L’arrivée de Chantal Machabée aux communications du Canadien de Montréal a marqué un tournant décisif.
Alors que l’organisation baignait dans un climat de méfiance et de tensions sous le règne de Marc Bergevin, sa nomination a été une véritable bouffée d’air frais.
Pourtant, il a fallu du temps et des efforts considérables pour apaiser un vestiaire marqué par des années de divisions et d’intimidation.
Selon les révélations du journaliste Martin Leclerc, l’obsession de Bergevin pour le contrôle de l’information atteignait des sommets troublants.
Dans une déclaration percutante, Leclerc a décrit la méthode intimidante utilisée par l’ancien DG envers les joueurs québécois :
« C’était quelqu’un qui était extrêmement obsédé par le contrôle de l’information. Moi, je me suis fait dire par des gars, des francophones qui ont joué dans l’équipe, qu’ils se faisaient passer dans le bureau avant le début de la saison. S’il y a des choses qui se passent dans le vestiaire, qui sortent dans les médias, et qu’on se rend compte que c’est toi qui as parlé aux journalistes, on va te c***hors, tu comprends-tu? »
Leclerc précise que ces avertissements musclés visaient exclusivement les joueurs francophones, laissant les anglophones tranquilles.
Une méthode qui, selon lui, relevait autant d’un complexe personnel que d’un désir maladif de tout contrôler au sein de l’organisation.
Puis est venue Chantal Machabée. Avec son professionnalisme et son calme, elle a rétabli un semblant d’ordre dans ce vestiaire empoisonné.
Machabée a su instaurer une nouvelle dynamique, basée sur la transparence et le respect, deux éléments totalement absents sous l’ancien régime.
En l’espace de quelques mois, elle a transformé un climat de peur en un environnement sain où les joueurs, qu’ils soient francophones ou anglophones, se sentent entendus et respectés.
Là où Bergevin utilisait la menace, Machabée a opté pour la collaboration. Le contraste ne pourrait pas être plus frappant.
L’ère des taupes, des intimidations et des divisions semble bel et bien révolue.
Et si le Canadien de Montréal navigue maintenant vers des eaux plus calmes, une grande partie du mérite revient à Chantale Machabée.
Son travail acharné et sa classe ont permis de tourner la page sur un chapitre sombre de l’histoire du CH.
Aujourd’hui, l’ère des menaces et des divisions semble bel et bien révolue.
Grâce à Chantale, le Canadien peut enfin tourner la page sur une période sombre et ouvrir un nouveau chapitre.
Comme l’a conclu Martin Leclerc, « C’était une personne qui était extrêmement obsédée par le contrôle de l’information. Heureusement, ça appartient maintenant au passé. »
Chapeau, Chantal.