Coup de tonnerre à Dallas: Jason Robertson cogne à la porte de Montréal

Coup de tonnerre à Dallas: Jason Robertson cogne à la porte de Montréal

Par André Soueidan le 2025-06-02

Un coup de tonnerre à Dallas vient de frapper la LNH en pleine gueule : Jason Robertson est officiellement disponible.

Oui, t'as bien lu. Pas un joueur de soutien, pas un vétéran fini, pas un prospect qu'on ne connaît pas encore.

C’est l’animateur Rick Dhaliwal, de l’émission Donnie & Dhali – The Team sur les ondes de CHEK TV en Colombie-Britannique, qui a lancé la bombe.

Connu pour ses contacts bien placés dans le milieu de la LNH, Dhaliwal a affirmé en ondes que Jason Robertson serait disponible sur le marché des transactions. Voici sa déclaration :

« J’entends dire que le nom de Jason Robertson circule. Les équipes savent qu’il pourrait être disponible. Il y a beaucoup de décisions difficiles à prendre à Dallas. »

Ce genre de déclaration, venant d’une source crédible comme Dhaliwal, met immédiatement toute la LNH en état d’alerte.

Jason. Robertson. L’un des attaquants les plus productifs de la dernière décennie.

Et pendant que les journalistes « sérieux » cherchent à comprendre les raisons logiques derrière cette bombe, nous autres à Montréal, on devrait déjà avoir les lignes ouvertes avec Dallas.

Parce que si Kent Hughes ne saute pas sur cette opportunité-là, il va falloir qu’on se pose de sérieuses questions.

Quand un joueur de 25 ans, qui vient de pondre quatre saisons de suite de 80 points et plus, cogne à la porte du marché des transactions, tu ne réfléchis pas pendant deux semaines.

Tu fais tes appels, tu offres un jeune, deux espoirs, pis une caisse de vin si c’est ce que ça prend.

Mais soyons clairs : les Stars de Dallas ne donnent pas un gars comme Jason Robertson pour une poignée de peanuts.

S'ils ont décidé de sacrifier un de leurs joyaux, c’est pas parce qu’ils veulent faire plaisir à Montréal. C’est une question de cash. De cap salarial. Et de survie.

Robertson touche 7,75 millions pour la saison 2025-2026, la dernière année de son contrat. Après, il va vouloir le pactole. Le contrat à 9 ou 10 millions par saison.

Et Dallas ne veut pas se retrouver avec deux ailiers à plus de 10 millions, surtout après avoir signé Mikko Rantanen pour 96 millions sur huit ans.

Alors, qui saute? C’est Robertson. Pas par choix, mais par nécessité.

Et là, t’as Kent Hughes qui regarde ça, un café à la main, en se demandant s’il peut se permettre de bouger.

Écoute, Kent. T’as Demidov, Slafkovsky, Caufield, Suzuki, et Lane Hutson comme noyau.

C’est le moment. C’est maintenant. T’attends quoi? Que les Maple Leafs gagnent la Coupe avant nous?

Robertson n’est pas juste un scoreur. Il est jeune, il est dynamique, il est fiable.

C’est un gars que tu veux bâtir autour. Et quand on voit que les Sabres de Buffalo veulent aussi bouger J.J. Peterka, on comprend que le marché est en train de virer fou. Ce n’est pas le moment de jouer à la belle statue, Kent. Il faut foncer.

Tout de suite.

Et attention, on ne parle pas ici de surpayer.

On parle de faire une offre audacieuse, oui, mais calculée. Genre Kirby Dach, plus deux choix de première ronde, plus un jeune défenseur comme Mailloux.

Tu fais réfléchir Dallas. Tu ne les voles pas, tu les aides à respirer. Pis en retour, tu récupères une superstar.

Évidemment, il y aura de la compétition. Les Rangers, les Red Wings, les Hurricanes, tout le monde veut Robertson.

Mais personne ne peut lui offrir ce que Montréal peut lui offrir : la place, la visibilité, la pression, le mythe.

Il peut devenir une légende ici. Une vraie. Le gars qui ramène la Coupe à Montréal. Pas une mascotte. Un héros.

Et pour les sceptiques qui vont dire : « Ouain, mais on a pas assez d’espace sous le cap », eh bien, désolé, mais c’est le temps de sortir le balai.

Christian Dvorak, merci pour tes services... au suivant.

Tu veux un club champion? Il faut faire de la place aux vrais joueurs d’impact.

Jason Robertson est une anomalie sur le marché.

Un cadeau tombé du ciel. Et si on ne fait rien, si Kent Hughes laisse passer cette occasion-là, ben on mérite notre sort.

On mérite de voir Robertson lever la Coupe ailleurs pendant qu’on chante encore le nom de Toe Blake pour se consoler.

La balle est dans le camp du CH. Et pour une fois, on ne peut pas se contenter de dire : « C’est correct, on va patienter. »

Non. Pas cette fois. Pas avec un gars comme lui. C’est le moment de sortir les crocs. Et si Hughes a un brin d’instinct de tueur, il sait déjà quoi faire.

Le téléphone doit sonner à Dallas. Et ça presse.