Crise à Cogeco: Philippe Cantin refuse de retravailler avec Jeremy Filosa

Crise à Cogeco: Philippe Cantin refuse de retravailler avec Jeremy Filosa

Par David Garel le 2024-12-21

Dans un paysage médiatique où les crises internes du 98,5 FM n’en finissent plus de s’accumuler, une nouvelle révélation vient jeter de l’huile sur le feu : Philippe Cantin, animateur de Le Québec maintenant, a catégoriquement refusé que Jeremy Filosa revienne comme chroniqueur à son émission.

Cette décision, lourde de conséquences, souligne le manque de compassion et l’incapacité de Cantin à soutenir un collègue en difficulté.

Après des mois de suspension pour des propos jugés controversés sur le fait qu'il ne croyait pas que l'homme avait marché sur la lune, Jeremy Filosa s’apprête à retrouver les ondes en janvier 2025.

Cependant, son retour sera marqué par une condition humiliante : il ne sera pas réintégré comme chroniqueur à l’émission de Philippe Cantin.

Cette décision, loin d’être anodine, résulte d’un choix délibéré de Cantin, qui aurait refusé de lui tendre la main, préférant maintenir ses distances avec un collègue déjà fragilisé par des mois de mise à l’écart et d’humiliations publiques.

Le refus de Philippe Cantin s’inscrit dans un schéma plus large, où l’animateur semble multiplier les décisions et les actions qui divisent, plutôt que de rassembler. 

Depuis son arrivée à la barre de Le Québec maintenant, on peut voir le portrait d’un animateur bien éloigné des valeurs d’entraide et de solidarité :

Lors de l’incident du 17 octobre 2024, Cantin n’a pas cherché à soutenir Filosa en ondes, mais a plutôt contribué à le désavouer publiquement.

En refusant de le reprendre comme chroniqueur, Cantin enfonce davantage un collègue qui traverse déjà une période difficile, envoyant un message clair : il n’y a pas de place pour la rédemption dans son émission.

Cantin a également joué un rôle dans l’éviction brutale de Pierre-Yves McSween, un chroniqueur apprécié par tout le Québec, en juillet 2024.

Les désaccords sur les cachets perçus par McSween, son rôle dans l'émission et les conflits d’ego ont précipité son départ, laissant la station dans un état de crise.

Sous la direction de Cantin, les relations au sein de l’équipe de Le Québec maintenant semblent marquées par des tensions constantes, avec plusieurs collaborateurs qui dénoncent un climat de travail toxique.

Depuis qu’il a succédé à Patrick Lagacé, Cantin a vu son émission perdre 21 % de son audience, une chute vertigineuse qui reflète non seulement un manque de connexion avec les auditeurs, mais aussi une incapacité à gérer une équipe dans un environnement sain.

Le retour de Jeremy Filosa en janvier est loin d’être une réhabilitation complète. Cantin a refusé de lui offrir une seconde chance, condamnant Filosa à un rôle flou de « journaliste sportif sans assignation particulière ».

Une dégradation évidente pour un professionnel de 25 ans d’expérience qui a été l’une des voix les plus respectées du 98,5 FM.

Son rôle, désormais réduit à des tâches imprécises, est une autre manière de le marginaliser, de l’éloigner des projecteurs et de limiter son influence.

Ce traitement, qui ressemble davantage à une sanction déguisée qu’à un retour bienveillant, reflète la politique interne du 98,5 FM, où les conflits personnels et les jeux de pouvoir prennent le pas sur la reconnaissance des talents.

Le refus de Philippe Cantin est particulièrement choquant car il montre un manque de cœur à l’égard d’un collègue qui a traversé l’une des périodes les plus difficiles de sa carrière.

En tant qu’animateur principal, Cantin avait une occasion unique de montrer l’exemple, de démontrer que le pardon et l’entraide sont possibles dans un milieu souvent impitoyable. Il a préféré faire le contraire.

Cette décision soulève des questions sur les valeurs que Cantin incarne réellement. Si un journaliste aussi expérimenté que Filosa peut être traité avec autant de mépris, que dire des collaborateurs moins établis ?

Le choix de Cantin de refuser le retour de Filosa comme chroniqueur ne fait qu’amplifier la crise de crédibilité du 98,5 FM.

Les récents sondages de Numéris montrent que l’émission de Cantin peine à retenir son audience.

Les auditeurs, choqués par le traitement réservé à Filosa, se détournent progressivement de la station.

Les multiples départs et suspensions de collaborateurs (MC Gilles, McSween, Filosa) montrent une direction incapable de gérer les talents et de maintenir un climat de travail sain.

En refusant de donner une seconde chance à Filosa, le 98,5 FM envoie un signal inquiétant : les erreurs, même mineures, ne sont pas pardonnées, et les collaborateurs ne peuvent pas compter sur le soutien de leurs supérieurs.

Le refus de Philippe Cantin de réintégrer Jeremy Filosa comme chroniqueur n’est pas seulement une erreur stratégique, c’est une trahison morale. 

En choisissant d’enfoncer un collègue déjà à terre, Cantin montre un visage froid, calculateur, et dépourvu de la compassion qui devrait pourtant être une valeur fondamentale dans un milieu aussi exigeant que celui des médias.

Alors que Jeremy Filosa tente de reconstruire sa carrière, ce refus est un rappel brutal de l’environnement toxique qu’est devenu le 98,5 FM. 

Une station autrefois respectée, mais aujourd’hui rongée par les conflits d’ego, les luttes de pouvoir, et un manque flagrant de leadership.

Si Philippe Cantin espérait redorer son blason par ce geste, il a échoué. Car au final, ce sont les auditeurs qui jugeront.

Et leur verdict, si l’on se fie aux sondages récents, est sans appel : le 98,5 FM et Philippe Cantin sont en chute libre.

Et le refus de tendre la main à Filosa ne fera qu’accélérer cette descente.

Si le refus de Philippe Cantin de réintégrer Jeremy Filosa comme chroniqueur est une trahison claire, il s’inscrit dans une suite d’actions qui révèlent un manque flagrant de leadership et une tendance troublante aux manigances. 

Loin d’être un incident isolé, ce choix prouve le rôle actif de Cantin dans la descente aux enfers de Filosa.

L’incident du 17 octobre reste gravé dans les mémoires comme un moment surréaliste où Philippe Cantin aurait pu, et surtout dû, prendre la défense de son collègue.

Dès les premiers mots de Jeremy Filosa sur le fait qu'il ne croyait pas que l'homme avait marché sur la lune en 1969, Cantin avait l’occasion de jouer son rôle d’animateur en désamorçant calmement la situation.

Mais plutôt que de soutenir son chroniqueur ou d’adopter une posture de dialogue, il choisit de l’enfoncer publiquement.

Cantin ne s’est pas contenté de remettre en question les propos de Filosa, il a exprimé une irritation visible et a utilisé des phrases cinglantes comme :

« Je pense que tu lis trop de sites internet peu crédibles. »

Cette remarque, teintée de mépris, a immédiatement placé Filosa dans une position humiliante, amplifiant la tension en ondes.

Le refus de modérer le débat : Au lieu de recentrer la discussion sur des faits ou d’élargir le sujet pour apaiser les auditeurs, Cantin a préféré couper court et passer à autre chose, laissant Filosa se débattre seul avec ses propos.

Ce comportement n’a pas seulement exposé Filosa à la vindicte publique, il a aussi alimenté le feu des critiques internes, ouvrant la voie à la suspension qui allait suivre.

Le cas de Jeremy Filosa n’est qu’un exemple parmi d’autres des méthodes douteuses de Philippe Cantin, qui semble privilégier ses propres intérêts au détriment de ses collègues et de l’équilibre de la station.

Cantin n’a jamais caché son mécontentement face au cachet élevé de McSween, qui touchait jusqu’à 1000 $ par chronique.

Les tensions entre les deux hommes, couplées à la volonté de Cantin d’imposer sa vision éditoriale, ont culminé en juillet 2024 avec le départ brutal de McSween.

Ce départ a laissé un vide considérable, non seulement en termes de contenu, mais aussi sur le plan financier, avec la perte d’un important commanditaire.

En avril 2024, MC Gilles, un autre chroniqueur apprécié du public, a été congédié après des conflits répétés avec Cantin et la direction.

Là encore, Cantin a joué un rôle clé en réduisant le rôle de MC Gilles dans l’émission, provoquant des tensions qui ont abouti à son départ.

Depuis son arrivée à la barre de Le Québec maintenant, Cantin semble avoir transformé l’émission en un espace où seules ses idées et ses priorités comptent.

Les collaborateurs qui osent s’écarter de cette ligne éditoriale se retrouvent marginalisés ou, pire, exclus.

Les départs successifs de McSween, MC Gilles, et maintenant l’exclusion de Filosa de son émission, montrent une incapacité totale à gérer les talents et à maintenir un climat de travail positif.

En refusant de réintégrer Filosa, Cantin ne fait pas que protéger son émission d’une prétendue controverse. Il envoie un message clair : il ne veut pas partager la lumière avec un collègue qui pourrait potentiellement lui faire de l’ombre.

Filosa, malgré ses déboires récents, reste l’une des figures les plus respectées et les plus aimées du 98,5 FM. Sa réintégration aurait pu redonner un souffle positif à l’émission, mais Cantin a préféré jouer la carte de l’exclusion.

En écartant Filosa, Cantin s’assure que l’attention reste centrée sur lui, même si cela se fait au détriment de l’émission et des auditeurs.

Le refus de Philippe Cantin de réintégrer Jeremy Filosa comme chroniqueur est une décision à la fois révélatrice et accablante. Elle montre un homme plus soucieux de préserver son image et son contrôle que de contribuer à la reconstruction d’une équipe forte et soudée.

Mais ce choix ne fait que renforcer une vérité que les auditeurs et les collaborateurs du 98,5 FM commencent à comprendre : Philippe Cantin n’est pas un leader. Il est un opportuniste, prêt à sacrifier ses collègues pour protéger sa position.

Alors que son émission continue de perdre en crédibilité et en audience, le comportement de Cantin symbolise tout ce qui ne va pas dans les médias traditionnels québécois : un manque de solidarité, une gestion basée sur les conflits d’ego, et une incapacité à valoriser les talents qui font leur succès.

On espère seulement une chose: qu'un jour, Jeremy Filosa trouvera une tribune où son talent pourra enfin être reconnu à sa juste valeur.