Une scène explosive s’est produite dans le studio de TVA Sports samedi soir, alors qu’Antoine Roussel a littéralement sauté une coche en direct, furieux du traitement infligé par Martin St-Louis à Michael Pezzetta.
L’ancien agitateur des Stars de Dallas et des Canucks de Vancouver ne pouvait tout simplement plus contenir sa colère.
À ses yeux, ce que vit Pezzetta est une honte, un manque de respect total et un sabotage pur et simple de sa carrière.
Il n’aura fallu qu’une mention du maigre temps de jeu de Pezzetta – un misérable 2 minutes 58 secondes face aux Maple Leafs de Toronto – pour que Roussel explose.
Les yeux injectés de rage, le ton enflammé, il n’a pas mâché ses mots en dénonçant l’attitude de St-Louis.
« Martin dit qu’il mérite de jouer. Excuse-moi, mais 2 minutes 58 secondes, c’est pas jouer! » a-t-il lancé avec une indignation qui donne des frissons dans le dos.
« Il n’a simplement pas confiance en lui. Si tu ne lui fais pas confiance, pourquoi le garder dans l’alignement? »
Roussel frappait du poing sur la table, son visage fulminant de frustration.
Maxim Lapierre, qui tentait d’apaiser les tensions, a timidement suggéré que St-Louis aurait pu utiliser Pezzetta lorsque le Canadien tirait de l’arrière 3-0.
Mais Roussel n’avait pas fini.
« Mettons qu’à 3-0, il avait une occasion de l’utiliser? » a ironisé Lapierre.
Roussel, furieux, n’a même pas pris la peine de répondre, secouant la tête avec un regard noir.
Antoine Roussel est allé encore plus loin, affirmant que s’il avait été traité de la sorte par son entraîneur, il ne serait pas resté les bras croisés.
« Si je suis Pezzetta, je rentre dans le bureau du coach! Donne-moi en plus parce que t’es en train de mettre ma carrière à l’envers! » a-t-il martelé.
Le ton de sa voix tremblait d’émotion, et on sentait bien qu’il parlait avec le cœur d’un gars qui a tout donné pour rester dans la LNH.
Et pour lui, l’heure est aux ultimatums : Pezzetta doit exiger une vraie chance ou quitter l’équipe.
« Prochain match, tu me fais jouer 10 minutes, et si j’en joue une pourrie, envoie-moi dans les estrades ou à Laval. Mais au moins, donne-moi la chance de prouver ce que je vaux. »
Roussel n’a pas caché son incompréhension face à la gestion de St-Louis, insistant sur le fait que le Canadien doit respecter ses joueurs de soutien.
« Pezzetta, c’est un gars fier, un gars qui se bat pour son équipe. Tu peux pas lui faire ça, tu peux pas le traiter comme un un moins que rien! »
Pour Roussel, ce que subit Pezzetta dépasse la simple gestion d’effectifs : c’est une atteinte à sa dignité en tant que joueur de hockey professionnel
Il a comparé la situation à sa propre carrière, rappelant que les joueurs de soutien ont besoin d’un minimum de confiance pour livrer la marchandise.
« 2 minutes 58 secondes, Dave, t’as même pas le temps de te réchauffer! » a-t-il lancé à Dave Morissette, qui semblait pris de court par l’intensité du moment.
Ce dernier, tentant d’alléger l’atmosphère, n’a pu s’empêcher de rire lorsque Lapierre a répliqué avec un sourire en coin :
« Es-tu vraiment en train d’expliquer ça à Dave? »
Mais Roussel n’en avait que faire des blagues. Pour lui, c’est un manque de respect flagrant de la part de St-Louis.
C’est une insulte à Pezzetta, une insulte aux joueurs comme moi qui ont eu à se battre pour chaque seconde sur la glace. Pezzetta est là, prêt à tout donner, et on le traite comme un bouche-trou!
Depuis le début de la saison, Michael Pezzetta a été laissé de côté pendant 28 matchs consécutifs avant d’obtenir une place dans l’alignement... pour être relégué à des miettes de temps de jeu.
Pour Roussel, cela montre que St-Louis n’a tout simplement pas de plan pour lui.
« Si tu veux pas l’utiliser, fais-lui une faveur et donne sa place à quelqu’un d’autre, » a-t-il clamé..
Mais ne lui fais pas subir ça match après match. C’est démoralisant. Roussel aurait pété un câble depuis longtemps!
Les propos de Roussel ont trouvé un écho chez certains partisans du Canadien, qui commencent à s’interroger sur la logique de conserver Pezzetta dans l’alignement sans lui donner de véritable opportunité.
Certains sur les réseaux sociaux vont même jusqu’à suggérer que Pezzetta mérite mieux... ailleurs.
Avec cette sortie enflammée d’Antoine Roussel, la pression monte sur Martin St-Louis. Comment justifier un tel traitement à l’égard d’un joueur qui, malgré ses limites, donne tout ce qu’il a à chaque présence?
St-Louis, qui prône l’importance du respect et du travail acharné, est aujourd’hui confronté à ses propres contradictions.
Roussel a d’ailleurs conclu son intervention par un avertissement à l’organisation du Canadien :
Un vestiaire, c’est fragile. Quand tu brises la confiance d’un gars, ça peut avoir des répercussions sur toute l’équipe.
Antoine Roussel ne s’est pas gêné pour exprimer le fond de sa pensée, et son message est clair : Martin St-Louis doit cesser de jouer avec la carrière de Michael Pezzetta.
Pour lui, un joueur ne peut pas performer avec une telle gestion, et il est temps que l’entraîneur du CH prenne ses responsabilités.
Le débat est lancé, et une chose est sûre : tant que Pezzetta sera utilisé de la sorte, la frustration ne fera qu’augmenter, que ce soit dans le vestiaire, dans les médias... ou sur le plateau de TVA Sports, où Antoine Roussel risque bien de revenir à la charge avec la même intensité.
Derrière les critiques, les débats enflammés en studio et les décisions contestées de Martin St-Louis, il y a un homme qui vit un véritable drame personnel.
Michael Pezzetta voit son rêve de la LNH s’effondrer lentement, match après match. Cette saison est en train de devenir un cauchemar éveillé pour l’attaquant de soutien, pris au piège d’un rôle ingrat et humiliant qui le place dans une situation psychologiquement insoutenable.
Pendant que ses coéquipiers récoltent les éloges et accumulent les minutes de jeu, Pezzetta doit se contenter d’apparitions fantômes sur la glace.
Imaginez l’impact sur un joueur dont l’identité repose sur son énergie et son implication : il est littéralement privé de ce qui le définit en tant que hockeyeur.
Plus qu’une frustration professionnelle, c’est un coup dur pour son estime de soi et sa dignité.
Être joueur de profondeur dans la LNH est déjà une épreuve difficile, mais lorsque ce rôle se transforme en un statut de figurant invisible, le poids devient insoutenable.
Chaque jour, Pezzetta entre dans le vestiaire du Canadien, sachant pertinemment qu’il sera utilisé comme un porteur d'eau.
Ses coéquipiers ne peuvent pas comprendre pleinement ce qu’il traverse. Le vestiaire est un endroit de camaraderie, mais aussi de performance : lorsque l'on est un élément nuisible, il est facile de se sentir exclu.
Les échos provenant de son entourage laissent entendre que la situation pèse lourdement sur lui. Sa famille, qui a toujours soutenu son parcours avec fierté, assiste impuissante à sa descente aux oubliettes.
Ceux qui l’ont vu batailler pour chaque opportunité en ligues mineures doivent aujourd’hui faire face à la réalité que son avenir dans la LNH est terminé.
Personne ne lui donnera un contrat la saison prochaine.
Pezzetta est conscient que sa situation est précaire. Avec un contrat de 812 500 $ garantis jusqu’à cet été, il est clair que l’organisation n’a plus de véritables attentes à son égard.
Son rôle est réduit à celui d’un bouche-trou qu’on insère dans l’alignement lorsqu’il n’y a pas d’autre option. Et même dans ce contexte, il peine à obtenir du temps de glace, signe évident qu’il n’a plus la confiance de son entraîneur.
Pire encore, les jours où il est utilisé, c’est souvent dans des situations défavorables où il est impossible pour lui de réellement montrer sa valeur.
Lorsqu’il est inséré dans l’alignement uniquement en raison d’une absence imprévue, son sort est scellé d’avance : il est condamné à quelques présences anecdotiques, sans réelle opportunité de contribuer de manière significative.
Ce cercle vicieux ne fait qu’aggraver son désespoir et son sentiment d’impuissance.
C'est rendu qu'il rêve au ballottage, voire d’une rétrogradation à Laval.
Antoine Roussel a peut-être été dur dans ses propos, mais il a dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Si Martin St-Louis ne veut pas de Pezzetta, il est temps de lui permettre de rebondir ailleurs.
Car en ce moment...c'est devenu inhumain...