Le 98,5 FM vient de frapper un nouveau sommet dans l'indécence.
Sans perdre officiellement son emploi, Jeremy Filosa, journaliste sportif d’expérience, est victime d’un congédiement déguisé orchestré avec une froideur choquante.
Filosa, suspendu après avoir exprimé des doutes sur l’alunissage de 1969, n’aura plus accès à son micro avant l’an prochain, s’il y revient un jour.
Ce qui se cache derrière cette mise à l’écart est une humiliation pure et simple, une tentative cynique de briser un homme qui a consacré 25 ans à sa profession.
Plutôt que d’assumer ouvertement un congédiement, la station choisit d’écraser Filosa moralement en le contraignant à suivre une formation journalistique comme s’il était un débutant ayant commis une faute grave.
Le message envoyé est brutal : ses patrons veulent lui faire comprendre que sa voix n’a plus sa place à l’antenne, tout en camouflant ce geste derrière une prétendue démarche pédagogique.
Il est rétrogradé à un rôle de recherche en coulisses, loin des micros, loin de l’audience qu’il a construite pendant des décennies.
Derrière les apparences de réhabilitation orchestrée par le 98,5 FM, il est clair que Jeremy Filosa fait face à une mise à l’écart déguisée, dont la brutalité rappelle l’incapacité de la station à gérer ses conflits internes avec transparence.
Selon les informations rapportées par Hugo Dumas, chroniqueur à La Presse, Filosa, après avoir été convoqué par ses supérieurs, a accepté un poste de recherche en coulisses.
Il entamera ce mandat cette semaine, mais ne retrouvera pas son micro avant 2025, et ce, seulement si son processus de réhabilitation se déroule sans anicroche.
Cette décision, habillée sous des termes comme « droit à l’erreur » et « opportunité d’apprentissage », n’est rien d’autre qu’une exécution publique déguisée.
Jeremy Filosa est obligé de se soumettre, de passer par un processus de « réhabilitation » pour espérer, peut-être, récupérer un jour un rôle à l’antenne.
La direction du 98,5 FM a choisi de prolonger cette humiliation en annonçant que, même après la formation, Filosa ne réintégrera pas l’émission Le Québec maintenant, où il travaillait auparavant.
Selon Dumas, ses collègues sont extrêmement fachés envers le fait d'avoir affirmé qu'il ne croyait plus que l'homme avait marché sur la lune.
Hugo Dumas souligne que l’incident du 17 octobre entre Filosa et Philippe Cantin a été un point de rupture. Lorsque Filosa a exprimé ses doutes sur l’alunissage de 1969, Cantin a tenté de corriger son collègue en direct, manifestant une irritation croissante.
Mais Filosa n’a pas cédé, insistant sur ses doutes, qu’il attribuait à un documentaire Netflix qui l’aurait poussé à reconsidérer la véracité des images de la NASA.
Cantin a ensuite affirmé, visiblement exaspéré : « Je pense que tu lis trop de sites internet peu crédibles. »
Le lendemain, Filosa a été retiré de l’antenne et remplacé par Meeker Guerrier, un collaborateur « neutre » et docile, symbole de la peur du 98,5 FM de choquer le public.
Il est clair que son avenir à la station reste incertain, et que ses patrons veulent l’évincer non-officiellement de son poste important de collaborateur sportif à l'émission Le Québec maintenant sans assumer le poids d’un congédiement direct, probablement par peur de la réaction syndicale.
Ce n’est rien d’autre qu’un congédiement déguisé.
Filosa devra suivre une formation en journalisme imposée par Cogeco Média, qui dure plusieurs semaines, pour « réapprendre les bases du métier », selon les mots de Christine Dicaire, directrice des communications de la station.
Pourtant, Filosa est un journaliste expérimenté avec plus de 25 ans de métier. Il est évident que cette formation est une punition déguisée, une manière de l’humilier publiquement sous couvert de bienveillance, contrairement à des collaborateurs non syndiqués comme MC Gilles et Pierre-Yves McSween, qui ont été écartés sans ménagement.
Ce traitement réservé à Filosa est une nouvelle illustration du chaos interne qui règne au 98,5 FM, un environnement marqué par l’abus de pouvoir, les conflits d’ego, et une gestion inefficace.
Depuis avril, la station a été secouée par une série de départs controversés. MC Gilles a été poussé vers la sortie à cause d’un conflit de personnalité avec Patrick Lagacé.
En juillet, c’est au tour de Pierre-Yves McSween d’être évincé, malgré l’importance de son segment financier, sponsorisée par un partenaire majeur.
Filosa, qui fait face à cette situation avec dignité et silence, est abandonné par ses collègues et les grands médias, qui n’ont pas eu le courage de dénoncer l’injustice qu’il subit.
Le traitement réservé à Jeremy Filosa n’est que le dernier épisode d’une série de conflits internes au 98,5 FM. Le départ forcé de MC Gilles et Pierre-Yves McSween a déjà soulevé de nombreuses questions sur la gestion chaotique de la station.
Derrière chaque congédiement ou suspension, on retrouve le même schéma de pouvoir, où quelques personnalités influentes – Patrick Lagacé, Philippe Cantin, Éric Trottier – semblent diriger la station selon leurs propres intérêts, sans considération pour ceux qu'ils ne considèrent pas être dans la "gang".
Filosa n’est qu’une autre victime d’un système qui élimine ceux qui osent penser différemment.
Le chaos d'entreprise atteint son paroxysme avec l’éviction de Caroline Paquet, ancienne PDG de Cogeco Média, remplacée brièvement par Martin Spalding avant que ce dernier soit écarté pour des allégations de harcèlement.
Ces bouleversements incessants démontrent que le 98,5 FM n’est plus qu’une poudrière, où les rivalités personnelles et les luttes de pouvoir priment sur la mission journalistique.
Jeremy Filosa a bâti une carrière extraordinaire comme journaliste sportif. Mérite-t-il vraiment d'être rabaissé de la sorte?
L’ironie est d’autant plus amère que Patrick Lagacé, qui se targue d’être un journaliste d’opinion libre, reste silencieux sur le sort de Filosa.
Pendant que Filosa est puni, Lagacé continue de flatter le pouvoir en place et de renforcer son influence au sein du « Country Club » médiatique.
Jeremy Filosa n’est pas simplement victime d’une sanction disciplinaire. Il est sacrifié sur l’autel de la conformité et du contrôle des opinions.
Sa suspension prolongée vise à le dénigrer publiquement et à détruire sa crédibilité, tout en envoyant un message clair à ses collègues :
« Ne sortez pas du rang, ou vous subirez le même sort. »
Le 98,5 FM, autrefois une référence en matière d’information et d’analyse, est aujourd’hui miné par l’hypocrisie, le favoritisme et l’opportunisme.
Jeremy Filosa, un journaliste intègre et respecté, est cruellement écarté pour avoir exprimé une opinion personnelle, tandis que d’autres collaborateurs jouissent d’une immunité totale pour des comportements bien plus graves.
Le traitement réservé à Filosa n’est rien d’autre qu’un congédiement déguisé, une tentative cynique de briser un homme qui ne mérite pas un tel traitement.
Jeremy Filosa a mérité mieux que cette humiliation publique. On parle d'un journaliste sportif d'exception qui parle le fançais, l'anglais et l'italien parfaitement, tout en maîtrisant l'espagnol.
Un journaliste sportif qui connaît le hockey, le baseball, le soccer et le football sur le bout de ses doigts. Un homme qui pratique son métiter depuis plus de 25 ans.
Aujourd'hui, on l'envoie refaire ses classes journalistiques, tout en lui faisant perdre son micro.
Un congédiement déguisé...dans tous les sens du terme...