Le 7 juillet 2022, alors que le Canadien de Montréal détenait une opportunité en or de sélectionner un défenseur droitier de grand gabarit, l’organisation a préféré se tourner vers Filip Mesar.
Un an et demi plus tard, cette décision est non seulement remise en question, mais elle devient aussi une source de ridicule pour Kent Hughes et son équipe de recrutement.
Maveric Lamoureux, un défenseur québécois de 6 pieds 7 pouces et 214 livres, repêché immédiatement après Mesar par les Coyotes de l’Arizona, vit aujourd’hui un moment de gloire.
Ce soir, il sera au Centre Bell… mais comme adversaire des Canadiens.
Alors que Kent Hughes scrute désormais le marché des transactions à la recherche d’un défenseur droitier imposant, les partisans se rappellent amèrement qu’il avait l’opportunité de repêcher un tel joueur en 2022.
Lamoureux, fort de son potentiel physique et de ses progrès constants, incarne tout ce qui manque au CH sur la ligne bleue.
Pendant ce temps, Filip Mesar traverse une période sombre, incapable de s’imposer dans la Ligue américaine, encore moins dans la LNH.
Selon Simon « Snake » Boisvert, analyste réputé, Mesar n’aurait jamais dû être un choix de première ronde. Dans le podcast Processus animé par Mathias Brunet, Boisvert a qualifié Mesar de joueur « périphérique », incapable de percer le hockey nord-américain.
Ces commentaires, aussi cinglants que lucides, reflètent l’opinion grandissante chez les experts : le pari Mesar est un échec.
De son côté, Maveric Lamoureux ne s’est pas gêné pour exprimer son opinion sur le repêchage de 2022, allant jusqu’à ridiculiser indirectement Hughes et son équipe. Dans une récente entrevue, il a affirmé avec assurance :
« La façon dont Logan Cooley voit la game, c’est un autre niveau. Il va être incroyable. »
En vantant Cooley, Lamoureux pointe également du doigt l’erreur monumentale du Canadien de ne pas avoir sélectionné le centre américain.
Un double coup porté à Hughes, déjà critiqué pour avoir préféré Juraj Slafkovsky à Cooley.
Mais Lamoureux ne s’arrête pas là. Lorsqu’interrogé sur sa progression et celle des jeunes défenseurs, il s’est montré confiant :
« On va être une équipe pesante et on va faire peur. »
Une déclaration qui, bien qu’arrogante, met en lumière l’assurance et la combativité d’un joueur que le Canadien aurait pu avoir dans ses rangs.
Cette série d’erreurs rappelle tristement les mauvais coups de l’ère Trevor Timmins. Entre la sélection de Mesar et celle de Slafkovsky, certains fans voient une continuité inquiétante dans les décisions douteuses au repêchage.
Lane Hutson, seul véritable coup d’éclat de 2022, ne suffit pas à sauver la mise.
Alors que Maveric Lamoureux foule la glace du Centre Bell ce soir, les partisans ne manqueront pas de se demander « et si… ».
Et si Hughes avait fait preuve de vision en sélectionnant un défenseur droitier québécois au physique imposant, plutôt qu’un petit attaquant slovaque en perte de vitesse juste parce qu'il est l'ami de Slafkovsky.
Et si cette erreur était le signe d’une gestion mal inspirée, influencée par des promesses et des amitiés douteuses?
Le temps donnera son verdict, mais pour l’instant, Maveric Lamoureux a le dernier mot, et Kent Hughes devra vivre avec ce choix qui, déjà, hante le Canadien.
La question à un million de dollars: Logan Cooley et Maveric Lamoureux pour Juraj Slafkovsky et Filip Mesar, vous faites quoi en tant que DG?
Poser la question, c'est y répondre.