mentalité des jeunes joueurs, attirés par la recherche d'attention et de reconnaissance instantanée.

Tourigny a illustré son propos en évoquant le cas de Logan Cooley, qui semblait bouder lorsque les choses ne se déroulaient pas à sa convenance sur la glace.

« Des fois, il joue contre le premier trio adverse et il n'arrive rien, il revient au banc et il boude parce que c'était plate », a expliqué le coach.

Il a souligné que Cooley, comme d'autres jeunes joueurs, devait comprendre que la réussite dans la LNH ne se mesurait pas seulement aux performances spectaculaires, mais aussi à la capacité à exécuter des tâches moins visibles mais cruciales pour l'équipe.

Tourigny a insisté sur l'importance de tirer des leçons des échecs d'autres équipes, citant l'exemple du Lightning de Tampa Bay, qui avait subi une défaite cuisante avant de rebondir pour remporter la coupe Stanley.

« C'est une leçon dont le Lightning avait besoin, mais j'aimerais ça qu'on apprenne avant ça », a-t-il déclaré, soulignant l'importance d'acquérir ces compétences avant de se retrouver dans des situations critiques.

En fin de compte, Tourigny a souligné que le talent brut ne suffisait pas dans le hockey moderne, en raison des contraintes du plafond salarial.

Pour réussir, les équipes devaient comprendre l'importance de maîtriser tous les aspects du jeu, y compris ceux qui ne se traduisent pas nécessairement par des points ou des séquences spectaculaires.

Les Coyotes ont encore du chemin à parcourir dans ce domaine, mais avec des leçons comme celle-ci, on espère que Cooley devienne un homme.

Car en ce moment, il agit comme un bébé gâté. Tout le contraire de son rival Slafkovsky. Pendant Cooley boude, son ennemi est en train de devenir une star dans la LNH...

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