- Wow..

- Martin St-Louis veut profiter de la CONTROVERSE qui touche les écoles du Québec...

- Alors que la pression se fait de plus en plus grande..

- Pour qu'on bannisse les cellulaires dans les classes..

- Le coach du CH aimerait faire la même chose dans son vestiaire.

"L’utilisation du téléphone cellulaire par mes joueurs me cause parfois des maux de tête."

«Ça me rend fou. Je le vois même avec mes propres enfants. On s’en va souper et tout à coup, ils sont sur leur téléphone. C’est non! Parlez-vous ensemble!"

"Je ne peux pas les blâmer. C’est un problème un peu partout, mais ce que je peux dire, c’est que si tu veux devenir meilleur dans quelque chose, regarde ton temps d’écran... Parce que ça, c’est l’ennemi».

- Le célèbre Mathieu Bock-Côté est d'accord avec St-Louis.

L’homme contemporain marche dans la rue en ne regardant plus devant lui. Il est hypnotisé par son portable, et absolument dépendant des notifications qui rythment la vie des réseaux sociaux. écrit-il dans le Journal de Montréal.

Le portable n’est plus, pour lui, un outil lui permettant de faciliter son quotidien, mais une forme de prothèse existentielle, qui remplace la vie réelle par la vie virtuelle, au point où la première semble désormais lassante, et fausse, et la seconde, exaltante et plus vraie que vraie.

Le portable est une d-r-o-g-u-e, et tôt ou tard, on y reconnaîtra un vrai problème de santé publique. Il ruine les relations amoureuses, les relations amicales, la vie spirituelle, la vie s-e-x-u-e-l-l-e.

La jeune génération, plus encore, a été socialisée intégralement dans cet univers. Elle n’a pas le souvenir d’un monde où l’homme ne portait pas sa laisse numérique et pouvait vivre en paix. 

L’école doit être un sanctuaire et se présenter même comme un lieu de sevrage numérique. Il faut bannir le téléphone des salles de classe.

Donc...

- Le vestiaire du Canadien de Montréal doit aussi être un sanctuaire où les joueurs ne sont pas distraits par leur Instagram, twitter ou TIK TOK...

- Martin St-Louis doit profiter de la vague...

- Pour implanter un nouveau règlement...

Objet de toutes les distractions ou outil pédagogique comme un autre, le téléphone cellulaire est interdit en Ontario pendant les heures de cours. Bonne ou mauvaise idée ? Les avis divergent. (protégez-vous)

Plusieurs juridictions ont récemment décidé d’interdire le cellulaire, ou d’en limiter l’usage, à l’école. C'est le cas de l’Ontario où les téléphones seront interdits pendant les heures de cours, sauf si on les utilise à des fins éducatives.

L'Ontario se justifie en expliquant que « les élèves doivent pouvoir se concentrer sur leur apprentissage, pas sur leur téléphone cellulaire ». Chaque conseil scolaire et chaque école ont la responsabilité de déterminer les modalités de mise en œuvre de ces nouvelles règles.

Le Québec pourrait bientôt imiter l’Ontario.

Certains établissements québécois restreignent l’usage du cellulaire, dont l’école secondaire Saint-Stanislas de Saint-Jérôme, où une politique, en vigueur depuis une dizaine d’années, interdit aux élèves d’utiliser leur téléphone dans l’enceinte de l’école.

« À l’origine, elle s’appliquait aux lecteurs MP3. Mais la mesure a été étendue aux cellulaires lorsque ceux-ci ont fait leur apparition. »

Il affirme que les élèves vivent bien avec cette limitation.

« Ils socialisent davantage, participent à des activités à l’heure du dîner plutôt que d’être tous la face dans l’écran. »

Il reconnaît que l’existence de cette règle depuis de nombreuses années est « une condition gagnante » pour la faire respecter, parce que les jeunes savent à quoi s’attendre lorsqu’ils entrent en première secondaire.

Mais ce n’est pas la seule condition : « Le secret, c’est la cohérence et la constance des interventions du personnel auprès des élèves. » 

Thierry Karsenti, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) en éducation à l’Université de Montréal, n’est pas convaincu par ces mesures :

« En interdisant, on ne règle pas le problème, on se donne bonne conscience. » Selon lui, « l’école a la responsabilité d’éduquer les jeunes et, en ce qui concerne les bons usages du cellulaire, il y a clairement une éducation à mettre en place ».

« Les technologies numériques sont des outils d’apprentissage puissants », affirme encore le chercheur, qui a constaté que plusieurs enseignants les utilisent à des fins éducatives : recherche en ligne, exercices à partir d’applications spécifiques, etc. 

Par ailleurs, il considère que le téléphone n’est pas un frein à la socialisation des jeunes, mais plutôt une nouvelle forme de socialisation qu’il faut baliser : « L’encadrement fonctionne bien lorsqu’un contrat est passé entre l’élève, le parent et l’établissement. Le téléphone peut être apporté en classe, mais à certaines conditions, et sûrement pas pour texter ni pour « surfer » sur les réseaux sociaux. »

 Le parent doit lui aussi signer le contrat, car il a un rôle central à jouer dans l’éducation à ces technologies, souligne-t-il.

Que l’on soit pour ou contre l’interdiction, une chose est sûre : l’usage du cellulaire est une problématique qui dépasse le cadre scolaire.

« C’est un véritable enjeu de société, et les adultes doivent eux aussi s’interroger sur leur utilisation d’une technologie qui n’est pas près de disparaître », conclut Thierry Karsenti.

Qu’en pensez-vous : faut-il interdire le téléphone à l’école ?

- Nous irions même plus loin..

- Faut-il interdire les cellulaires dans le vestiaire du CH?

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