Congédiement de Martin St-Louis: sa réponse donne des frissons dans le dos

Congédiement de Martin St-Louis: sa réponse donne des frissons dans le dos

Par David Garel le 2024-12-12

Les Canadiens de Montréal occupent actuellement le dernier rang de l’Est, et la pression sur leur entraîneur-chef, Martin St-Louis, ne fait que s’intensifier.

Alors que des rumeurs de congédiement, alimentées par The Athletic, faisaient jaser hier, St-Louis a choisi de balayer ces spéculations avec une élégance rare.

Lors de l’entraînement du matin, il a partagé une anecdote émouvante sur les leçons de vie transmises par son père :

« Mon père me disait tout le temps quand je me plaignais : "Viens, on va faire un petit tour à l’hôpital." Eux, ils ont de vrais problèmes. »

Une réponse qui a donné des frissons dans le dos des journalistes.

Malgré les insuccès récents, la dernière semaine a apporté un souffle d’inspiration, grâce notamment à une victoire convaincante et à une visite annuelle significative des joueurs au CHU Sainte-Justine.

Cet événement, qui permet de rencontrer des enfants malades, rappelle aux joueurs et au personnel que le hockey, aussi important soit-il, ne dépasse jamais l’importance de la santé et de la résilience humaine.

Toutefois, ces moments de répit ne suffisent pas à calmer la tempête médiatique. Selon un sondage réalisé par The Athletic, Martin St-Louis figure parmi les entraîneurs les plus susceptibles d’être congédiés, récoltant 7,7 % des votes, à égalité avec Peter Laviolette des Rangers de New York.

Les deux équipes déçoivent cette saison, bien que les Canadiens, contrairement aux Rangers, ne bénéficient pas d’un alignement taillé pour la gloire.

D’autres noms comme Derek Lalonde (Red Wings) et Andrew Brunette (Predators) dominent également les discussions sur les entraîneurs en difficulté.

Si les Rangers continuent à offrir un « meilleur spectacle hors glace que sur celle-ci », comme l’écrivent certains, Laviolette pourrait très bien être le prochain à quitter.

Bien que les Canadiens traversent des moments pénibles, blâmer entièrement St-Louis serait injuste. L’entraîneur, reconnu pour son approche humaine et pédagogique, fait face à un alignement jeune et en reconstruction.

Pourtant, les attentes des partisans et des médias à Montréal sont implacables, et les échecs passés de l’équipe continuent d’alimenter une impatience collective.

Martin St-Louis, malgré son calme apparent et sa capacité à détourner les rumeurs avec sagesse, est au cœur d’une tourmente.

Alors que les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour le sort de son équipe, il devra prouver qu’il est l’homme de la situation, capable de guider les Canadiens à travers cette période trouble.

Dans les coulisses feutrées du Country Club du Canadien de Montréal, Martin St-Louis continue de savourer son règne doré.

Mais derrière les portes closes, la grogne monte. De plus en plus de voix s’élèvent, tant chez les partisans que dans les médias, pour réclamer son congédiement.

Pourquoi? Parce que le contraste entre les résultats sur la glace et les privilèges qu’il accumule hors de celle-ci devient difficile à digérer pour plusieurs.

Le Canadien est au dernier rang de l’Est, et malgré les excuses répétées autour d’une équipe en reconstruction, les attentes à Montréal sont sans pitié.

Chaque jour semble amplifier le sentiment que Martin St-Louis n’est peut-être pas l’homme de la situation.

Si son discours inspirant et sa mentalité axée sur le développement des jeunes joueurs ont charmé au départ, la patience s’effondre à mesure que les victoires se font rares.

Les partisans veulent des résultats, et le passé glorieux de St-Louis comme joueur n’est plus suffisant pour calmer les frustrations.

Pire encore, l’activation de son option de contrat jusqu’en 2027 donne l’impression que la direction ferme les yeux sur les lacunes tactiques de l’équipe et accorde à son entraîneur carte blanche sans véritable exigence de performance.

Alors que les Canadiens peinent sur la glace, le salaire astronomique de St-Louis, cumulant plus de 20 millions de dollars en cinq ans, et ses contrats lucratifs en dehors de la LNH passent de source d’admiration à motif de colère. (à partir de la saison prochaine, il empochera 5 M$ par année). 

Le fossé entre ses privilèges et le traitement réservé à d’autres entraîneurs de la ligue amplifie les tensions. Le récent congédiement de Luke Richardson à Chicago montrent que les organisations ne tolèrent pas longtemps l’insuffisance de résultats, même en recontruction.

À Montréal, cependant, St-Louis semble intouchable.

Les mauvaises langues dans l’entourage du Canadien et dans les médias parlent d’un traitement injuste envers les entraîneurs de carrière.

Ces derniers, souvent relégués aux ligues mineures, voient St-Louis – un novice sur le banc – recevoir une opportunité royale, alors même que les résultats stagnent.

Certains évoquent même un favoritisme exacerbé de la part de Jeff Gorton et Kent Hughes, qui auraient parié sur lui au point de refuser de reconnaître ses faiblesses.

Dans une ligue où les entraîneurs doivent constamment prouver leur valeur, l’impression que St-Louis est à l’abri de toute critique ou conséquence alimente la frustration.

Le sourire de St-Louis au Country Club ne trompe personne : derrière cette façade, il est sans doute conscient des critiques qui s’accumulent.

Être à la tête du Canadien de Montréal est un privilège, mais aussi un fardeau. Alors que les appels à son congédiement se multiplient, St-Louis devra prouver rapidement qu’il peut inverser la tendance.

Pour l’instant, il reste le roi du Country Club. Mais dans une ville où le hockey est une religion, les couronnes peuvent tomber aussi vite qu’elles ont été décernées.

Comme il dit, ce n'est pas le temps de se plaindre. Après tout, il n'est pas sur un lit d'hôpital.

Reste que le sondage de The Athletic doit lui fait mal comme jamais.

Après une série de performances plus inspirantes, Martin St-Louis croyait peut-être qu’il pouvait souffler un peu. Le Canadien de Montréal, malgré une saison difficile, n’est qu’à cinq points d’une place en séries éliminatoires.

Cette proximité avec l’objectif redonne un certain espoir aux partisans et pourrait laisser croire que l’entraîneur a réussi à remettre son équipe sur les rails. Mais ce sondage a fait l’effet d’une douche froide.

Dans une enquête réalisée auprès des experts de hockey du site, Martin St-Louis figure parmi les entraîneurs de la LNH les plus susceptibles d’être congédiés prochainement.

Le sondage révèle des statistiques inquiétantes pour l’entraîneur-chef du Canadien :

7,7 % des votes désignent St-Louis comme l’un des candidats les plus probables au congédiement, en 3e position de toute la LNH. après Derek Lalonde et Andrew Brunette.

Il partage cette position avec Peter Laviolette, entraîneur des Rangers de New York, une autre équipe en difficulté malgré un alignement beaucoup plus compétitif.

Les deux entraîneurs sont dépassés par Derek Lalonde (Red Wings de Detroit) et Andrew Brunette (Predators de Nashville), qui occupent respectivement les deux premières places des entraîneurs les plus en danger.

Derrière les quatre principaux noms du sondage, d’autres entraîneurs ont également été mentionnés :

André Tourigny (Coyotes de l’Arizona), dont l’équipe en reconstruction connaît des hauts et des bas.

Greg Cronin (Ducks d’Anaheim), à la tête d’une jeune formation encore en apprentissage.

Mike Sullivan (Penguins de Pittsburgh) et Lindy Ruff (Sabres de Buffalo), deux entraîneurs expérimentés dont les équipes peinent à répondre aux attentes élevées.

Mais le plus marquant est que St-Louis et Laviolette, avec leurs 7,7 %, sont perçus comme les « favoris » parmi les entraîneurs de renom susceptibles d’être remerciés dans un avenir proche.

Bien que le Canadien semble montrer des signes de progrès en se rapprochant d’une place en séries, le sondage met en lumière une réalité plus brutale : les attentes envers Martin St-Louis ne se limitent pas seulement à des résultats à court terme.

Les experts et analystes considèrent que ses lacunes tactiques et sa gestion des jeunes joueurs, bien qu’admirables sur le plan humain, pourraient ne pas suffire à mener Montréal vers un succès durable quand ça va vraiment compter.

Pour St-Louis, le sondage de The Athletic agit comme un rappel brutal que rien n’est acquis. Même si le Canadien s’approche des séries, l’entraîneur reste sous le microscope.

En somme, le « break mental » espéré par Martin St-Louis pourrait bien être un mirage. Si les cinq prochains points semblent accessibles, ils pourraient aussi se transformer en une pente glissante, menant à davantage de pression et, potentiellement, à un point de non-retour pour le roi du Country Club de Montréal.

Pas le temps de se plaindre. Il doit se rappeler les paroles de son papa.

Congédiement de Martin St-Louis: sa réponse donne des frissons dans le dos