Coup de circuit à Montréal: l'offre surprise du CH pour Sidney Crosby

Coup de circuit à Montréal: l'offre surprise du CH pour Sidney Crosby

Par David Garel le 2025-09-12

Sidney Crosby... à deux doigts de Montréal...

Et l'offre du CH vient d'être dévoilée.

Il y a des textes qui changent le ton d’une conversation. Et ce matin, c’est Mathias Brunet, bien branché sur le Canadien de Montréal, qui a fait exploser le dossier de Sid The Kid.

Pour la première fois, la rumeur n’est plus une fantaisie de partisans : elle devient une possibilité concrète.

Brunet rappelle une donnée fondamentale : Pat Brisson a ouvert la porte. L’agent de Crosby n’aurait jamais dit publiquement « c’est toujours une possibilité » s’il n’avait pas le feu vert de son client.

Et quand un agent comme Brisson parle, c’est calculé. Cela veut dire qu’en coulisse, Crosby est prêt à envisager l’impensable.

Pittsburgh s’enfonce, Crosby s’étouffe.

Les Penguins sont en ruines. Trois saisons consécutives sans séries. Un Kyle Dubas qui brasse de l’air, mais qui n’a pas amélioré son équipe.

Mathias Brunet l’a souligné : Kyle Dubas n’a rien fait pour aider Sidney Crosby à gagner. Et quand on regarde ses décisions une par une, c’est tout simplement honteux.

Sur le marché des joueurs autonomes? Sa plus grosse « prise » cet été, c’est Anthony Mantha, un ailier de 30 ans qui sort d’une saison catastrophique : seulement 13 matchs joués avec les Flames de Calgary en 2024-2025.

L’année précédente, à Washington et à Vegas, il avait cumulé 44 points, mais rien qui justifie de croire qu’il allait devenir un facteur dans le top 6 de Pittsburgh. Dubas lui a donné 2,5 millions pour un an. Résultat : un pari perdu d’avance.

Ensuite, il a ajouté Parker Wotherspoon, un défenseur de 27 ans qui a passé la majorité de sa carrière dans la Ligue américaine.

Et aussi Rafaël Harvey-Pinard, le plombier par excellent de 26 ans, mais qui a lui aussi joué plus souvent dans la AHL que dans la LNH. Deux joueurs de profondeur, deux « plombiers » incapables de changer le destin d’une franchise.

Et le repêchage? C’est là que Dubas a vraiment perdu toute crédibilité. Avec le 11e choix au total, il a sélectionné Benjamin Kindel, un petit centre de 5 pieds 10 pouces, 176 livres, que la plupart des recruteurs voyaient loin de la LNH.

Un projet, un pari, alors que Crosby avait besoin d’aide immédiate. Avec le 12e choix, Dubas a encore aggravé la situation : il a échangé ce choix pour reculer et sélectionner deux fois plus tard au premier tour, c’est-à-dire encore plus de projets qui n’aident en rien à court terme.

Pendant que Montréal, lui, échangeait ses propres choix pour obtenir Noah Dobson, un défenseur numéro un prêt à livrer, Dubas misait sur des adolescents qui ne verront pas la LNH avant 2028 ou 2029.

Au lieu de construire autour de Crosby, Dubas a sacrifié le présent pour un futur incertain. Il a empilé des choix et signé des joueurs marginaux. Et Crosby, qui a encore trois saisons de 90 points dans le corps, doit regarder ça impuissant.

Le capitaine regarde son équipe vieillir. Malkin a 39 ans, Letang 38, Karlsson 35. Tous en déclin. Le vestiaire s’écroule et la patience du capitaine aussi.

Pat Brisson n’a pas prononcé son fameux « c’est toujours une possibilité » par hasard. Il prépare le terrain. Il protège Crosby, il met la pression sur Dubas, et il fait savoir aux équipes intéressées que le moment approche.

Et là, Montréal entre en scène.

Mathias Brunet est catégorique : le CH ne sacrifiera pas Ivan Demidov, Lane Hutson, Michael Hage ou David Reinbacher. Ce sont les intouchables. Ce sont les pierres angulaires du futur.

Mais Hughes n’est pas fermé. Selon Brunet, le CH serait prêt à mettre sur la table son choix de 1ère ronde 2026 et un choix 2027, accompagnés d’un ou deux espoirs « B » : Joshua Roy, Owen Beck, Oliver Kapanen ou Jayden Struble.

Ces choix seraient de toute évidence protégés top 10.

C’est la nouvelle bombe : une offre réaliste, calculée, mais qui ne sacrifie pas les joyaux.

La clé du dossier, c’est la clause de non-mouvement de Crosby. Le capitaine décide. Pas Dubas. Crosby dictera son avenir.

Et si Crosby dit à Dubas : « Je veux Montréal », alors le DG de Pittsburgh n’aura aucune marge de manœuvre. Pas de surenchère. Pas de guerre d’enchères. Dubas devra prendre ce que Hughes offrira, point final.

C’est un avantage colossal pour Montréal. Le prix ne pourra pas grimper artificiellement, parce que Crosby lui-même verrouillera la destination.

À Pittsburgh, une vérité dérangeante circule déjà : les Penguins visent Gavin McKenna au prochain repêchage. Cela veut dire une reconstruction assumée. Cela veut dire vendre les vétérans. Karlsson, Rakell, Rust, tous sur le marché. (Letang est indésirable et Malkin va prendre sa retraite). Et Crosby, malgré son aura, devient un obstacle à ce plan.

Dubas ne veut pas le dire publiquement, mais les faits parlent. Pittsburgh n’essaie plus de gagner. Ils essaient de perdre correctement.

Kent Hughes ne se cache pas : le CH veut un deuxième centre élite. Dach est fragile. Newhook est limité. Kirby Dach n’a jamais prouvé qu’il pouvait tenir une saison complète. Le trou est béant derrière Nick Suzuki.

Crosby à Montréal? Ce serait le rêve ultime. Le joueur de centre parfait pour propulser le CH vers une Coupe. Mais surtout, Crosby veut gagner. Et où mieux qu’à Montréal, avec Demidov, Suzuki, Caulfield, Dobson et Hutson qui émergent tous ensemble?

Brunet l’écrit noir sur blanc : il est hors de question d’échanger Demidov ou Hutson. Si Crosby avait 28 ans, peut-être. Mais à 38 ans, malgré ses 90 points encore réguliers, il n’a plus dix ans devant lui.

Montréal est prêt à payer. Mais pas à hypothéquer son avenir.

L’offre Hughes sera forte, mais elle restera raisonnable : choix de 1re ronde 2026 + choix 2027 + un ou deux espoirs B. C’est tout.

Dubas n’aura pas le choix. Parce que Crosby choisira. Parce que Pittsburgh devra accepter. Parce qu’en réalité, les Penguins n’ont plus aucun levier.

Et surtout parce que Montréal a tout ce qu’il faut pour aider Pittsburgh dans sa reconstruction : des choix, des jeunes, des espoirs. Pas besoin de vider les coffres pour convaincre Dubas.

Les fans de Pittsburgh le savent. Sans Crosby, ce sera le deuil. Mais la franchise n’a pas le luxe de s’accrocher. La réalité est brutale : Crosby pourrait partir dès cette saison, après les Jeux olympiques. Et si c’est le cas, Montréal est le favori clair.

Mathias Brunet l’a confirmé : Hughes est en discussion, mais garde ses diamants. La bombe est lâchée. Montréal est prêt à payer. Mais à sa manière.

Tout repose désormais sur Crosby.

Brisson a ouvert la porte. Hughes a placé ses limites. Dubas est coincé.

La prochaine étape? Le début de saison. Si Pittsburgh s’écroule, si l’Action de grâce américaine arrive avec une équipe déjà éliminée, alors le moment sera venu. Crosby pourrait dire : « assez, je veux Montréal ».

Et là, le CH pourra réaliser le coup du siècle.