Coup de théâtre à Montréal: Martin St-Louis écrit l'histoire jusqu'en 2030

Coup de théâtre à Montréal: Martin St-Louis écrit l'histoire jusqu'en 2030

Par David Garel le 2025-08-22

Le site Daily Faceoff a lancé une bombe qui a fait frissonner tout le Québec hockey.

Dans un exercice de projection aussi audacieux que fascinant, on y retrouve le Canadien de Montréal… au tout premier rang des aspirants à la Coupe Stanley pour l’année 2030.

Devant les Hurricanes, les Ducks, les Sénateurs, les Stars, les Blackhawks, les Wild et les Sharks. Le CH champion, dans cinq ans. Et tu sais quoi ? C’est parfaitement crédible. Voici pourquoi.

Ce n’est plus un rêve. C’est un plan.

Il y a dix ans, on aurait ri. Mais en 2025, avec ce qu’on voit à l’horizon, c’est la suite logique d’un plan parfaitement exécuté.

Kent Hughes et Jeff Gorton, en cinq ans, ont mis sur pied une fondation à la fois jeune, explosive, profonde, stable et unique dans la LNH. Et dans une ligue où les cycles sont de plus en plus courts, il faut savoir viser juste au bon moment.

Daily Faceoff le voit. Le CH est littéralement la seule organisation classée dans le groupe “Les Aspirants” qui coche toutes les cases : profondeur à toutes les positions, gardien prometteur, jeunes vedettes signées à long terme, entraîneur respecté, cap space à venir, et surtout : un groupe de joueurs qui vont atteindre leur sommet exactement en 2029-2030.

L’une des grandes forces du Canadien, c’est qu’il a accumulé des joueurs de haut niveau à toutes les positions sans jamais surpayer ni sacrifier sa flexibilité. Regardons ce que ça donne d’ici 2030.

Nick Suzuki aura 30 ans. Le cœur, l’âme, le cerveau. Encore capitaine. Encore sous contrat. Encore élite. Daily Faceoff souligne qu’il sera « le centre numéro un d’une équipe championne ». Rien de moins.

Ivan Demidov aura 25 ans. Un phénomène. En 2025, il n’a même pas encore joué un match dans la LNH, mais déjà, on le projette sur la deuxième unité de jeu de puissance. C’est dire le respect qu’il impose. En 2030, il sera dans son prime. Et ce sera probablement le joueur le plus électrisant du circuit.

Lane Hutson, 26 ans. Défenseur vedette, déjà gagnant du trophée Calder. Son hockey IQ, son patin, sa vision… Il ne fait que commencer. En 2030, ce sera le général du jeu de puissance, le quarterback de cette offensive en feu.

Jacob Fowler, 25 ans. Daily Faceoff le mentionne : s’il devient le gardien numéro un qu’on prévoit, le CH aura réglé la position la plus difficile à stabiliser dans la LNH pendant une décennie.

David Reinbacher, 26 ans. Un vrai défenseur top-4 moderne. Équilibre parfait avec Hutson. L’un défend, l’autre attaque. Duo complémentaire.

Zachary Bolduc, 28 ans. Une des clés. On n’en parle pas assez. Pourtant, dans la projection de 2030, il fait partie du groupe offensif, mature et dangereux, qui a franchi un cap. Daily Faceoff le considère déjà comme l’un des moteurs secondaires de l’attaque, dans un rôle très similaire à celui de Chandler Stephenson à Vegas : discret, mais efficace, et très payant en séries.

Et ce n’est que le noyau. D’ici là, d’autres noms émergeront. Mais le top est là. Stable. Pas vieux. Pas blessé. Pas en fin de parcours.

Une équipe construite pour durer… mais surtout pour exploser en 2030.

La force du CH, c’est la synchronisation. Tous les joueurs principaux arriveront à maturité en même temps. Contrairement à des clubs comme les Sénateurs (où Tkachuk aura déjà 31 ans), ou les Ducks (qui vont frapper le mur des contrats), le CH n’a pas de bombe à retardement dans sa structure salariale.

Et c’est pour ça que Daily Faceoff a mis Montréal au sommet.

Ils le disent clairement dans leur texte :

« Plusieurs équipes seront compétitives, mais le CH aura la combinaison la plus complète de maturité, stabilité et leadership. »

Ce n’est pas un hasard. C’est un projet.

La projection 2030 est ambitieuse, mais elle ne sort pas de nulle part : elle s’appuie sur une analyse froide de la courbe de développement du CH. Ce que Daily Faceoff voit, c’est une fenêtre de domination de trois saisons : 2029, 2030, 2031.

Et pour cause :

Suzuki aura encore de belles années.

Demidov sera au sommet.

Hutson aussi.

Dobson (27 ans), Reinbacher (26), Struble (27), Guhle (28) : les défenseurs auront la parfaite combinaison d’expérience et de puissance.

Fowler sera dans ses premières années de feu.

Et attention : le CH aura encore de la marge sous le plafond salarial. Daily Faceoff prévoit que l’équipe pourra se permettre une ou deux acquisitions majeures pour compléter l’effectif.

Martin St-Louis sera-t-il encore là ? Daily Faceoff n’en parle pas, mais il est clair que la réponse est oui.

Parce qu’on voit ce qui se construit. Il n’a jamais parlé de "rebuild". Il a toujours parlé de construction, de développement, de croissance. Il forme une génération. Il ne gère pas une équipe : il élève des hommes.

Et dans cinq ans, c’est lui qui brandira la Coupe avec ses joueurs.

2025 est la dernière année sans attentes.

C’est ce que plusieurs oublient. Ce n’est pas en 2025 que le CH va tout gagner. Daily Faceoff le dit aussi : le CH est encore dans sa phase de développement actif. Pas de problème si ça ne passe pas cette année.

Mais à partir de 2026 ? Les attentes explosent. Et tout pointe vers une seule chose : le printemps 2030. L’année où tout basculera.

Ce n’est pas une équipe construite comme Vegas. Ce n’est pas une bande de vétérans assemblés pour une course d’un an.

Non.

C’est une vraie dynastie en préparation. Une équipe qui aura grandi ensemble. Qui aura souffert ensemble. Qui aura été patiente. Constamment sous-estimée. Constamment sur le bord. Jusqu’au moment où tout s’aligne.

Et ce moment, selon Daily Faceoff… c’est dans cinq ans.

On l’a vu avec Suzuki. On l’a vu avec Hutson. On le verra avec Demidov.

Le CH ne forme plus des soldats obéissants : il forme des guerriers créatifs, confiants, des joueurs générationnels.

Daily Faceoff le dit entre les lignes : l’atmosphère de développement du Canadien est la meilleure de toute la LNH. Et c’est pour ça que ça va payer.

Dans le fond, Daily Faceoff ne nous apprend rien. On le savait déjà. Mais là, on a enfin une validation externe. Un regard froid, neutre, analytique… qui pointe vers Montréal.

Le Canadien de Montréal sera champion de la Coupe Stanley en 2030.

Ce n’est pas un rêve. Ce n’est plus un vœu. C’est une trajectoire. Un point d’impact inévitable.

Et ce jour-là, quand Suzuki passera la Coupe à Demidov, quand Hutson lèvera le trophée dans un Centre Bell en feu, on se souviendra de ce texte.

Parce que c’est déjà écrit.