Coup de théâtre à Montréal: une signature de 9 millions qui change tout pour Lane Hutson

Coup de théâtre à Montréal: une signature de 9 millions qui change tout pour Lane Hutson

Par David Garel le 2025-10-02

C’est la nouvelle qui frappe comme un coup de tonnerre sur la tête de Kent Hughes. Le genre de nouvelle qu’un directeur général redoute de voir s’écrire dans un communiqué officiel de la LNH.

Les Ducks d’Anaheim ont annoncé avoir consenti un contrat de 9 millions de dollars par saison pour huit ans à Jackson LaCombe.

Et avec cette entente déconcertante, le Canadien de Montréal vient de perdre sa dernière cartouche dans la guerre psychologique contre Lane Hutson. Le ciel vient de tomber sur la tête de Kent Hughes. Les comparables viennent d’exploser.

Parce que si Jackson LaCombe vaut 72 millions de dollars, alors Lane Hutson vaut 80... au minimum...

Et personne ne pourra le contester. Pas même Kent Hughes.

On parle d'un contrat qui ridiculise la ligne rouge tracée par le CH depuis le début de l'été.

Jusqu’à maintenant, le DG du Tricolore avait tenu bon. Même face au contrat astronomique de Kirill Kaprizov (136 M$ sur 8 ans), il avait répété, par la voix de ses informateurs comme Renaud Lavoie, que Hutson ne dépasserait la barre des 9 M$ à Montréal.

Mais voilà que Jackson LaCombe, un bon défenseur, défensivement fiable et pouvant se porter à l'attaque, mais sans la magie ni le charisme de Hutson, vient de faire exploser ce plafond psychologique.

On parle ici d’un joueur de 24 ans, repêché 39e au total en 2019, au gabarit imposant (6 pieds 2, 205 livres), qui a disputé sa deuxième saison complète l’an dernier avec les Ducks. Il a récolté 43 points en 75 matchs, une fiche flatteuse, mais rien d’extraordinaire dans une équipe aussi poreuse défensivement qu’Anaheim.

Et pourtant, le DG Pat Verbeek lui a offert le contrat d’un pilier de franchise, dans la catégorie des Miro Heiskanen.

Du jamais vu.

LaCombe, un défenseur payé comme un Norris… sans jamais avoir été nominé pour quoi que ce soit. Pincez-nous quelqu'un.

LaCombe n’a jamais été une vedette dans les circuits junior. Il a joué à l’Université du Minnesota avant de faire la navette entre la LNH et la Ligue américaine. Et pourtant, il décroche un contrat à la Cale Makar.

C’est tout simplement un tremblement de terre salarial, et les répliques se font déjà sentir à Montréal.

Parce qu’au moment même où Kent Hughes essaie de garder Lane Hutson sous les 9 M$ par saison, l’un des défenseurs les plus anonymes de l’Ouest vient de verrouiller la norme salariale à la hausse.

Comment maintenant justifier à Hutson qu’il ne vaut pas 10 M$ par an, quand LaCombe en vaut 9?

La pression du clan Hutson devient insupportable.

Dans l’entourage de Lane Hutson, l’incrédulité est rapidement devenue euphorie. Selon nos informations, les lignes de communication ont été rétablies d’urgence avec Kent Hughes ce matin, dès la confirmation du contrat de LaCombe.

Le clan du défenseur étoile aurait exigé une révision complète des paramètres du contrat proposé depuis le début de l’été.

« Ce contrat-là est un cadeau du ciel. On ne pouvait pas rêver mieux pour renverser les négos avec Montréal. » affirme un agent sous le couvert de l'anonymat.

Ce qui semblait une impasse devient maintenant une crise structurelle pour le Canadien. Car refuser d’aller à 9 M$ pour un joueur de 20 ans qui a terminé sa première saison complète avec 66 points, tout en dominant la première vague d’attaque à cinq, devient indéfendable à la lumière de la signature de LaCombe.

Tout l’été, Kent Hughes a tenté de gagner du temps. Il croyait que le marché allait ralentir, que les agents allaient paniquer à l’idée d’un automne sans contrat, et que Lane Hutson finirait par signer à rabais.

Mais à mesure que les signatures massives s’empilent, Luke Hughes à 9 M$, Kaprizov à 17 M$, maintenant LaCombe à 9 M$, le directeur général du CH est encerclé.

Il voulait faire de Hutson une valeur structurelle, à l’image de Suzuki (7,875 M$), Caufield (7,85 M$), Guhle (négos à venir autour de 5,5-6 M$). Mais ce modèle collectif vient d’exploser.

Kent Hughes vient de perdre tout argument logique. Il lui reste uniquement le rapport de force brut. Mais ça ne tiendra pas. 

Mais au-delà des chiffres, c’est la symbolique qui pourrait coûter cher au CH. Lane Hutson est un joueur adoré. Le vestiaire croit en lui. Il est perçu comme un sauveur, un joueur unique qui a redonné une identité offensive au club. Le voir se faire traîner dans une guerre salariale crée un malaise.

Et plusieurs joueurs se demandent : si Hutson n’est pas récompensé, qui le sera?

Déjà, Cole Caufield sent qu’il a signé trop tôt. Kaiden Guhle a signé pour des peanuts.

Vers une guerre ouverte?

À l’interne, le pessimisme s’installe. Le clan Hutson envisage de refuser toute entente à long terme sous les 9 M$ par année.

Et s’il le faut, il va jouer sa dernière saison de son contrat d'entrée, va viser les 80 points, et forcer la main du CH en 2026, année où le plafond atteindra les 104 M$.

Et dans les coulisses, Jeff Gorton commence à s’impatienter. Le VP hockey, qui voit les prix exploser, aurait conseillé de régler le dossier plus tôt cet été, quitte à dépasser légèrement les 9 M$ pour sécuriser un Hutson sur huit ans. Mais Hughes a tenu bon. Trop longtemps.

Maintenant, il n’a plus aucun levier.

Jackson LaCombe a involontairement saboté toute la stratégie salariale du Canadien. Avec sa signature, il est devenu l’arme du camp Hutson pour pulvériser la ligne rouge imposée par Kent Hughes.

Et le plus ironique, c’est que personne ne s’attendait à ce que LaCombe, un joueur méritant mais loin d’être une superstar, devienne le symbole d’une révolution économique qui allait faire basculer Montréal.

La suite? Elle s’annonce violente. Car le clan Hutson ne reculera pas. Et Kent Hughes n’a plus rien à offrir que des explications qui ne tiennent plus la route.