Hier, au lendemain d’une quatrième défaite consécutive, les Canadiens de Montréal ont repris l’entraînement dans un climat de frustration évident.
La situation de l’équipe, ses choix de gestion et les espoirs sans cesse ballotés entre Montréal, Laval et parfois même l’Europe, sont au cœur des critiques.
Les voix de Martin McGuire et Dany Dubé se sont élevées au micro de Mario Langlois, dans l’émission Les Amateurs de sports, pour passer toute l’organisation du Canadien dans le tordeur.
Selon Dubé, le véritable problème réside dans l’incapacité de l’équipe à « faire son lit » avec certains joueurs et à offrir la stabilité nécessaire à un groupe en pleine reconstruction.
« On joue au yoyo avec nos jeunes, et ça, c’est la pire chose pour une équipe en quête de stabilité. »
Les allers-retours constants de joueurs comme Oliver Kappanen, retourné en Suède alors que son contrat lui interdisait d'aller à Laval, témoignent d’une planification de développement chaotique.
Comme l’indique Martin McGuire:
« Dans un monde idéal, Kapanen serait allé à Laval, mais ce n’était pas possible. »
Ces décisions sont non seulement frustrantes pour les joueurs, mais elles envoient aussi un message confus aux partisans.
Antoine Roussel, également invité à l’émission, n’a pas manqué de critiquer la gestion estivale de l’équipe.
« J’espère que l’année prochaine, on aura un meilleur été qu’on a eu. Parce que l’été qu’on a eu dernièrement: ils ont mis de la poudre aux yeux aux gens, en pensant avec la pensée magique que l’équipe allait être meilleure. »
Des paroles qui résonnent fort alors que les partisans réalisent, une fois de plus, qu’une saison difficile se profile.
La figure de Martin St-Louis, entraîneur en chef des Canadiens, est également mise en cause. Son omniprésence et ses habitudes d’après-match sont de plus en plus critiqués.
St-Louis, souvent décrit comme un entraîneur proche de ses jeunes, semble néanmoins hésiter dans ses décisions, notamment concernant la position de Kirby Dach, encore indécis entre centre et ailier.
Cette incertitude ajoute une couche d’instabilité au groupe, une critique qui semble de plus en plus fondée au fil des déboires de l’équipe sur la glace.
Encore une fois, on joue au yoyo.
Pour Dany Dubé, la reconstruction de l’équipe nécessite des choix clairs et une ligne directrice solide, faute de quoi les Canadiens risquent de « perdre des joueurs à jouer au yoyo avec tout le monde ».
Ce message sans détour de McGuire et Dubé n’est pas seulement un constat des difficultés actuelles de l’équipe; il est un cri d’alarme face à une organisation qui semble s'écrouler dans sa stratégie, laissant les espoirs et les partisans dans l’attente d’une véritable vision pour l’avenir.
L’organisation des Canadiens de Montréal doit cesser de « jouer au yoyo » avec ses jeunes talents et trouver enfin une stabilité pour construire un avenir plus solide.
Au cœur de cette tempête médiatique, Martin St-Louis et ses dirigeants sont confrontés à une réalité cruelle. La lune de miel est bel et bien terminée et des choix difficiles vont arrivber. Non seulement pour la suite de la saison, mais aussi l’avenir du club.
Selon nous, une seule avenue est possible: le congédiement de Martin St-Louis.
La pression monte de jour en jour pour l'entraîneur-chef des Canadiens de Montréal, alors que les voix du 98,5 Sports se font de plus en plus insistantes pour réclamer du changement.
Après une quatrième défaite d’affilée, les doutes quant à sa capacité de mener l’équipe à bon port deviennent difficiles à ignorer.
Certains commentateurs n’hésitent plus à suggérer ouvertement que St-Louis pourrait ne plus être l’homme de la situation.
Dans la dernière édition de l'émission Sortie de zone, animée par Jérémie Rainville et rassemblant Stéphane Waite, Richard Labbé et Simon-Olivier Lorange, la question du sort de St-Louis était sur toutes les lèvres.
Alors que l’équipe semble perdre ses repères, des interrogations profondes émergent quant à l’orientation et la cohérence de cette phase de reconstruction.
Les jeunes talents, souvent ballottés entre Montréal, Laval et leurs clubs d’origine, peinent à trouver une stabilité qui serait pourtant cruciale pour leur développement.
Les difficultés récentes des Canadiens, marquées par une série de défaites qui laissent un goût amer, amènent plusieurs à se demander si l’entraîneur en chef ne s’implique pas trop dans la gestion quotidienne de ses jeunes joueurs.
Il ne délègue pas, il est trop proche d'eux...il n'est pas un coach, mais bien un autre joueur dans la chambre.
Au fil de la discussion, Stéphane Waite et les intervenants de Sortie de zone ont soulevé une autre problématique : le sacrifice apparent de l’attaque pour renforcer la défensive.
Cette stratégie, qui semble avoir ses limites, pèse lourdement sur les performances de l’équipe sans apporter de résultats.
On était mauvais défensivement. Maintenant, on est mauvais défensivement et offensivement.
Dans un contexte où un seul joueur blessé – Patrik Laine – n’a pas encore joué, les Canadiens affichent pourtant un de leurs pires départs de saison depuis l’arrivée de Martin St-Louis, amplifiant les critiques.
Les partisans, eux aussi, commencent à perdre patience face à des promesses de renouveau qui peinent à se concrétiser.
Au 98,5 Sports, l’idée d’un congédiement de Martin St-Louis ne semble plus aussi taboue qu’au début de la saison.
Des figures influentes du milieu sportif questionnent publiquement son avenir, et l’idée d’un changement derrière le banc pourrait rapidement devenir une option sérieusement envisagée.
Face à une organisation en quête de stabilité et de cohérence, la pression pour obtenir des résultats n’a jamais été aussi forte.
Pour Martin St-Louis, le temps presse, et une réaction rapide pourrait bien être la seule façon de calmer la tempête qui gronde autour du Tricolore.
Renaud Lavoie de TVA Sports et Eric Engels de Sportsnet affirment que le poste de St-Louis n'est pas en danger. D'accord. Mais n'oubliez pas. Les deux informateurs sont très proches du coach, comme s'ils étaient leur ami.
Exactement comme St-Louis et ses joueurs.
Trop proches d'eux émotionnellement...pour être un vrai entraîneur de la LNH.