À Montréal, les critiques pleuvent aussi abondamment que les applaudissements. On parle d'une ville bipolaire. Martin St-Louis en sait quelque chose.
Depuis qu'il a endossé le rôle de coach pour le Canadien de Montréal, les mauvaises langues vont bon train. Certains doutent de sa capacité à diriger une équipe de la LNH, le reléguant au rang de simple "coach pee-wee". Mais pour Renaud Lavoie, ces sceptiques sont à côté de la plaque.
Lavoie a lancé une fusée médiatique en affirmant que les agents libres rêvent de jouer pour St-Louis. Oui, vous avez bien entendu. Même au point où l'on souhaite que des équipes telles que les Oilers perdent contre des rivaux comme les Canucks, juste pour garder la porte ouverte à une possible signature avec une autre équipe lors de la période des agents libres en 2025 (Draisaitl) ou même en 2016 (McDavid).
En entendant Lavoie, on pense tout de suite à des joueurs de calibre comme Leon Draisaitl en 2025 ou même le meilleur joueur de la planète, Connor McDavid, envisageant de faire leurs valises à l'été 2026, simplement pour avoir la chance de jouer sous les ordres de St-Louis.
Surtout que le Canadien de Montréal sera une équipe prétendante à la Coupe Stanley en 2026. Il faut prier pour que les Oilers perdent et découragent le meilleur joueur de tous les temps.
C'est une affirmation audacieuse, mais Lavoie ne s'arrête pas là. Il compare St-Louis à Rod Brind'Amour, une figure respectée dans le monde du hockey pour son leadership et sa capacité à tirer le meilleur de ses joueurs.
"Pour moi, Martin St-Louis, c’est l’équivalent de Rod Brind’Amour. Le mot se passe dans la Ligue nationale."
Selon lui, St-Louis incarne cette même essence. Les joueurs le respectent, le suivent, et surtout, sont prêts à se défoncer pour lui.
Pourquoi un tel engouement pour un coach qui, soyons honnêtes, manque encore d'expérience sur le banc de la LNH ?
Lavoie souligne la passion et l'engagement indéniables de St-Louis. Il n'a peut-être pas passé des décennies à coacher, mais son parcours en tant que joueur, grimpant les échelons à chaque étape, lui confère une perspective unique. Il comprend ce que c'est que d'être sur la quatrième ligne, mais aussi ce que c'est que de briller en tant que vedette.
Ce n'est pas seulement le talent de St-Louis qui attire les joueurs, c'est sa proximité avec eux. Il est accessible, empathique, mais aussi exigeant. Et dans un milieu où le respect et la confiance sont des devises essentielles, St-Louis semble posséder un capital impressionnant.
Le risque pris par le Canadien en embauchant St-Louis pourrait bien se transformer en un coup de maître. Si le coach parvient à mener son équipe vers de nouveaux sommets tout en attirant des agents libres de qualité, alors tout le monde sera gagnant.
Et pour les détracteurs qui le sous-estiment, peut-être est-il temps de reconsidérer leur position. Car derrière ce visage encore neuf dans le monde de l'entraînement se cache peut-être le futur d'une équipe, voire d'une ligue toute entière.
Montréal t'attend cher Connor McDavid....