C’est la tempête parfaite au Centre Bell : à quelques jours seulement du premier match de séries éliminatoires contre les Capitals de Washington, Nick Suzuki vient de jeter une bombe qui fait trembler les fondations même du vestiaire des Canadiens.
Oui, le capitaine vient de mettre son pied à terre publiquement en exigeant à demi-mot que la superstar Ivan Demidov soit intégrée à la première unité d’avantage numérique dès le début de la série, lançant indirectement un défi cinglant à Martin St-Louis.
En conférence de presse ce matin, Suzuki a déclaré, sans ambages, qu’il était crucial de régler les problèmes chroniques du powerplay avant qu’il ne soit trop tard, signalant par là même que la patience des joueurs avait atteint sa limite :
« On sait que les unités spéciales gagnent les matchs de séries, et clairement, notre avantage numérique ne marche pas. On doit absolument régler ça dès maintenant », a-t-il lancé devant une horde de journalistes médusés.
Le message était clair : Nick Suzuki refuse de gaspiller une chance unique d’écrire l’histoire en raison d’une obstination inexplicable de son entraîneur-chef.
Car oui, pourquoi s’entêter à maintenir Juraj Slafkovsky sur la première unité, alors que le joueur peine à suivre le rythme imposé par ses coéquipiers et rate constamment ses tirs au filet?
Suzuki n’a pas mâché ses mots, pointant subtilement la solution évidente : Ivan Demidov, l’arme offensive suprême récemment arrivée à Montréal.
Le prodige russe, à peine âgé de 19 ans, est exactement ce qu'il faut pour dynamiser un avantage numérique qui fait actuellement pitié : créativité, explosivité et instinct naturel pour marquer des buts décisifs.
Une critique à peine voilée envers les choix tactiques de St-Louis, qui s’entête à utiliser des joueurs qui ne livrent pas la marchandise.
Pourtant, Demidov, lui, depuis son arrivée à Montréal, brûle de montrer tout son talent et sa fougue.
Le prodige russe n’a d’ailleurs pas mis longtemps à prouver son utilité offensive dans son premier match, faisant lever les partisans de leur siège à plusieurs reprises, même s'il a été inexplicablement limité à un rôle secondaire par l'entraîneur.
Suzuki en a clairement assez. Il voit le temps filer et comprend que chaque match compte en séries, chaque avantage numérique gaspillé étant une opportunité perdue.
Il exige donc que Martin St-Louis accepte l’évidence : Demidov doit être le joueur-clé du powerplay montréalais dès maintenant, et non pas demain ou après-demain.
La tension dans le vestiaire est unanime : comment Martin St-Louis va-t-il réagir à ce défi public lancé par son propre capitaine?
Suzuki, habituellement diplomate, semble avoir décidé que le temps de la diplomatie était révolu.
« On va revoir leur désavantage numérique, trouver comment l'exploiter, mais il faut absolument être meilleurs », a insisté Suzuki, lançant un dernier avertissement implicite à son coach, devant des journalistes bouche bée, témoins d’une rare prise de position du leader du CH.
C’est maintenant officiel : la pression est à son maximum sur les épaules de Martin St-Louis.
Soit il écoute son capitaine et insère Demidov à sa place logique, soit il persiste dans son entêtement, au risque de voir son autorité remise en question par ses propres joueurs, mais surtout, au risque d’une élimination rapide contre Washington.
Suzuki a parlé, les dés sont jetés, et Montréal retient son souffle : la première unité du powerplay sera-t-elle enfin ajustée pour les séries?
Le capitaine a clairement fait savoir où se trouve sa préférence.
Maintenant, la balle est dans le camp de Martin St-Louis, qui devra rapidement rendre des comptes.
À suivre