La ligue professionnelle de hockey féminin s'est récemment retrouvée au cœur d'une controverse, suscitant l'indignation au Québec en raison de son manque de respect envers la langue française.

Dans une vidéo promotionnelle, la ligue a négligé d'inclure le français, suscitant des réactions négatives qui pourraient bien entacher la réputation de cette nouvelle organisation, déjà aux prises avec le défi de gagner en popularité au sein d'une communauté où le hockey féminin ne jouit pas encore d'une popularité massive.

Nous ne pouvons pas concevoir que la capitaine Marie-Philip Poulin et la directrice générale, Danièle Sauvageau, ait accepté que cette vidéo soit diffusée.

Le mépris linguistique dans la vidéo promotionnelle a jeté de l'ombre sur la LPHF où la langue française est une composante essentielle de l'identité culturelle.

Cet oubli ne fait que renforcer les préoccupations déjà existantes quant à la reconnaissance et à l'acceptation du hockey féminin dans la province.

Le Québec, qui a une passion profonde pour le hockey, mérite d'être traité avec le respect linguistique qui lui est dû. Le fait que le hockey féminin ne jouisse pas encore d'une popularité équivalente au hockey masculin rend d'autant plus crucial le respect des spécificités culturelles locales pour conquérir de nouveaux adeptes.

La ligue professionnelle de hockey féminin aurait pu utiliser cette occasion pour célébrer la diversité culturelle du hockey au lieu de l'ignorer.

Dans cette affaire, il est notable que TVA Sports a pris la parole pour dénoncer ce manque de considération envers la langue française.

Bravo à TVA Sports pour avoir eu le courage de pointer du doigt ce non-sens culturel et linguistique, démontrant ainsi un engagement envers le respect des valeurs québécoises.

Cependant, l'absence de réaction de la part de RDS, diffuseur officiel francophone de la ligue professionnelle de hockey féminin, soulève des questions quant à sa position sur cette question épineuse.

Les dirigeants de RDS devraient prendre conscience de l'importance de représenter fidèlement les intérêts linguistiques et culturels du Québec.

La ligue professionnelle de hockey féminin doit apprendre de cette controverse et rectifier ses erreurs en reconnaissant la diversité linguistique du Québec.

Le respect des spécificités culturelles locales est essentiel pour susciter l'adhésion et promouvoir le hockey féminin dans la province.

Les instances dirigeantes de la ligue et de RDS ont l'opportunité de transformer cette controverse en une leçon positive pour l'avenir du sport féminin au Québec.

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