Les Canadiens de Montréal semblent avoir contracté un virus bien particulier ces derniers temps : le virus de la gastro.
Une équipe qui, comme à la maternelle, passe son temps à se vomir et à « se chier » dessus en pleine troisième période.
Si les analogies douteuses et les métaphores de Martin St-Louis étaient censées inspirer, elles sont plutôt devenues le reflet d’une équipe qui peine à se tenir debout sur la glace sans s’effondrer de manière spectaculaire.
Mike Matheson, fidèle à sa franchise, n'a pas hésité à qualifier la performance de ses coéquipiers de « vomissement collectif » : « En troisième, on s’est vomi dessus. C’est bien simple. »
Pas besoin d’une traduction littéraire ici, l'image parle d'elle-même.
On pourrait presque croire qu'on a affaire à une épidémie de gastro dans le vestiaire des Canadiens, tant les erreurs en troisième période deviennent systématiques.
Ce n'est plus un accident, c'est devenu une habitude.
Et que dire de la réaction de Martin St-Louis ? « Quand tu te vomis dessus, il faut que tu scores. »
En d’autres mots, si tu t’enfonces dans la médiocrité, aussi bien y aller à fond, non?
Le problème, c’est que ces erreurs répétées et ces performances catastrophiques commencent à ressembler à une régression enfantine.
À force d’échouer en troisième, on dirait une garderie mal gérée, où chacun fait son caprice sans conséquence.
Ce n’est pas juste une mauvaise passe, c’est devenu une farce.
Alors, que doit-on penser de cette fameuse « garderie » de Martin St-Louis ?
Ce système qu’il avait promis d’instaurer pour encadrer, éduquer, et faire grandir cette équipe.
On nous avait vendu un entraîneur avec un talent pour motiver, pour inspirer à travers ses fameuses métaphores.
Mais tout ce qu'on récolte, ce sont des analogies à deux sous, qui se retournent contre lui en pleine face.
Si St-Louis espérait que ces belles phrases allaient suffire, la réalité est tout autre.
La LNH n’est pas une garderie et, pour l’instant, cette équipe ressemble plus à une classe de maternelle en crise qu’à un groupe prêt à affronter la compétition.
À ce rythme, le CH va peut-être devoir appeler un vrai éducateur pour gérer ce vestiaire en déroute.
Pour les partisans, il devient difficile de regarder cette mascarade sans un sourire sarcastique, voire un certain désespoir.
Parce que quand ton équipe passe son temps à se vomir dessus en troisième, il y a de quoi se demander : est-ce vraiment le virus de la gastro, ou juste un manque flagrant de leadership et de discipline ?
Misère ...