Controverse à Washington : Arber Xhekaj manque cruellement à l’appel

Controverse à Washington : Arber Xhekaj manque cruellement à l’appel

Par André Soueidan le 2025-04-21

C’est dans le tumulte de la capitale américaine que le Canadien de Montréal a officiellement lancé sa première ronde des séries éliminatoires, et il n’a pas fallu plus de quelques présences pour voir le ton physique être imposé par les Capitals.

Dans un Capital One Arena rénové à moitié, mais électrisant à souhait, les jeunes défenseurs du CH ont rapidement été testés.

Brendan Gallagher s’est fait ramasser au visage après le sifflet, Lane Hutson s’est fait bousculer dès son premier pivot, et Kaiden Guhle a été frappé solidement à plusieurs reprises sans qu’aucune conséquence ne soit imposée à Washington.

C’est à ce moment précis que les partisans, sur les réseaux sociaux et dans les gradins, ont tous posé la même question : où est Arber Xhekaj?

Car dans une série comme celle-là, où l’intimidation physique fait partie du plan de match des Capitals dès le départ, l’absence du Shérif ne passe pas inaperçue.

On parle d’un défenseur qui, malgré un temps d’utilisation réduit en fin de saison, change complètement la dynamique émotionnelle et physique d’un match dès qu’il saute sur la glace.

Et pendant que Tom Wilson s’en donne à cœur joie et que le banc de Washington se régale de chaque domination territoriale, Martin St-Louis, lui, doit observer la scène sans broncher.

Parce qu’il a pris une décision difficile : laisser Xhekaj de côté. Pour une question de discipline tactique? Peut-être. Pour éviter les pénalités inutiles? Possible. Mais à quel prix?

Ce que plusieurs constatent avec frustration, c’est que la série est en train de basculer dans un rapport de force que le Canadien n’est pas prêt à gérer sans Xhekaj.

Parce qu’en séries, la guerre ne se joue pas seulement avec le bâton. Elle se joue avec le torse bombé, le regard direct, les coups légaux qui résonnent jusque dans le banc adverse.

Et sur ce plan-là, Montréal est en train de se faire dominer.

Les images partagées sur X  parlent d’elles-mêmes. Des séquences où les Capitals imposent leur loi sans aucune réplique.

Des extraits où même Gallagher, pourtant le plus combatif du groupe, n’obtient aucun soutien après avoir mangé une claque au visage.

Et dans les commentaires, une seule demande revient en boucle : « Faites entrer Xhekaj. »

Ce n’est pas une demande émotive. C’est une nécessité stratégique. Car dans une série aussi serrée, où chaque détail compte, l’impact d’un joueur comme Arber Xhekaj peut faire la différence.

Pas seulement en distribuant les coups. Mais en dissuadant l’adversaire d’en donner. En forçant Spencer Carbery à réfléchir à deux fois avant d’envoyer Wilson dans un trio offensif.

En rééquilibrant une série qui, après vingt minutes, penche déjà du mauvais côté.

Le message est clair. Le vestiaire le ressent. Le public l’exige. Martin St-Louis devra s’ajuster rapidement. Parce que si Montréal veut survivre à cette série, il ne pourra pas continuer à laisser son seul vrai intimidateur dans les estrades pendant que ses jeunes se font brasser.

Controverse à Washington : le vestiaire réclame le retour d’Arber Xhekaj. Et cette fois, Martin n’aura pas d’autre choix que d’écouter.

À suivre