Christian Dvorak, un nom qui divise plus que jamais les partisans du Canadien de Montréal, nous rit en plein visage.
L'attaquant a suscité l'indignation en laissant entendre, de manière à peine voilée, qu'il se moquait des critiques du public québécois, lui qui semble les considérer comme s'ils avaient une poignée dans le dos.
Devant les caméras,bien conscient que l'ensemble du Québec le surveille de près, Dvorak a réagi à sa manière, en tournant les coins ronds, narguant les fans et, leur faisant comprendre que dans sa tête, il jouait bien.
Il sait qu'il a la bénédiction de l'entraîneur-chef Martin St-Louis.
Les plus farouches détracteurs du joueur, détenteur d'un contrat de six ans d'une valeur de 26,7 millions de dollars qui se termine cette saison, n'ont pas manqué de souligner son manque de constance.
Depuis son arrivée à Montréal en 2021, les performances de Dvorak n'ont cessé de décevoir, avec un différentiel de -41 et une production de seulement 74 points en 163 matchs.
Un bilan qui, pour plusieurs, justifie mal son généreux salaire de 4,4 M$ par année. Sans oublier le fait qu'il est un "party animal" qui a mal influencé Cole Caufield la saison dernière.
La tension a monté d'un cran sur les réseaux sociaux après que Dvorak ait pris part à la mise au jeu initiale de la prolongation lors du match contre les Flames de Calgary, mardi dernier au Centre Bell.
Bien qu'il ait remporté la mise au jeu, les Flames ont vite repris possession de la rondelle, menant au but victorieux de Matt Coronato suite à une perte de bâton de Nick Suzuki.
Cet épisode a ravivé les critiques sur le manque d'habiletés offensives de Dvorak, son coup de patin jugé moyen et son incapacité à se lever dans les moments décisifs.
Pourtant, interrogé jeudi sur sa vitesse — considérée comme supérieure à celle des saisons précédentes —, Dvorak a pris soin de répondre avec confiance, évoquant un été dédié à sa remise en forme après une blessure au genou.
«Je me sens bien présentement. J’ai pu me remettre en forme, en travaillant sur ma vitesse. Ce fut bien de passer toute la saison estivale en santé. Maintenant, je veux seulement continuer le boulot et aider l’équipe à gagner», a-t-il confié aux médias avant la rencontre face aux Devils du New Jersey.
Sa vitesse?? Il est lent comme une tortue.
Si certains doutent encore de sa détermination, Dvorak affirme qu’il se donne corps et âme, qu’il s’agisse d’un rôle en quatrième ligne ou en infériorité numérique.
«J’accepte le rôle qu’on me donne et j’effectue ce que l’entraîneur me demande d’accomplir. Je m’assure toujours d’être bon défensivement, tout en contribuant offensivement. Je tente de bien jouer, en espérant grimper dans la formation. Selon moi, j’offre du jeu décent ces temps-ci», a-t-il ajouté.
Quoi qu’en pensent les partisans, Christian Dvorak reste convaincu de son apport à l’équipe.
Mais pour combien de temps encore va-t-on nous prendre pour des caves?
Nous sommes outrés. Le joueur le plus lâche de l'histoire du Canadien de Montréal decide de faire la leçon aux fans, se croyant supérieur en leur expliquant à quel point il est utile.
Nous sommes sans mot...