Congédiement de Martin St-Louis: c'est partout sur la toile

Congédiement de Martin St-Louis: c'est partout sur la toile

Par David Garel le 2024-10-23

Suite à la défaite humiliante de 7-2 contre les Rangers de New York, une vague de colère sans précédent s’est abattue sur Martin St-Louis, l’entraîneur-chef du Canadien de Montréal.

Pour la première fois depuis son entrée en poste, les partisans, d’habitude si patients avec lui, se sont retournés en masse contre celui qu’ils considéraient comme un bâtisseur de la nouvelle génération du CH.

Les excuses de St-Louis, qui avaient autrefois suffi à apaiser les tensions, ne passent plus. Et son refus catégorique de répondre aux questions après la défaite n’a fait qu’attiser davantage la colère d’un public déjà frustré par la piètre performance de leur équipe.

Les réseaux sociaux sont inondés de commentaires cinglants demandant la tête de l’entraîneur, pointant son manque d’autorité, son incapacité à établir une structure de jeu solide, et son approche jugée trop « douce » pour un groupe aussi jeune et indiscipliné.

Des exemples de fans enragés déferlent, et les propos sont sans appel :

« Pee-wee St-Louis »

« Yes, congédiez Marty. Il est trop doux. »

« Marty a perdu la chambre. Il n’a plus l’oreille des joueurs. »

« Il n'y a aucun coaching… quand est-ce que le vrai coaching dur va commencer? Dans 5 ans? »

La frustration pourrait déplacer des montagnes, et plusieurs internautes réclament carrément le renvoi de St-Louis. 

« #FireStLouis, Xhekaj in, MSL out ».

Un hashtag qui revient sans cesse, prônant le retour du robuste défenseur Arber Xhekaj dans l’alignement, au détriment d’un St-Louis jugé trop indulgent avec les jeunes défenseurs comme Barron, Mailloux et Hutson, dont les erreurs défensives sont pointées du doigt.

On traite St-Louis de "soft" et d'un coach qui ne vit que par les excuses.

Le fait qu'il était encore en train de chercher des excuses devant les journalises hier, refléte ainsi le sentiment général que les justifications et les promesses de progrès ne suffisent plus. La patience des partisans a atteint son point de rupture.

Ce que les fans ne tolèrent plus, c’est cette approche « sans structure. Quel est le système de St-Louis?

Une question simple mais percutante, qui met en lumière l’incapacité perçue de St-Louis à implanter une véritable stratégie défensive ou offensive.

Ses concepts à deux cennes, ses leçons de vie et sa poésie de bas-étage montrent bien que cet homme n'est pas un entraîneur-chef de la LNH.  

Les critiques à l’encontre de Martin St-Louis ne se limitent pas seulement à ses choix tactiques. Sa gestion des joueurs est également pointée du doigt. 

On ne comprend pas pourquoi certains partisans continuent à défendre l’entraîneur.

Pour beaucoup, St-Louis n’a pas su tirer le meilleur de son effectif, et le manque d’intensité sur la glace en est la preuve éclatante.

Le mépris envers St-Louis est tel que des commentaires encore plus virulents se multiplient.

Le coach est accusé carrément le coach de saboter l’équipe. Parfait pour un processus de reconstruction? Kent Hughes a-t-il engagé St-Louis pour qu'il nous amène dans la cave?

Même si certains tentent de défendre St-Louis, évoquant la jeunesse de l’équipe ou les blessures, la majorité des fans est sans pitié.

La défaite de 7-2 a été la goutte de trop pour beaucoup, qui voient dans cette dégelée un échec cuisant de la direction prise par Martin St-Louis.

L'ère de avec Martin St-Louis a touché à sa fin.

Les partisans, autrefois convaincus par son discours innovant, ne croient plus en sa capacité à transformer le Canadien de Montréal en une équipe compétitive.

Ses concepts et ses proverbes pour les pauvres ne se traduisent pas en victoires sur la glace. Le mécontentement général est tel que, sans un redressement rapide, St-Louis pourrait bien devenir le prochain sur la liste des congédiements.

Les partisans du CH, déjà éprouvés par des années de disette, ne pardonneront pas un autre échec.

« Congédiez St-Louis », martèlent-ils.

Et s’il ne parvient pas à redresser la barre rapidement, Kent Hughes n'aura pas le choix de regarder la réalité en face: il devra bel et bien montrer la porte de sortie à son ami.

Car la critique envers Martin St-Louis prend un tournant encore plus sombre.

Non seulement les partisans reprochent à l’entraîneur du Canadien de Montréal sa gestion chaotique de l’équipe, mais ils soulignent également son refus obstiné d’utiliser les données analytiques dans son approche.

En 2024, alors que le hockey est de plus en plus guidé par les statistiques avancées, St-Louis semble s'accrocher à une philosophie d'un autre temps.

Ce rejet des données, perçu comme un signe de mépris pour la réalité moderne du sport, ne passe plus chez les fans, ni même chez certains membres des médias.

Dans une époque où l’analyse des performances est cruciale pour comprendre les faiblesses et identifier les solutions, St-Louis persiste à ignorer les outils modernes mis à sa disposition.

St-Louis continue à se fier à son instinct plutôt qu’à des faits mesurables, à une époque où même les meilleures équipes de la LNH intègrent les statistiques avancées dans chaque décision stratégique.

Mais cette obstination ne se limite pas qu’à son rejet des chiffres. Martin St-Louis affiche également un snobisme flagrant envers les journalistes, qu'il semble considérer comme ses ennemis.

En refusant de répondre aux questions critiques après la défaite cinglante contre les Rangers, il a alimenté encore davantage la frustration des fans.

L’attitude méprisante de St-Louis face aux médias laisse entendre qu'il se place au-dessus de la mêlée, incapable de faire preuve de transparence ou d’assumer ses erreurs.

Comme s'il croyait qu'il était un dieu.

Le refus de St-Louis de s’expliquer a non seulement choqué, mais aussi renforcé l’image d’un entraîneur arrogant, coupé des réalités qui l’entourent.

Cette déconnexion entre St-Louis et son public est particulièrement visible dans son rapport avec ses joueurs. Plusieurs critiques pointent du doigt son incapacité à s’adapter à la nouvelle génération de joueurs, qui, selon eux, ont besoin de plus que de simples « concepts ».

Pour beaucoup, cette insistance sur une approche vague et théorique, sans structure concrète, est la raison même des échecs du Canadien cette saison.

Les partisans en ont assez des discours d'animateur de pastorale ; ils veulent des résultats, et ils ne croient plus que St-Louis puisse en produire.

Ce sentiment de toute-puissance est devenu un thème récurrent dans les discussions en ligne. Au lieu de se remettre en question, St-Louis semble camper sur ses positions, refusant d’adopter des stratégies qui pourraient véritablement améliorer la performance de l’équipe.

Le règne de Martin St-Louis à Montréal semble s’effondrer sous le poids de son arrogance et de son incapacité à évoluer.

Refusant les données analytiques, méprisant les médias et adoptant une attitude condescendante, il s’est aliéné à la fois les partisans et ses joueurs.

À ce stade, le licenciement de St-Louis n’est plus seulement une option, mais une nécessité criante pour permettre au Canadien de Montréal de retrouver un semblant de respectabilité.

Les fans sont de plus en plus unanimes : Martin St-Louis n'est pas un coach de la LNH.

Si l’organisation continue à l’ignorer, elle risque de perdre bien plus qu’une saison ; elle pourrait perdre la confiance de toute une génération de partisans.