Patrick Roy traverse actuellement l’une des périodes les plus sombres de sa carrière d’entraîneur.
Déjà critiqué pour la gestion d’une équipe vieillissante et sans avenir, Roy voit désormais son poste d’entraîneur-chef des Islanders de New York sérieusement menacé.
Hier soir, au Centre Bell, la défaite contre le Canadien de Montréal n’a fait qu’alimenter les rumeurs de congédiement qui circulent activement, à Long Island comme au Québec.
Dans une analyse sans concession, Jonathan Bernier du Journal de Montréal a décrit les Islanders comme une équipe « plate à mourir », symptomatique des formations construites par Lou Lamoriello, leur directeur général.
Avec 10 défaites par un but cette saison, les Islanders peinent à générer une attaque soutenue, et leur jeu s’apparente à une trappe dépassée, imposée par Lamoriello.
Bernier souligne également que la tension entre Roy et Lamoriello pourrait atteindre un point de rupture, alors que la patience des partisans et des dirigeants est à bout.
Roy, habitué à être un héros à Montréal, a vécu une soirée cauchemardesque. Ignoré par les projecteurs, il a été éclipsé par Patrik Laine, qui a marqué son premier but dans l’uniforme montréalais et ravi la vedette.
Pour Roy, la soirée a représenté bien plus qu’une simple défaite : elle a mis en lumière son incapacité à relancer une équipe vieillissante et sans direction claire.
Le conflit évident entre Patrick Roy et Lou Lamoriello est au cœur des difficultés des Islanders. Depuis son arrivée comme entraîneur-chef, Roy n’a jamais réellement eu les coudées franches.
Lamoriello, reconnu pour son contrôle absolu sur toutes les sphères des équipes qu’il dirige, impose un style de jeu conservateur et rigide, qui va à l’encontre de la philosophie plus dynamique de Roy.
Lamoriello, qui sera sans aucun doute admis au Temple de la renommée du hockey pour sa carrière exceptionnelle, porte néanmoins la réputation d’être un « maître dans l’art d’assembler des équipes endormantes », comme se moque le journaliste.
Les Islanders ne font pas exception. Leur jeu, basé sur une trappe dépassée, est un système de jeu digne du passé qui ne fonctionne plus dans une LNH axée sur la vitesse et la créativité.
Pour Patrick Roy, cette situation est invivable. Lui qui a toujours prôné l’autonomie et la liberté d’imposer sa vision, se retrouve muselé par un directeur général inflexible.
Les frictions entre les deux hommes sont évidentes, et cette relation dysfonctionnelle ne laisse présager rien de bon pour l’avenir de Roy à Long Island.
À Montréal, Martin St-Louis bénéficie d’une situation diamétralement opposée. Bien qu’il soit également critiqué pour certaines décisions, St-Louis a la confiance totale de Kent Hughes et Jeff Gorton.
Il peut bâtir une équipe jeune, excitante et prometteuse à son image, avec des jeunes joueurs excutants et un bassin d’espoirs riche en talent.
Patrick Roy, de son côté, est coincé avec une des équipes les plus vieillissantes de la ligue, un bassin d’espoirs inexistant et un directeur général qui contrôle ses décisions.
Alors que St-Louis peut se projeter dans l’avenir, Roy lutte pour maintenir la tête hors de l’eau avec un groupe de vétérans fatigués et un système de jeu dépassé.
Les rumeurs de congédiement de Patrick Roy se font de plus en plus pressantes. Hier soir, cette possibilité a été évoquée pour la première fois de manière publique au Québec, notamment dans les médias sportifs.
Si la situation ne s’améliore pas rapidement, il semble probable que Roy sera sacrifié pour calmer les critiques et tenter de sauver ce qui reste de la saison des Islanders.
Pour Roy, cette réalité est un véritable coup dur. Lui qui a fait ses preuves en tant qu’entraîneur passionné et compétent, se retrouve piégé dans une organisation où il n’a jamais eu de réelle autonomie.
Si son congédiement venait à se confirmer, cela marquerait une fin abrupte et humiliante à une aventure qui, dès le départ, semblait vouée à l’échec.
Patrick Roy est l’un des plus grands noms de l’histoire du hockey, mais son passage chez les Islanders pourrait bien devenir une tâche sur son illustre carrière.
Entre une équipe construite pour échouer, un directeur général omniprésent et des résultats médiocres, Roy se trouve dans une situation intenable.
Au Québec, le débat est lancé : Roy, cet homme qui aurait pu devenir le sauveur du Canadien, est-il en train de voir sa carrière d’entraîneur se fracasser à Long Island ?
Les prochaines semaines seront cruciales, mais une chose est certaine : Patrick Roy, autrefois adulé et respecté, est aujourd’hui sur un siège éjectable.
Et cette chute, aussi spectaculaire qu’injuste, risque de laisser des traces.
Elle laisse déjà des traces dans le vestiaire.
Selon des sources rapportées par plusieurs médias, une fracture entre l’entraîneur et ses joueurs commencerait à émerger, signe d’une situation interne de plus en plus explosive.
Certains joueurs seraient frustrés par les méthodes de Roy, qu’ils jugent punitives et inefficaces, notamment les séances d’entraînement intensives imposées après les défaites.
Cette approche, bien que typique du style exigeant de Roy, semble mal perçue dans un vestiaire déjà brisé par les performances décevantes et le manque de direction.
Parmi les points de tension, l’insatisfaction des joueurs envers le système rigide de Lou Lamoriello joue un rôle central.
Les vétérans, fatigués et frustrés par un jeu défensif dépassé, se sentiraient abandonnés.
« Il est difficile de suivre un entraîneur qui lui-même ne semble pas croire en ce qu’il doit appliquer », aurait confié un joueur sous le couvert de l'anonymat.
Cela veut dire que les joueurs voient bien que Roy ne croit pas au système défensif imposé par Lou Lamoriello.
Romanov, qui fait face à des rumeurs d’offre hostile et des négociations contractuelles difficiles pour son prochain contrat, incarne ce malaise grandissant.
Bien que performant sur la glace, il est clair qu’une partie des tensions autour de l’équipe le touche directement. Certains coéquipiers auraient mal digéré les propos publics de Roy sur l’importance de sacrifier son salaire pour aider l’équipe, perçus comme une critique directe envers Romanov et ses exigences contractuelles.
La perte de confiance des joueurs envers Roy se traduit également par un manque visible de cohésion sur la glace.
Avec 10 défaites par un but cette saison, l’équipe semble incapable de se relever des moments difficiles. Cette situation laisse croire que les joueurs ne répondent plus aux consignes de leur entraîneur.
Roy est un homme passionné, mais son approche semble ne pas résonner auprès de ce groupe vieillissant.
La frustration s’étend également à l’extérieur du vestiaire. Les partisans, déjà exaspérés par le spectacle ennuyant présenté à l’UBS Arena, critiquent ouvertement les choix tactiques de Roy et le manque d’énergie de l’équipe.
Les médias, pour leur part, n’hésitent pas à relayer les échos de tensions internes, alimentant l’idée que Roy pourrait perdre son poste avant la fin de la saison.
Roy doit tellement être jaloux de St-Louis, car malgré des critiques dans les médias, le coach du CH bénéficie de la pleine confiance de la direction et d’un vestiaire soudé autour d’un projet clair.
Ses jeunes joueurs progressent, et son approche positive et humaine semble faire l’unanimité.
Pour Patrick Roy, la situation devient presque insoutenable. Pris entre un directeur général omniprésent, un vestiaire fracturé et une pression externe croissante, il semble de plus en plus isolé.
Si les tensions internes continuent de croître, il est probable que les dirigeants des Islanders décident de sacrifier Roy pour apaiser la situation et tenter de sauver une saison déjà bien compromise.
Les prochaines semaines seront décisives pour Roy et les Islanders. Mais une chose est claire : l’aura de Patrick Roy, ce géant du hockey, ne brille plus à Long Island.
Et s'il finit par se faire congédier, il ne fera que souligner l’échec d’une organisation incapable d’évoluer dans une LNH moderne et compétitive.
Ceci est l'échec de Lou Lamoriello. Patrick Roy n'est que la victime de toute cette saga.