Crise dans le studio de RDS: Gaston Therrien perd la tête

Crise dans le studio de RDS: Gaston Therrien perd la tête

Par David Garel le 2024-12-21

Patrik Laine continue de briller sous les couleurs du Canadien, mais au lieu de célébrer son impact, RDS a choisi de le démolir dans l’Antichambre, une émission qui, de plus en plus, ressemble à un modèle dépassé du journalisme sportif.

Guy Carbonneau, Gaston Therrien et Maxime Talbot, figures bien connues de cette antenne en chute libre, ont une fois de plus démontré pourquoi les fans du Canadien et les amateurs de hockey se détournent de cette chaîne.

Laine, avec son septième but en huit matchs, a été le héros d’une victoire 4-3 contre les Red Wings, marquant le but gagnant d’un tir foudroyant en avantage numérique.

Et pourtant, plutôt que de souligner sa contribution déterminante, les panélistes de l’Antichambre ont préféré s’en prendre à lui avec une série de commentaires absurdes, déconnectés et franchement honteux.

Guy Carbonneau a commencé avec une critique qui frôle le ridicule

« Il vient de jouer un match de 60 minutes, on le voit pas, il a été sur la patinoire 13 minutes, il a un tir sur réception et c'est tout.

C'est le but gagnant. Faut que tu sois capable de gérer tes émotions si tu es St-Louis, parce que tu ne vois pas Laine de la game, ça doit être extrêmement frustrant. »

Carbonneau semble oublier une vérité fondamentale : le hockey est un sport où le résultat compte avant tout.

Laine n’a peut-être pas dominé chaque présence, mais il a fait ce qu’on attend d’un marqueur d’élite : il a fait gagner son équipe.

Comment peut-on blâmer un joueur qui accomplit exactement ce pour quoi il a été acquis?

Maxime Talbot y est allé d'une une attaque gratuite

« Ce n'est pas des joueurs faciles à coacher. Parce que c'est fâchant. Il est le coupable sur le premier but. Mais il se complique la vie, il essaie d'avoir le contrôle de la rondelle. À 5 contre 5, tu dois quasiment le cacher. »

Talbot n’hésite pas à en rajouter, mais sa critique est non seulement exagérée, elle est hypocrite. Laine est loin d’être parfait, mais réduire son jeu à un seul moment d’hésitation et ignorer son impact décisif, c’est manquer de perspective.

Si Laine doit être « caché », alors combien de joueurs dans la LNH n’auraient même pas leur place dans un alignement?

On parle de la plus grande vedette à Montréal depuis Alex Kovalev.

Gaston Therrien a rajouté la cerise sur le sundae de la mauvaise foi

« Patrik Laine ne bouge pas. Il a les pieds pognés là. Ovechkin, lui, bouge, Laine ne bouge pas, il est paresseux. »

Comparer Laine à Ovechkin est une démonstration de paresse intellectuelle.

Oui, Laine n’est pas Ovechkin, mais son rôle n’est pas de patiner partout pour impressionner les spectateurs. Son rôle est de marquer, et c’est exactement ce qu’il fait.

Le qualifier de paresseux après un but aussi crucial est une insulte à l’intelligence des amateurs de hockey.

Ces commentaires, émanant de trois analystes québécois, illustrent un problème plus large : l’incapacité de RDS à évoluer avec son public.

Les fans du Canadien sont en colère, et avec raison.

Pourquoi chercher à démolir un joueur qui contribue directement au succès de l’équipe?

Pourquoi transformer une émission supposément consacrée à l’analyse en une tribune de critiques infondées et de plaintes constantes?

Les réseaux sociaux ont été sans pitiéé

« Laine marque, et eux, ils critiquent. RDS, c’est une farce maintenant. »

« C’est pour ça que plus personne n’écoute l’Antichambre. Toujours négatif, jamais d’analyse constructive. »

« Laine nous fait gagner des matchs et eux, ils trouvent le moyen de chialer. Ça me dégoûte. »

La chute libre de RDS...se fait devant nos yeux...

Il est de plus en plus évident que RDS est en train de s’effondrer sous nos yeux. Une émission comme l’Antichambre, autrefois respectée, est maintenant un exemple de tout ce qui ne va pas dans le paysage médiatique québécois.

Plutôt que de valoriser le succès offensif et de fournir une analyse équilibrée, elle se transforme en un spectacle de défaitisme et de mauvais goût.

Les fans du Canadien méritent mieux. Patrik Laine mérite mieux.

Ce joueur, qui fait exactement ce pour quoi il a été acquis, devrait être célébré, pas traîné dans la boue par des analystes dépassés qui ne semblent pas comprendre ce qu’ils regardent.

RDS doit se regarder dans le miroir et se demander ce qu’il est devenu. Continuer à attaquer gratuitement des joueurs comme Patrik Laine, tout en ignorant leur impact sur l’équipe, ne fait que creuser un fossé entre la chaîne et son public.

Si RDS veut rester pertinent, il est temps pour eux de changer de ton, de personnel, et surtout délaisser leurs mononcles grincheux.

Pour l’instant, tout ce que nous voyons, c’est une honte nationale diffusée en direct, soir après soir.

Gaston Therrien semble déterminé à enfoncer encore davantage le réseau dans une spirale de ridicule et de malaise en accumulant les moments embarrassants à l’Antichambre.

Les analystes de RDS, en quête désespérée d’attention, semblent de plus en plus déconnectés des réalités du hockey moderne.

Rappelons qu’il n’y a pas si longtemps, Gaston Therrien plaidait avec insistance pour que Brendan Gallagher soit placé sur le premier trio.

Ce commentaire avait provoqué un mélange d’incrédulité et de malaise sur le plateau. Même Pierre Houde lançait des regards en coin, comme pour s’assurer qu’il n’était pas victime d’une caméra cachée.

Quant à Norman Flynn, d'habitude le clown de service, il semblait à peine capable de retenir un fou rire.

Sur les réseaux sociaux, les amateurs de hockey n’ont pas tardé à réagir :

" Qui peut prendre ce gars au sérieux? »

" Gaston perd le nord. »

L’obsession de Therrien pour les joueurs "travaillants" comme Gallagher n’est pas nouvelle. Therrien semble croire que tous les problèmes d’une équipe peuvent être résolus en ajoutant des plombiers courageux.

Le problème ne se limite pas à Gaston Therrien. Les critiques envers l’Antichambre et ses analystes vieillissants se multiplient, et les fans se demandent pourquoi le réseau semble incapable de s’adapter.

« L’Antichambre, c’est un vestige d’une autre époque. Gaston et les autres sont déconnectés. »

« RDS a besoin d’un nettoyage complet. Les mononcles comme Gaston Therrien, ça suffit. »

Les propos de Guy Carbonneau et Maxime Talbot à l'Antichambre suivent la pensée de Therrien et ne surprennent plus vraiment.

Mais ils révèlent une obsession presque maladive pour le jeu défensif, à tel point qu'ils semblent incapables d'apprécier les talents offensifs qui font vibrer les amateurs de hockey.

Leur attaque envers Patrik Laine, malgré son but gagnant spectaculaire, rappelle une vieille chicane : celle de Carbonneau contre Alex Kovalev lorsqu'il était entraîneur du Canadien.

Sous la gouverne de Guy Carbonneau, Alex Kovalev était souvent critiqué pour son style flamboyant et imprévisible.

Pourtant, Kovalev était le joueur le plus spectaculaire et talentueux de l'équipe, capable de changer l’issue d’un match en une seule présence.

Mais cela ne suffisait pas à Carbonneau, dont la mentalité défensive de joueur semblait incapable de s’adapter à un talent créatif comme celui de Kovy.

Carbonneau, qui s'est rendu au Temple de la renommée en tant que joueur défensif, semble croire que tous les joueurs devraient adopter le même style qu'il incarnait : celui du plombier défensif, du joueur de soutien bon dans les petits détails.

Mais le hockey moderne, tout comme à l’époque de Kovalev, exige des joueurs comme Laine : des marqueurs, des vedettes offensives capables de briser des matchs serrés.

Maxime Talbot, lui aussi, s’inscrit dans cette même école de pensée. Gagnant de la Coupe Stanley en 2009 avec les Penguins, Talbot a bâti sa carrière en tant que joueur défensif, fiable mais sans éclat.

Lorsqu'il affirme que Laine est « presque impossible à utiliser à 5 contre 5 », on ne peut s’empêcher de remarquer un manque de perspective flagrant.

Talbot et Carbonneau semblent vouloir transformer la LNH en une ligue où seuls les Jake Evans seraient acceptables.

Selon eux, il faudrait que chaque joueur sur la glace soit un travailleur acharné défensivement, peu importe l’impact offensif ou le talent brut qu’il peut apporter.

Mais si toutes les équipes étaient composées uniquement de ce type de joueurs, où serait le spectacle? Qui marquerait les buts gagnants? Qui ferait lever les foules?

À écouter Therrien, Carbonneau et Talbot, il est évident qu'ils sont encore prisonniers d'une mentalité qui date d’une autre époque du hockey.

Oui, la défense est importante. Oui, un Jake Evans a sa place dans une équipe, mais cela ne signifie pas que tous les joueurs doivent lui ressembler.

Patrik Laine est un marqueur d’élite, un joueur qui fait exactement ce pour quoi il est payé : changer l’issue d’un match.

Carbonneau et Talbot oublient que les grandes équipes ne se construisent pas uniquement avec des plombiers. Elles ont besoin de talents offensifs, de joueurs capables de marquer des buts impossibles dans des moments cruciaux.

À les écouter, il faudrait échanger tous les joueurs spectaculaires pour former une équipe composée uniquement de travailleurs de l’ombre. Mais qui regarderait ça?

L’ironie, c’est que le hockey a évolué, mais pas leur analyse. Les joueurs comme Alex Kovalev et Patrik Laine ont toujours été critiqués pour leur manque de constance apparente, mais ils sont ceux qui offrent les moments magiques que les amateurs viennent voir.

En les critiquant sans relâche, Therrien, Carbonneau et Talbot montrent qu’ils ne comprennent pas ce que recherchent les partisans aujourd’hui : des joueurs capables de marquer des buts décisifs et de faire vibrer les arénas.

RDS, en laissant des analystes comme Therrien, Carbonneau et Talbot monopoliser l’espace médiatique avec des commentaires aussi déconnectés, fâche encore davantage son public.

Les fans du Canadien veulent célébrer les succès offensifs de leurs joueurs, pas les voir traînés dans la boue par des analystes nostalgiques d’une époque révolue.

À force de détruire des joueurs comme Patrik Laine, les monncles de RDS montrent qu’ils sont incapables d’apprécier le hockey moderne.

Leur vision dépassée, où chaque joueur devrait être un plombier défensif, n’a plus sa place dans une ligue où le talent offensif est la clé du succès.

Le Canadien de Montréal est chanceux d’avoir un joueur comme Patrik Laine. Et si RDS ne peut pas reconnaître cette valeur, peut-être est-il temps que l’Antichambre, tout comme ses analystes, passe à autre chose.

Les amateurs méritent mieux que cette mentalité passé date qui brise l’essence même du spectacle sportif.